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Aérojournal HS n°26 - Grumman F6F Hellcat
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Aérojournal HS n°26

Grumman F6F Hellcat

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Avec plus de 12 000 exemplaires sortis des usines Grumman de 1942 à 1945, le F6F Hellcat s’est imposé comme un acteur de premier plan lors de la guerre du Pacifique. Sans être techniquement révolutionnaire, ce monomoteur avait toutes les qualités requises pour veiller sur la sécurité de la flotte, mais aussi en devenir le bras armé : puissant, robuste, fiable, évolutif, l’avion a su remplir ses missions et bien souvent ramener ses pilotes au bercail, malgré parfois des dégâts d’importance. Des CAP montées au-dessus des « Flat Tops », en passant par les raids de chasseurs-bombardiers, jusqu’à la chasse de nuit, le Hellcat a été la cheville ouvrière de la Navy dans sa stratégie de reconquête face aux Japonais !

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Grumman F6F Hellcat

Le Grumman F6F Hellcat, littéralement le « chat des enfers », a été produit entre 1942 et 1945 à 12 275 exemplaires, essentiellement en deux versions. Il s’est illustré dans le Pacifique, où son entrée en service à la mi-1943 correspond au passage à l’offensive de l’US Navy. Un mouvement qui ne connaîtra plus de trêve jusqu’à la capitulation japonaise signée deux ans plus tard, en baie de Tokyo.

À son bord, les pilotes de la Navy et du Marine Corps ont réalisé plus de 66 500 sorties et revendiqué la destruction en vol de 5 163 appareils ennemis. Dans le même temps, la Fleet Air Arm britannique, qui a elle aussi été dotée d’un peu plus d’un millier de Hellcat, en revendique une soixantaine.

Ces chiffres impressionnent, mais ils occultent pourtant l’essentiel au sujet de ce chasseur atypique. Loin d’être un pur-sang, comme le P-51 ou le P-38, pas aussi évolué que le F4U, avec lequel il va partager les ponts et les hangars de la flotte, pas aussi performant que le puissant P-47, le F6F a pour principale qualité son incroyable solidité.

La vérité sur le « chat », c’est qu’il tient davantage du percheron que du félin ! Extrêmement robuste et bien armé, le F6F faisait en toutes circonstances le job qui lui était confié et il ramenait presque toujours son pilote. De ce point de vue, son ratio de perte au combat est tout à fait éloquent.

Des îlots de Micronésie aux fjords norvégiens, et du golfe du Lion à celui du Tonkin, grâce à une polyvalence à toute épreuve, cet appareil au charme bourru a écrit, jour après jour et nuit après nuit, l’une des pages les plus glorieuses de l’histoire mondiale de l’aviation embarquée. Cette page, la voici !