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Aérojournal n°30 - Les cavaliers de l'apocalypse - Les bombardiers stratégiques de la Guerre Froide
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Aérojournal n°30

Les cavaliers de l'apocalypse

Les bombardiers stratégiques de la Guerre Froide

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Au sommaire du n°30 - Août/Septembre 2012

+ Les cavaliers de l'apocalypse
Les bombardiers stratégiques de la Guerre Froide

+ Corsair du Pacifique
Le captain Bob Wilson, pilote à la VMF-222

+ Jagdgeschwader 52
Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 5e partie

+ Robert Ritter Von Greim
Le dernier maréchal de la Luftwaffe

+ Défendre Belgrade !
Le combat désespéré des chasseurs IK-3 contre la Luftwaffe

+ Le prix d'une guerre
Les US Army Air Forces en guerre

+ Le Dassault Flamant
1ere partie

+ L'actualité de l'aéronautique
La faucheuse a le bras long / Drones américains, les nouveaux usages

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Au sommaire du n°30 - Août/Septembre 2012

+ Les cavaliers de l'apocalypse

Les bombardiers stratégiques de la Guerre Froide

6 août 1945, un Boeing B‑29 Superfortress survole la ville japonaise d’Hiroshima. Quelques instants plus tard, le bombardier « Enola Gay » fait entrer de plain-pied le monde dans l’ère atomique en larguant « Little Boy ». Son explosion dévaste 60 % de la cité et démontre la toute-puissance d’une bombe qualifiée ultérieurement d’arme de destruction massive. De fait, le couple B‑29/bombe A assure la prédominance des États-Unis dans le domaine militaire. Une « domination » que l’URSS fait voler en éclats le 29 août 1949, en procédant au test de sa première arme atomique dans le Kazakhstan. Posséder le feu nucléaire n’est pourtant pas une finalité en soi, car faute de vecteur pour le lancer, sa puissance est à relativiser, d’autant que les premières bombes sont des plus massives et nécessitent donc des avions performants pour être convoyées sur une cible. Toutefois, Moscou n’est pas en reste, en alignant, dès 1947, un bombardier lourd stratégique. Commence alors une course à l’armement entre les deux superpuissances atomiques, destinée à prendre l’ascendant sur l’arsenal ennemi.

+ Corsair du Pacifique

Le captain Bob Wilson, pilote à la VMF-222

L’escadrille de chasse VMF‑222 est constituée aux États-Unis le 1er mars 1942, sous le commandement du Major Max Volcansek. Équipée de chasseurs F4U‑1 Corsair, elle est envoyée dans un premier temps à Midway en mai 1943, où elle demeure jusqu’en juillet, avant de repasser par Hawaï pour embarquer sur un navire à destination du Pacifique Sud via la Nouvelle-Calédonie et finalement rejoindre la base d’Espiritu Santo, dans l’archipel des Nouvelles-Hébrides. Début septembre 1943, l’escadrille est envoyée en zone d’opérations et se trouve basée à Munda, en Nouvelle-Géorgie, dans l’archipel des îles Salomon, où elle effectue son premier tour de combat. La première campagne opérationnelle s’achève quelques semaines après, et les pilotes sont envoyés à Sydney, en Australie, pour une semaine de repos. Le 4 novembre 1943, le Major Alfred N. Gordon prend le commandement de l’unité. Mi‑novembre 1943, l’escadrille se voit transférée sur l’île de Vella Lavella, dans la partie occidentale de l’archipel des îles Salomon, pour son deuxième tour de combat. Elle retrouve alors la célèbre escadrille VMF‑214 du Major Grégory « Pappy » Boyington. Le 17 décembre 1943, la VMF‑222 participe au premier raid de chasseurs au‑dessus de la base aéronavale japonaise de Rabaul, en Nouvelle-Bretagne.

+ Jagdgeschwader 52

Les escadres de chasse de la Luftwaffe - 5e partie

Véritable « brigade de pompiers », la JG 52 est envoyée en ordre dispersé sur tous les points chauds du front de l’Est, là où l’aviation soviétique est la plus nombreuse. Et quand le gibier est abondant, les chasseurs se régalent : elle sera responsable à elle seule de la destruction de près d’un quart des avions que les Soviétiques admettent avoir perdus pendant la guerre. La JG 52 est l’escadre de tous les records : record du nombre de victoires et record du nombre d’as (32 pilotes ont dépassé les 100 victoires), y compris l’as des as, toutes nations et toutes périodes confondues. Elle sera la seule à voir deux de ses membres décrocher la plus haute décoration du III. Reich : les Diamants ; par ailleurs, 55 se verront attribuer la Ritterkreuz, 13 les Feuilles de chêne et 6 les Glaives.

