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Ligne de Front n°115

Commandos et forces spéciales

Qui étaient les meilleurs ?

Au sommaire de Ligne de Front n°115 - Juin/Juillet 2025

+ La poche de Tcherkassy-Korsun
Un « Stalingrad sur le Dniepr » ?

+ Commandos et Forces spéciales de la Seconde Guerre mondiale
Qui étaient les meilleurs ?

+ Banzaï !
Enfer sous les tropiques

+ Le général Frère
Un chef charismatique exceptionnel

+ Guderian contre Patton
Les maîtres de l’art opératif mécanisé ?

+ Actualités

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LDF115
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Au sommaire de Ligne de Front n°115 - Juin/Juillet 2025

+ La poche de Tcherkassy-Korsun

Un « Stalingrad sur le Dniepr » ?

La bataille pour la poche de Tcherkassy-Korsun est l’une des plus mal connues du conflit germano-soviétique. Pourtant, elle est digne d’intérêt à plus d’un titre. Elle marque une étape vers la maîtrise de l’art opératif de l’Armée rouge, qui n’est pas encore à pleine maturité mais qui montre déjà tout son potentiel, malgré son état à ce stade du conflit. Mais elle démontre également que les Allemands sont toujours très à l’aise dans le combat défensif tactique et que leur emploi des réserves mécanisées continue à être un atout de taille dans les opérations qu’ils mènent pour tenter d’endiguer la progression ennemie. Cette bataille pose donc de nombreuses questions, auxquelles nous tentons de répondre ici.

+ Commandos et Forces spéciales de la Seconde Guerre mondiale

Qui étaient les meilleurs ?

Il est souvent difficile, même pour certains spécialistes, de faire la distinction entre Forces spéciales (FS) et unités « commando ». Il est déjà plus facile de distinguer ces troupes des unités dites « conventionnelles », c’est-à-dire des troupes du « corps de bataille » qui regroupent la très grande partie d’une arme (armée de Terre, de l’Air ou Marine) : les FS et commandos sont en effet de petites forces d’élite surentraînées.

1) Forces spéciales britanniques

2) Commandos de l’US Army

3) Commandos allemands

4) Forces spéciales italiennes

5) Forces spéciales japonaises

6) Unités à « vocation spéciale » soviétiques

7) Conclusion générale

+ Banzaï !

Enfer sous les tropiques

Parmi les images qui reviennent le plus souvent lorsque l’on évoque la guerre dans le Pacifique, il y a bien sûr celle du Kamikaze, ces pilotes d’avion qui se jetaient sur les navires alliés dans une tentative désespérée d’en couler un maximum pour éviter l’invasion du Japon, ou encore celle de la cruauté des soldats nippons envers les prisonniers ennemis. Mais l’une de ces images a trait à la fameuse charge dite « Banzaï », que pratiquaient les soldats de l’Empire du soleil levant. Cette appellation, provenant des Marines qui entendaient les Nippons crier « Tenno Heika Banzai ! » (« Longue vie à l’Empereur ! », le terme approprié étant charge gyokusai), désigne une attaque d’infanterie massive, au corps-à-corps, souvent suicidaire. Ce dernier point est trompeur : à l’origine, cette charge est une tactique comme une autre, le côté sacrificiel étant induit par la position désespérée des garnisons japonaises au fur et à mesure que la guerre se prolonge. Mais ces charges au mépris de la mort impressionnent les combattants américains, à la fois effrayés et admiratifs de l’esprit de sacrifice dont sont capables les Japonais. Pour beaucoup de Marines et de GI’s, faire face à une telle charge est souvent vécu comme un enfer sur terre.

+ Le général Frère

Un chef charismatique exceptionnel

Aubert Achille Jules Frère est né à Grevillers (Pas-de-Calais) le 21 août 1881 ; son père, Guislain Frère, est propriétaire-cultivateur en même temps que maire de Grevillers. Sa mère Juliette Walle a déjà mis au monde 10 enfants et Aubert est le dernier. Il se trouve que le domaine agricole familial jouxte le champ de bataille de Bapaume où le 3 janvier 1871, durant la guerre franco-allemande, les Français tentèrent de mettre fin au siège de Péronne.

+ Guderian contre Patton

Les maîtres de l’art opératif mécanisé ?

Dans les années 1980, l’US Army multiplie les études sur un paradigme de l’art militaire qu’elle ne semble alors pas maîtriser, et qui, pourtant, est primordial pour le bon fonctionnement de sa nouvelle doctrine d’Air-Land Battle, ou bataille aéroterrestre. Ce nouveau paradigme est l’art opératif qui, pour les Américains, consiste en l’art de manœuvrer de grandes unités militaires, comme les divisions et les corps d’armée, jusqu’aux armées, et s’insère entre les niveaux stratégiques et tactiques. C’est l’objet d’étude, par exemple, d’un célèbre David M. Glantz, officier américain ayant mené plusieurs analyses sur l’art opératif de l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. Or, d’après ces études américaines, d’autres que l’Armée rouge ont réussi à mener à bien cet art opératif. Ainsi, un George Patton, général américain, et un Heinz Guderian, général allemand, auraient été les chantres de cette doctrine. Certes, ces deux généraux ne se sont jamais rencontrés sur le champ de bataille. Mais, chacun à leur manière, ils ont démontré que des officiers «occidentaux» avaient également su mener à bien des opérations de niveau intermédiaire.

+ Actualités

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