Aérojournal n°50
Les armes de bord de la Luftwaffe
La chasse allemande face aux Viermots
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Au sommaire du n°50 - Décembre 2015/Janvier 2016
+ Les armes de bord de la Luftwaffe
La chasse allemande face aux Viermots
+ Mauvais départ
Le premier LeO 451 abattu
+ Zerstörer
Bf 110 C en opération (2e partie)
+ Avions de combat Français
Le Bloch 152
+ La légende de Jimmy
James H. Doolittle, le maître du risque calculé
+ Actualité
Les frappes russes en Syrie
Au sommaire du n°50 - Décembre 2015/Janvier 2016
+ Les armes de bord de la Luftwaffe
La chasse allemande face aux Viermots
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe introduisit en service son premier chasseur monomoteur équipé de canons : le Bf 109 E‑3. Dans l’état actuel des choses, cet armement, complété par deux mitrailleuses de 7,92 mm, était suffisant pour les cibles qui lui étaient proposées. Les choses changèrent avec l’arrivée des premiers quadrimoteurs, anglais d’abord, puis, surtout, américains. Dès lors, la Luftwaffe s’engagea dans une course au calibre qui déboucha sur le développement des premiers missiles air-air – beaucoup trop tard.
+ Mauvais départ
Le premier LeO 451 abattu
En raison du retard pris dans la rénovation de l’aviation de bombardement française, en juin 1938, le ministère de l’Air prend la décision de lancer la production du LeO 451 en interdisant au constructeur d’apporter une quelconque modification sur les chaînes [1]. Six exemplaires de cet appareil, dont la définition n’a pas été figée, délicats à piloter et dotés de moteurs qui ont tendance à surchauffer, sont versés à une escadrille d’expérimentation du CEAM (Centre d’essais aériens militaires) à Reims, peu avant l’entrée en guerre.
+ Zerstörer
Bf 110 C en opération (2e partie)
Alors que commence l’année 1940, le Zerstörer semble justifier tous les espoirs qu’ont mis en lui certains responsables de la Luftwaffe, à commencer par leur chef, le Generalfeldmarschall Hermann Göring, bien qu’il ne fasse pas l’unanimité chez tous les cadres supérieurs de l’aviation allemande, comme en témoignera le General der Flieger Hellmuth Felmy à ses interrogateurs américains.
+ Avions de combat Français
Le Bloch 152
Le Bloch MB.152 est l’un des quatre principaux chasseurs de l’armée de l’Air qui vont encaisser le choc de l’offensive allemande en mai-juin 1940. Il n’est certainement pas le meilleur de ce quatuor, ni même le pire, mais, comme la plupart, il est nettement sous-motorisé pour engager le combat sur un pied d’égalité avec le Bf 109 E. Il possède, en revanche, un grand atout : ses deux canons de 20 mm… quand ils ne s’enrayent pas après le deuxième obus !
+ La légende de Jimmy
James H. Doolittle, le maître du risque calculé
James Harold Doolittle est né le 14 décembre 1896 à Alameda (Californie) et passe sa jeunesse à Nome (Alaska). Son père, Frank Henry Doolittle, est charpentier, comme son père avant lui, et sa mère, Rosa Ceremah Shephard, s’occupe du foyer. Il semble qu’une branche de la famille soit d’origine française avant de passer en Angleterre et d’émigrer en Amérique du Nord.
+ Actualité
Les frappes russes en Syrie
Les raisons de l’appui russe à Bashar el‑Assad depuis quatre ans ont été évoquées par la presse à de multiples reprises. Pourtant, elles restent largement méconnues du grand public, saturé d’informations non vérifiées, parcellaires ou mensongères, au sein desquelles il est bien difficile de déceler les faits autorisant la compréhension de cet interventionnisme de Vladimir Poutine. Or, il est essentiel de connaître les motivations de ce dernier afin d’appréhender la force de sa détermination d’une part, et les différents prolongements envisageables de l’opération russe en cours d’autre part.
Icône de la puissance américaine pendant la Guerre froide, le bombardier stratégique B-52 n’est pas près de prendre sa retraite, alors qu’il vient de fêter ses 65 ans. Mieux encore, le voici parti pour une campagne de modernisation, qui lui permettra de rester opérationnel jusqu’en 2040, date à laquelle il atteindra l’âge canonique de 90 ans !