Aérojournal n°31
La dissuasion à la française
Naissance des Forces aériennes stratégiques (1964-1976)
Au sommaire du n°31 - Octobre/Novembre 2012
+ La dissuasion à la française
Naissance des Forces aériennes stratégiques (1964-1976)
+ Les « soucoupes volantes » du IIIe Reich
Vrai ? Faux ?
+ Jagdgeschwader 53
Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 6e partie
+ Ernst Udet
« Pilote du diable »
+ Le Dassault Flamant
Le service en outre-mer (1950-1963) / 2e partie
+ L'actualité de l'aéronautique
Voir au-delà de l’horizon - Drones tactiques, potentiel et contraintes
+ Couleurs du monde
Curtis P-40
+ Recensions
Octobre - Novembre 2012
Au sommaire du n°31 - Octobre/Novembre 2012
+ La dissuasion à la française
Naissance des Forces aériennes stratégiques (1964-1976)
Quand Charles De Gaulle, président de la République, signe le décret n° 64 46 du 14 janvier 1964 relatif à la création des Forces aériennes stratégiques, il concrétise un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique. Il officialise ainsi son vœu personnel d’une « indépendance nationale » au travers de sa force de frappe, afin de redonner à la France « le rang qui est le sien », qu’il lance à la face du monde le jour où il annonce le retrait de la France de l’OTAN – une grande illusion, quand on sait que cette indépendance n’aurait jamais pu exister ni perdurer sans l’aide active des États Unis.
Un avion va incarner la « dissuasion à la française » à lui seul : le Mirage IVA, un appareil d’une haute technologie « made in France », mais dont l’emploi opérationnel sera toujours tributaire du concours de l’OTAN et des Américains.
+ Les « soucoupes volantes » du IIIe Reich
Vrai ? Faux ?
Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux témoignages de pilotes ou d’équipages des forces aériennes anglo-américaines attestent du phénomène des « FooFighters » (chasseurs fantômes), objets volants non identifiés sphériques, lumineux, à la vitesse prodigieuse. Celui ci reste inexpliqué mais est parfois attribué à des prototypes d’armes nouvelles, allemandes (surnommés « Kraut meteors ») ou même soviétiques. Les services de renseignements anglophones, dès la guerre terminée, enquêtent sur la réalité de ces engins volants, et à partir du début des années 1950, des publications émergent, faisant état de l’existence de tels aéronefs.
+ Jagdgeschwader 53
Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 6e partie
La JG 53 a combattu de bout en bout sur Bf 109. Entre 1942 et 1944, elle a fait le plus gros de sa carrière en Méditerranée, tant en Sicile qu’en Afrique du Nord et en Italie. Elle doit son surnom à son insigne : un as de pique. La JG 53 fait partie des Geschwader les moins récompensées, avec seulement 29 Ritterkreuze, 5 Feuilles de chêne et aucune décoration plus prestigieuse, malgré des résultats largement supérieurs à ceux des escadres ayant connu un parcours assez proche.
+ Ernst Udet
« Pilote du diable »
De toutes les personnalités militaires du III. Reich, celle d’Ernst Udet est probablement la plus étonnante et sûrement celle qui a été le moins à sa place dans la Wehrmacht. Deuxième as allemand de la Première Guerre mondiale, Udet quitte l’armée en 1918 avec le grade d’Oberleutnant et entreprend une carrière civile riche en rebondissements. C’est sur l’insistance de Göring qu’il rejoint la Luftwaffe en 1936, au sein de laquelle il joue un rôle important comme responsable des fabrications aéronautiques du Reich. Mais il commet un certain nombre d’erreurs qui ne lui sont pas pardonnées. Victime des rivalités agitant l’entourage de Göring, il est progressivement marginalisé et quitte la scène tragiquement à la fin de l’année 1941.
+ Le Dassault Flamant
Le service en outre-mer (1950-1963) / 2e partie
Pendant un peu plus de douze ans, le Flamant, dans toutes ses versions, va être intensément utilisé en outre mer, principalement sur le continent africain, où la France possède encore de nombreuses colonies réparties partout, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Afin d’assurer la présence française dans ces territoires, furent créées, dans les mois suivants la Seconde Guerre mondiale, quatre escadrilles de police et de sécurité (EPS) : EPS 1/81 à Bizerte Sidi-Ahmed (Tunisie), EPS 2/82 Niger à Bamako (Mali), EPS 1/82 Arras à Pointe-Noire (Congo) et EPS 2/82 Béthune à Ivato (Madagascar). De multiples missions sont dévolues à ces escadrilles : liaison des commandements, coopération avec l’armée de Terre, livraison directe ou par parachutage de provisions, de médicaments nécessaires à la vie et à la bonne santé des populations et de matériels variés. En complément de ces activités sont effectués des relevés topographiques par des missions « photos », des évacuations sanitaires et des recherches en mer ou sur la terre ferme. Les escadrilles d’outre mer (EOM) remplaceront, à compter de la mi 1947, les EPS.
+ L'actualité de l'aéronautique
Voir au-delà de l’horizon - Drones tactiques, potentiel et contraintes
En 2003, dans le cadre de l’opération « Iraqi Freedom », les forces américaines sur le terrain déploient pour la première fois des drones tactiques d’observation. L’expérience au combat de ce matériel complètement nouveau révèle des contraintes importantes. Mais par la variété de leurs missions et leur facilité d’emploi, les drones tactiques présentent un immense potentiel d’applications militaires et civiles.