+ Robert Ritter Von Greim

Le dernier maréchal de la Luftwaffe

Robert Ritter von Greim présente un profil assez semblable à celui de son compatriote bavarois Herr Ferdinand Schörner. Comme ce dernier, il se distingue pendant la Première Guerre mondiale et obtient la très prestigieuse Croix « Pour le Mérite ». Il commande sans interruption sur le front de l’Est, du déclenchement de l’opération « Barbarossa » jusqu’en avril 1945, obtenant des succès significatifs. Admirateur de Hitler et du Régime, Greim reçoit, comme Schörner, le commandement suprême de son Arme et le grade de Generalfeldmarschall dans les derniers jours de la guerre, ultime récompense à une époque où Hitler, trahi par ses proches, se retourne vers les combattants du front sur lesquels il reporte sa confiance.

+ Défendre Belgrade !

Le combat désespéré des chasseurs IK-3 contre la Luftwaffe

Lorsque les forces de l’Axe attaquent la Yougoslavie à l’aube du 6 avril 1941, elles lancent leurs escadres aériennes bombarder les points stratégiques de la Serbie. La Luftflotte 4, qui opère à partir de terrains d’aviation roumains, a Belgrade pour objectif. La défense de la capitale est assurée par deux groupes de chasse : le 32e, doté de Bf 109, et le 51e, équipé de Bf 109 et d’Ikarus-Rogozarski IK‑3, seul chasseur de conception nationale capable de tenir tête aux agresseurs. Ce sont les combats de cet aéronef que nous allons évoquer ici.

+ Le prix d'une guerre

Les US Army Air Forces en guerre

Imaginez un instant que vous êtes le commandant en chef d’une grande force aérienne et que celle‑ci a conquis la suprématie sur toutes ses rivales, alliées ou ennemies. Cela ne s’est pas fait en un jour ni sans douleur. Votre chef d’état-major dépose une note sur votre bureau : « Les pertes du mois écoulé, mon général. » Votre regard se porte sur la dernière ligne : « Voyons… 331 morts et 308 avions détruits. Ça fait 11 hommes et 10 avions par jour ! » Votre chef d’état-major n’en semble pas trop alarmé : « Vous savez, mon général, c’est dans la fourchette habituelle. » Vous reposez le document et fixez votre interlocuteur : « Oui, bien sûr, c’est encore supportable. Mais j’aimerais que l’on puisse diminuer les pertes en bombardiers. Ça commence à faire beaucoup, je trouve. »
« Nous nous y employons, mon général, répond‑il. Mais il est triste de penser que 10 jeunes hommes encore en vie aujourd’hui seront morts demain. » Vous basculez en arrière dans votre grand fauteuil en cuir : « Vous savez bien que c’est le prix à payer pour le boulot que nous avons à faire. Maintenant, passons aux pertes au combat outre‑mer… »

+ Le Dassault Flamant

1ere partie

Lors de la prise de fonction du nouveau ministre de l’Air, Charles Tillon, le 10 septembre 1944, la France, encore que partiellement libérée mais reprenant son destin en main, se retrouve, tant pour l’aviation civile que militaire, sans avion de transport moderne. Elle a à sa disposition des appareils démodés ou de conception étrangère : Caudron C.445 Goéland, Junkers Ju 52/3m (alias AAC‑1), Si 204 D (alias Nord NC 701), pour ceux construits pour l’occupant et dont la construction en série est maintenue, ou encore de conception britannique avec les Handley-Page Halifax B. VI, anciens des « groupes lourds » Guyenne et Tunisie, déclassés en avions de transport.

+ L'actualité de l'aéronautique

La faucheuse a le bras long / Drones américains, les nouveaux usages

Depuis 2007, les forces américaines en Irak et en Afghanistan font une utilisation sans cesse croissante de drones. Après avoir accompagné en 2008 le « Surge » voulu par le général Petraeus et le président Bush, les Unmanned Aerial Vehicles (UAV pour véhicules aériens non pilotés) sont devenus une composante essentielle du combat des armées coalisées à travers le monde. Mais leurs missions se sont diversifiées.