Aérojournal n°77
L’Arme miracle n'aura pas lieu !
La Luftwaffe à l'ère des roquettes et des missiles
Au sommaire du n°77 - Août/Septembre 2020
+ L’Arme miracle n'aura pas lieu !
La Luftwaffe à l'ère des roquettes et des missiles
+ La mise en orbite d’une étoile filante
Le Lockheed P-80 Shooting Star durant la Seconde Guerre mondiale
+ Le « pompier funambule »
La Victoria Cross de James Allen Ward
+ Quand les aigles attaquent
La JG 26 dans la Westfeldzug (1re partie)
+ L'actualité de l'aéronautique
Au sommaire du n°77 - Août/Septembre 2020
+ L’Arme miracle n'aura pas lieu !
La Luftwaffe à l'ère des roquettes et des missiles
En 1944, les menaces qui frappent aux portes de la « forteresse Europe » sont tridimensionnelles. À l’Ouest, l’USAAF, de jour, et la RAF, de nuit, écrasent sous les bombes les villes et centres industriels du III. Reich. Or, la Luftwaffe n’est toujours pas parvenue à trouver l’arme de bord parfaite permettant à ses chasseurs d’envoyer au tapis un Viermot en un minimum de coups. Si l’obus de 30 mm semble, pour l’heure, le projectile le plus adapté aux missions d’interception des « forteresses volantes », les canons qui le tirent ont bien leurs avantages mais présentent surtout, tous, des inconvénients. Il faut trouver de nouvelles armes capables d’éradiquer du ciel les quadrimoteurs américains et britanniques. Au sol, sur le front de l’Est, ce sont les vagues de chars de l’Armée rouge qu’il faut tenter de juguler, les canons de 30 et 37 mm embarqués par les Ju 87 et Hs 129 étant devenus inefficaces contre les cuirasses des blindés soviétiques de dernière génération. Enfin, sur mer, dans le golfe de Gascogne où il faut protéger les U-Boote opérant depuis La Rochelle, Saint-Nazaire et Lorient, ainsi qu’en Méditerranée, où les Alliés multiplient les débarquements, il convient de pallier la déficience de la torpille, jugée trop peu efficace, par de nouveaux vecteurs...
+ La mise en orbite d’une étoile filante
Le Lockheed P-80 Shooting Star durant la Seconde Guerre mondiale
La firme aéronautique américaine Lockheed s’intéresse aux avions à propulsion à réaction dès 1939 et ses ingénieurs commencent à plancher sur des modèles aux formules les plus originales, mais avec l’entrée en guerre des États-Unis, l’heure n’est plus au développement de ce concept. Ce n’est que le 23 juin 1943, lorsque l’US Army Air Force réalise que seul un avion à réaction pourra être en mesure de rivaliser avec le Messerschmitt Me 262 en gestation en Allemagne, que Lockheed reçoit l’ordre de mettre au point un jet de chasse.
+ Le « pompier funambule »
La Victoria Cross de James Allen Ward
De toutes les Victoria Cross décernées durant la Seconde Guerre mondiale, celle obtenue par James Allen Ward figure sans aucun doute parmi les plus singulières. Son fait d’armes en fera d’ailleurs le seul naviguant sur Vickers Wellington à recevoir la prestigieuse distinction et l’un des trois personnels volants néo-zélandais à la décrocher durant le conflit.
+ Quand les aigles attaquent
La JG 26 dans la Westfeldzug (1re partie)
Au début des années 1930, l’attaque à la torpille par aéronef n’a pas les faveurs l’US Navy, à telle enseigne qu’une des premières mesures destinées à limiter le déplacement du futur porte-avions Ranger est d’y supprimer la capacité à stocker et mettre en œuvre ces armes. Cependant, une décennie plus tard, c’est bien un bombardier-torpilleur qui est devenu la « bonne à tout faire » de l’aéronavale embarquée alliée. Ce gros avion rondouillard ne saurait renier ses origines : c’est « du Grumman » et c’est l’Avenger.