Aérojournal n°26
Jagdgeschwader
Les escadres de chasse de la Luftwaffe
Au sommaire du n°26 - Décembre 2011/Janvier 2012
+ Jagdgeschwader
Les escadres de chasse de la Luftwaffe
+ La sauterelle...
... et le bâton de berger
+ Les avions de combat français
Le Potez 63.11 / 2e partie
+ Le n°451 (RAAF) Squadron
Le mal-aimé
+ Les envahisseurs
sur le sentier de la guerre
+ Maurice Boyau
De la mêlée à la première ligne
Au sommaire du n°26 - Décembre 2011/Janvier 2012
+ Jagdgeschwader
Les escadres de chasse de la Luftwaffe
Retracer l’historique des Jagdgeschwader de la Luftwaffe présente une difficulté majeure : ces escadres sont tout sauf homogènes. À l’inverse de leurs équivalents britanniques et américains, elles ne constituent pas des groupements tactiques, car cette responsabilité est confiée à un échelon supérieur (Fliegerkorps et Fliegerdivision). La Geschwader est même souvent dessaisie de la gestion administrative de « ses » Gruppen. Même le Gruppe, qui représente l’unité de base de la chasse allemande, voit parfois ses Staffeln éclatées sur différents aérodromes, voire former des détachements sur d’autres théâtres d’opérations. Il n’est pas rare qu’un Gruppe se batte en Russie, un autre en France et le troisième en Méditerranée. Le contrôle que pouvait exercer le Geschwaderkommodore sur ses groupes était alors purement théorique. D’ailleurs, dans certains cas, celui-ci s’est contenté de commander... son propre Stab.
La Geschwader n’est qu’une réminiscence du temps de paix, où tout était propre et carré, où tous ses groupes stationnaient sur la même base. La guerre sur plusieurs fronts perturbera cette belle ordonnance, au point que l’on peut se poser la question de l’utilité de ce type d’organisation.
+ La sauterelle...
... et le bâton de berger
Après son échec cuisant devant Kasserine pendant la campagne de Tunisie, fin février 1943, la Third Army Division, unité appartenant à la 7th Army du général Patton, est repliée au Maroc pour être reconstituée et parfaire son entraînement. Le général Lucian Truscott Jr., qui vient d’en prendre le commandement, organise des exercices combinés entre l’infanterie et l’artillerie lourde. Rattachée à cette division, se trouve une petite formation d’observation équipée de L-4B Grasshopper (sauterelle), version militaire du fameux Piper Cub, et commandée par le Captain Brenton Devol. Au début du mois de mars, celui-ci convoque le 2nd Lieutenant Alfred W. Schultz et lui donne un ordre pour le moins insolite : « Allez me bombarder ces moutons ! ». « Schultzie » raconte lui-même la suite...
+ Les avions de combat français
Le Potez 63.11 / 2e partie
Comme indiqué dans l'épisode précédent, les premiers Pz 63.11 sont livrés au 14e Groupe aérien autonome à la mi-septembre 1939. Il est prévu de transformer, par ordre de priorité, les groupes de « grande reconnaissance », opérant au profit de l’état-major général de l’armée de l’Air (EMGAA), puis les groupes de reconnaissance et, en bas de liste, les GAO (groupes aériens d’observation).
+ Le n°451 (RAAF) Squadron
Le mal-aimé
Créé dans l’urgence pour épauler la RAF en délicate posture en Afrique du Nord, le « 451 » embarrassera plus l’état-major britannique qu’autre chose et se verra surtout affecté aux tâches subalternes dans des secteurs où il ne se passe rien ! Les Australiens n’en accompliront pas moins leur tâche avec zèle et efficacité, remportant même plusieurs victoires aériennes.
+ Les envahisseurs
sur le sentier de la guerre
Connu sous le nom d'Invader en Méditerranée et sous celui d’Apache en Birmanie, le North American A-36 Mustang a été sans aucun doute le bombardier en piqué le plus apprécié de l’USAAF. Bien qu’engagé en nombre réduit, il a démontré une grande polyvalence et a contribué à faire émerger le concept de chasseur-bombardier multi-rôle, auquel il ne survivra pas pour différentes raisons, mais il constituera le trait d’union avec le Republic P-47.
+ Maurice Boyau
De la mêlée à la première ligne
Sportif émérite et capitaine de l’équipe de France de rugby avant la Grande Guerre, Maurice Boyau ne tarde pas à se faire remarquer pour ses talents de pilote de chasse dès qu’il rejoint la SPA 77, « l’escadrille des sportifs ». Cinquième as officiel français avec 35 victoires homologuées, il disparaît mystérieusement quelques semaines avant l’armistice.