Aérojournal n°33
Les ailes volantes des frères Horten
Une aile, rien qu’une aile...
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Au sommaire du n°33 - Février/Mars 2013
+ Les ailes volantes des frères Horten
Une aile, rien qu’une aile...
+ Le programme « BI »
Les chasseurs à réaction de Berezniak et Isaïev
+ Forteresses du Pacifique
Lundi 8 décembre 1941
+ Jagdgeschwader 77
Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 8e partie
+ Les avions de combat français
Le Morane 406 - 1ère partie
+ Recensions
Février - Mars 2013
Au sommaire du n°33 - Février/Mars 2013
+ Les ailes volantes des frères Horten
Une aile, rien qu’une aile...
Une aile, rien qu’une aile, aussi pure que possible, offrant un rendement aérodynamique proche de la perfection, avec une grande portance et une faible traînée, tel est le rêve insensé poursuivi toute leur vie par les frères Horten. Cette passion dévorante les entraîna sur des chemins incertains, qui se confondent avec les ultimes soubresauts d’une Luftwaffe à l’agonie, en quête de solutions extrêmes pour inverser le cours de la Seconde Guerre mondiale.
+ Le programme « BI »
Les chasseurs à réaction de Berezniak et Isaïev
Au début des années 1930, deux organismes se consacrent au développement de moteurs-fusées à carburants liquides en URSS : le GIRD (Groupe de recherches sur la propulsion par réaction) et le GLD NII (Laboratoire de la dynamique des gaz). En 1933, pour concentrer toutes les études sur ce nouveau mode de propulsion aéronautique, ils fusionnent en un seul et même organisme : le RNII, ou Institut de recherches scientifiques sur les moteurs à réaction. En résulte le premier avion soviétique propulsé par « réaction », qui décolle le 28 février 1940 [...]
À cette époque, Alexander Yakovlevitch Berezniak est aérodynamicien au sein de l’OKB du professeur V.K. Bolkhovitinov. Il est ami avec Isaïev, qui travaille à la mise au point du moteur-fusée D 1 A 1100 de 1 100 kg de poussée avec Douchkine, Pallo, Chtokolov et Cheptitski, qu’ils destinent à un missile lourd. Mais en apprenant son existence de la bouche même d’Isaïev, Berezniak entrevoit la possibilité de créer un petit chasseur de zone en s’appuyant sur un cahier des charges émis le 12 juillet 1940 pour stimuler les recherches aéronautiques autour de ce concept de propulsion considéré comme « révolutionnaire ». À partir de la fin du mois d’avril 1941 et pendant deux mois, les deux hommes définissent le « Projet G » et le soumettent à l’appréciation de Bolkhovitinov, qui a déjà compris que l’avenir de l’aviation réside dans la propulsion par réaction. Après examen de l’avant-projet, Bolkhovitinov conclut que : « Ce projet est bien né. Foncez ! » Il supervise la progression des travaux de Berezniak et Isaïev et, pour s’assurer de tous les atouts, présente le « Projet G » au NKAP et à Staline lui même, sachant l’intérêt particulier que ce dernier porte à l’aviation. Le programme sera rebaptisé « BI » part la suite.
+ Forteresses du Pacifique
Lundi 8 décembre 1941
Les débuts opérationnels du B-17 Fortress sont pour le moins catastrophiques, mais la faute en incombe moins à l’avion lui même qu’à l’incurie d’officiers généraux qui n’ont pas su faire la différence entre exercices de temps de paix et état de guerre.
+ Jagdgeschwader 77
Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 8e partie
La JG-77 est l’une des rares Geschwader dont les trois Gruppen ont longtemps combattu ensemble. Uniquement équipée en Bf 109, elle a traîné ses guêtres sous toutes les latitudes, de la Norvège à l’Afrique du Nord, en passant par l’Italie et la Crimée, souvent dans les secteurs les moins favorables à l’établissement de gros palmarès. C’est la raison pour laquelle elle a été la moins récompensée (28 Ritterkreuze, 7 « Feuilles de chêne », 2 « Glaives » et 1 « Diamants ») de toutes les escadres ayant combattu du premier au dernier jour de la guerre ; aucun de ses membres n’a reçu plus de deux décorations successives en son sein.
+ Les avions de combat français
Le Morane 406 - 1ère partie
Comparable au Hawker Hurricane britannique, le Morane-Saulnier MS.406 est un avion de transition entre les biplans des années trente et les monoplans entièrement métalliques. Il tient des premiers par sa construction classique, essentiellement à base de tubes d’acier entoilés, et des seconds par l’incorporation d’innovations, comme un train rétractable, une cabine fermée, des volets de courbure et une hélice à pas variable. Sa production, qui dépasse les 1 000 exemplaires, en fait le modèle le plus construit en France depuis 1919. Il semble désormais peu probable que ce record soit jamais un jour dépassé…