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La bataille de Gaza
Tsa’hal versus Hamas
Au sommaire du n°108 - Avril/Mai 2025
+ Berlin, 1945, le choc des blindés
La raison du plus fort « calibre » est toujours la meilleure
+ Panther et StuG III lance-flammes
De bien mystérieux dispositifs
+ La bataille de Gaza (Octobre 2023 - janvier 2025)
Tsa’hal versus Hamas
+ Les blindés finlandais durant la Seconde Guerre mondiale
Un inventaire à la Prévert
+ Actualités
Au sommaire du n°108 - Avril/Mai 2025
Les comparatifs sont dans l’ADN du magazine Trucks & Tanks. Ainsi, régulièrement, des engins blindés se sont affrontés selon le fameux triptyque puissance de feu/protection/mobilité. Toutefois, jamais n’a été véritablement abordé l’impact de « l’environnement » sur le comportement au feu de ces machines de guerre. Et c’est pourquoi, pour les 80 ans de la bataille de Berlin, ce dossier analyse les points forts et faibles de plusieurs catégories de blindés lors d’affrontements en zones urbaines. Une analyse basée sur des données qui ne sont que rarement prises en compte lors des précédents comparatifs. En effet, la doctrine habituelle d’un équipage est de tirer à longues portées pour frapper l’adversaire avant que celui-ci ne puisse réagir. Mais, en ville, la notion de distance est évidemment totalement bouleversée par le terrain fortement cloisonné. Alors qui, dans un milieu aussi hostile, truffé de menaces tridimensionnelles, des Panzer IV, Panther, Tiger I et II, Medium Tank M4A2(76)W, T-34/76 et 85 et IS-2 étaient le meilleur ?
Fin 1944-début 1945, après l’échec de l’offensive des Ardennes et des tentatives de relève de la garnison de Budapest (les opérations « Konrad »), le III. Reich est définitivement aux abois. Dans leurs bureaux d’études, les firmes industrielles allemandes continuent toutefois de plancher sur de nouveaux systèmes d’arme – allant du plus avancé technologiquement à l’ersatz imposé par les pénuries – en mesure d’accroître le potentiel des Panzer sur le champ de bataille. Et force est de reconnaître que certains équipements demeurent bien mystérieux à l’image des montages de lance-flammes Einstoßflammenwerfer 46 sur un char de combat Panther Ausf. G et sur un canon d’assaut StuG III Ausf. G.
Après les terribles massacres perpétrés le 7 octobre 2023, lors d’une opération baptisée « Déluge Al-Aqsa », par les militants de l’organisation militaro-terroriste Hamas (ḥarakat al-muqāwma al-ʾislāmiyya, traduit littéralement par « Mouvement de résistance islamique »), sur la population civile israélienne le 7 octobre 2023, Tsva ha-Haganah le-Israël (Tsa’hal, Force de défense d'Israël) a rappelé ses réservistes et a massé des dizaines de blindés autour de l’enclave palestinienne de Gaza, mais aussi au nord face au Liban où sont concentrés les combattants du Hezbollah. Après une violente campagne aérienne, les Israéliens organisent, le 27 octobre, une deuxième phase, terrestre cette fois, en lançant des raids mécanisés dans le nord de Gaza en vue de détruire les infrastructures ennemies et de neutraliser un maximum de terroristes. Puis, des colonnes blindées montent à l’assaut vers le centre de Gaza-ville avec pour objectif de neutraliser les points de résistance du Hamas. Ce dossier revient sur le déroulé des combats et les leçons à tirer d’une des plus grandes batailles urbaines de l’Histoire militaire.
En mars 1940, la Finlande conclut un armistice avec l’Union soviétique qui met fin à la « guerre d’Hiver ». Le vaincu doit laisser de grandes parts de son territoire au vainqueur, engendrant alors un fort ressentiment de la part de la population finlandaise. L’agression russe marque le début d’un rapprochement avec le III. Reich, dont l’aboutissement est la participation à l’opération « Barbarossa », lancée en juin 1941, dans le but de recouvrer les pertes territoriales du Traité de Moscou. Cette deuxième phase militaire est appelée guerre de « Continuation » et se limite à la reconquête et à des opérations autour de Leningrad. Même si les objectifs sont mesurés, la Puolustusvoimat (force de défense finlandaise) doit affronter une Armée rouge bien mieux équipée, doux euphémisme, qu’elle en véhicules de combat. Faute d’industrie militaire, Helsinki doit faire appel aux exportations pour équiper en blindés ses unités, demander de l’aide matérielle à son allié allemand, mais aussi réutiliser les dizaines d’engins capturés sur les troupes soviétiques, des machines qui ne seront retirées du service actif qu’à la fin des années 1950.