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Aérojournal n°99
Le « Chasseur de Libau »
Erich Rudorffer, as aux 222 victoires
Au sommaire du n°99 - Avril/Mai 2024
+ La Regia Aeronautica sur le front de l’Est
2e partie/mai 1942 - mai 1943
+ Erich Rudorffer
Le « Chasseur de Libau », as aux 222 victoires
+ L’US Navy entre deux eaux (1946-1948)
De la guerre contre le Japon à la Guerre froide
+ Wir Fahren Gegen Engeland!
Le plan de la Luftwaffe pour « Seelöwe »
+ Lidya Litvyak
La véritable histoire du « Lys blanc » de Stalingrad
+ Actualités
AJ99
Au sommaire du n°99 - Avril/Mai 2024
+ La Regia Aeronautica sur le front de l’Est
2e partie/mai 1942 - mai 1943
Le 1er mai 1942, le commandement de l’Armata Italiana in Russia (ARMIR ) est officiellement créé à Bologne. Dès le 30 décembre 1941 en effet, les Allemands ont accepté l’envoi de six nouvelles divisions italiennes sur le front oriental. Bien qu’endossant le rôle de junior partner de l’Axe depuis ses déboires de l’hiver 1940-1941 en Afrique et dans les Balkans, l’Italie est mise à contribution pour l’effort militaire à l’Est, dans la guerre d’anéantissement qu’Hitler travestit en « croisade contre le bolchevisme ».
+ Erich Rudorffer
Le « Chasseur de Libau », as aux 222 victoires
219, 222, 224 victoires ? Les chercheurs situent dans cette fourchette – à prendre avec les précautions d’usage – le palmarès revendiqué et attribué à Erich Rudorffer, le septième plus grand as de la chasse allemande de la Seconde Guerre mondiale. Considéré par de nombreux spécialistes comme l’un des meilleurs tireurs de la Luftwaffe, le « Chasseur de Libau » a marqué les esprits autant par ses innombrables exploits aux JG 2, JG 54 et JG 7 que par sa personnalité attachante. Grande figure des Experten, chef hors pair, Rudorffer est resté discret tout au long de sa carrière, cultivant l’humilité et l’accessibilité aux autres dans les coulisses de ses fulgurants succès forgés sous toutes les latitudes du théâtre d’opérations eurafricain.
+ L’US Navy entre deux eaux (1946-1948)
De la guerre contre le Japon à la Guerre froide
Comme chacun sait, l’utilisation de la bombe atomique par les États-Unis précipite la capitulation du Japon et y rend inutile le débarquement programmé (opération « Downfall »). De même, elle entraîne la mise au rebut, le report ou la commande dans des portions bien moindres de plusieurs programmes aéronautiques à destination de l’US Navy dont les avions auraient sans nul doute achevé le potentiel militaire nippon en cas de poursuite de la guerre du Pacifique encore plusieurs mois (ou années ? Les stratèges américains envisageaient l’invasion de l’empire du Soleil levant comme une sanglante et longue campagne).
+ Wir Fahren Gegen Engeland!
Le plan de la Luftwaffe pour « Seelöwe »
Fin juin 1940, la Wehrmacht a accompli ce que personne ne jugeait possible au début de la Seconde Guerre mondiale : vaincre la France, dont l’armée était réputée la meilleure du monde, en six semaines. Il ne reste plus à Adolf Hitler qu’à soumettre le Royaume-Uni qui a dû abandonner une grande partie de son matériel terrestre dans la poche de Dunkerque-La Panne.
+ Lidya Litvyak
La véritable histoire du « Lys blanc » de Stalingrad
Durant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de femmes ont intégré les forces aériennes des belligérants et participé ainsi directement ou indirectement au plus grand conflit de l’Histoire, des ouvrières des chaînes d’assemblage des fabriques aéronautiques, aux aviatrices chargées d’acheminer les avions depuis les usines jusqu’aux dépôts des unités combattantes. Toutefois, seules les femmes soviétiques ont réalisé des missions de combat aux côtés de leurs camarades masculins pendant la guerre. Certaines l’ont même fait avec beaucoup de succès, remportant médailles, respect et gloire. Il n’en reste pas moins que leur engagement a été compliqué et s’est soldé par d’immenses sacrifices. Tel est le cas de Lidya Vladimirovna Litvyak.
