Aérojournal n°60
Wilde Sau
Quand les sangliers chargent la nuit
Au sommaire du n°60 - Août/Septembre 2017
+ Wilde Sau
Quand les sangliers chargent la nuit
+ Arma de Aeronáutic
Aérorama Portugal
+ Caccia d’Assalto
Les unités d'assaut de la Regia Aeronautica
+ Pulk & Co
Le hollandais volant (de Java)
Au sommaire du n°60 - Août/Septembre 2017
+ Wilde Sau
Quand les sangliers chargent la nuit
Si les tactiques mises au point lors de la création de la chasse de nuit allemande à partir de l’été 1940 ont été couronnées de succès, deux ans plus tard, elles montrent leurs limites face à la stratégie de saturation adoptée par le RAF Bomber Command. Des voix s’élèvent alors pour demander de libérer la Nachtjagd du carcan qui la bride et de mettre en oeuvre des méthodes « alternatives ». Le désastre de Hambourg, en juillet 1943, crée un électrochoc qui ouvre la porte à l’une d’elles : la chasse de nuit à vue sur monomoteur – autrement dit, la Wilde Sau.
+ Arma de Aeronáutic
Aérorama Portugal
Ayant joué un rôle majeur dans les Grandes Découvertes du XVe siècle, le Portugal est l’une des premières nations européennes à se constituer un vaste empire colonial en Afrique, en Asie, en Océanie et en Amérique du Sud. Cet âge d’or va s’estomper lentement, jusqu’à l’orée du XXe siècle. De ces années fastes, il restera la plus ancienne alliance militaire du monde – entre Lisbonne et Londres – et la nécessité pour ce petit pays de 9 millions d’habitants de protéger ses possessions d’outre-mer, à l’instar des Açores et de Madère, situées au coeur de l’Atlantique, ou de Macao, enclave commerciale baignée par la mer de Chine.
+ Caccia d’Assalto
Les unités d'assaut de la Regia Aeronautica
L’aviation d’assaut demeure sans aucun doute la spécialité la plus maltraitée au sein de la Regia Aeronautica. Elle est le reflet de l’impréparation italienne à un conflit moderne, en dépit des idées novatrices de certains penseurs de l’entre-deux-guerres, ignorés et tournés en dérision par une hiérarchie s’accrochant à des concepts archaïques. Mais à la guerre, toutes les erreurs ne se réparent pas, et lorsque « l’heure des décisions irrévocables » sonne, la Caccia d’Assalto ne peut compter que sur des modèles surannés ou mal conçus. Jusqu’à la fin du conflit, il faudra user d’expédients pour s’acquitter des missions spécifiques à l’Arme.
+ Pulk & Co
Le hollandais volant (de Java)
Le 11 mars 1942, les contrôleurs aériens de l’aérodrome de Ratmalana, près de Colombo, sur l’île de Ceylan, n’en croient pas leurs yeux. Devant eux vient d’atterrir un invraisemblable bricolage tenant à l’aide de matériaux divers, y compris des cordes, et qui a l’apparence d’un Lockheed 212 de l’aviation néerlandaise. De cet objet volant plus ou moins identifié et non annoncé s’extirpent deux Australiens, un Néo-Zélandais, un Canadien et un Hollandais, portant tous l’uniforme de pilote des forces aériennes de leurs pays respectifs. Quelques gradés de la Royal Air Force s’approchent et demandent aux nouveaux venus d’où ils sortent. L’Histoire n’a pas retenu le détail de la réponse, mais comme pour la plupart des récits d’aventures rocambolesques, on imagine le Hollandais, chef tacitement reconnu de l’expédition, avoir un léger haussement d’épaules avant de commencer sa narration par : « C’est une longue histoire… »