Batailles & Blindés n°67
Panzer Marsch!
Commander une Panzer-Division
Au sommaire du n°67 - Juin-Juillet 2015
+ DOSSIER : PANZER MARSCH!
Commander une Panzer-Division
+ Hasta la victoria siempre !
Les combats blindés durant l'affaire de la baie des Cochons
+ L'apocalypse à l'est !
La bataille de Moscou, 1re partie
+ Baptême du feu de la «Hitlerjugend» en Normandie
Retour d'expérience du Major Jürgensen
+ Les premiers chez Hitler !
Le Half-Track «Strasbourg», de Grussenheim à Berchtesgaden
+ Actu:
- XL et VBCI en Pologne
- Les matériels modernes de l'armée russe
Une impressionnante remise à niveau
+ Blindorama
Indes 1932 - 1945
Au sommaire du n°67 - Juin-Juillet 2015
+ Panzer Marsch!
Commander une Panzer-Division
Les Panzer-Divisionen ont remporté de grandes victoires tactiques tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs éléments viennent expliquer ces succès : la puissance de feu et la protection des chars alignés, une doctrine misant sur le combat interarmes lors des engagements, l’usage de la radio pour coordonner les mouvements des unités organiques, etc. Toutes ces prouesses tactiques ne peuvent être réalisées sans disposer d’outils conçus spécifiquement à cet effet, manœuvrés par un état-major d’officiers parfaitement rompus aux préceptes de la guerre mécanisée.
+ XL et VBCI en pologne !
Partis de France le 20 avril 2015 par voie ferrée, ce ne sont pas moins de quinze chars Leclerc qui ont été récemment déployés en Pologne, sur le grand camp d’entraînement de Drawsko Pomorskie, ce pour une durée de deux mois. Armé par le 12e régiment de cuirassiers d’Olivet, unité appartenant à la 2e brigade blindée, cet escadron à quatre pelotons va participer à une série d’exercices organisée par l’OTAN et baptisée « Puma 15 ».
+ Hasta la victoria siempre !
Les combats blindés durant l'affaire de la baie des Cochons
Dans les semaines qui suivent la prise de pouvoir de Fidel Castro à Cuba, les relations entre La Havane et le président Dwight D. Eisenhower, puis son successeur John F. Kennedy, se dégradent. En mars 1960, Einsenhower autorise la CIA à réfléchir aux moyens de chasser le Premier ministre Castro [il ne deviendra président qu’en 1976], dont le régime s’oriente de plus en plus ouvertement vers le communisme…
+ L'apocalypse à l'est !
La bataille de Moscou, 1re partie
La bataille de Moscou n’est pas simplement le coup d’arrêt qui permet aux Soviétiques, après des mois de défaites et de retraites, de stopper l’avance de la Wehrmacht ; elle consacre aussi l’échec définitif de l’opération « Barbarossa », le gigantesque plan d’invasion de l’URSS, et au-delà toute la stratégie hitlérienne de domination du bloc continental eurasiatique. Première véritable défaite des Panzer, cet affrontement constitue également le tombeau du « Blitzkrieg », ultime forme de l’art militaire allemand porté à son plus haut degré de technicité et de brutalité par une caste d’officiers orgueilleux et aveugles aux contraintes de la guerre moderne.
+ Baptême du feu de la «Hitlerjugend»
Retour d'expérience du Major Jürgensen
La 12. SS-Panzer-Division « Hitlerjugend » est la première division blindée de la Waffen-SS à monter en ligne dans la journée du 6 juin 1944, et son régiment de chars, le SS-Panzer-Regiment 12, connaît son baptême du feu dès les 7 et 8 juin. La division est reconstituée une semaine après la prise de Caen par les Alliés le 9 juillet 1944. Le commandant du premier bataillon de Panzer, le SS-Sturmbannführer Arnold Jürgensen, profite de cette période d’accalmie pour dresser un bilan de ces dernières semaines d’engagement. Son rapport, daté du 3 août 1944, rejoint les constats qui seront publiés ce même mois dans le bulletin d’information des troupes blindées.
+ Les matériels modernes de l'armée russe
Le 9 mai 2015, les Vooroujionnye Sily Rossiïskoï Federatsii (Forces armées de la Fédération de Russie) ont fêté le 70e anniversaire de la victoire sur le III. Reich. à cette occasion, la traditionnelle parade militaire organisée sur la célèbre place Rouge de Moscou a fait la part belle aux derniers engins, dont certains ne sont même pas encore entrés en service. En ces temps de tension avec la communauté internationale, notamment au sujet de l’Ukraine, le président Vladimir Poutine réalise là une démonstration de force « technologique » prouvant que, après une impressionnante remise à niveau de ses matériels, la Russie a les moyens de ses ambitions.
+ Les premiers chez Hitler !
Le Half-Track «Strasbourg"», de Grussenheim à Berchtesgaden
L’histoire du Half-Track n° 96760 baptisé « Strasbourg » commence le 20 janvier 1945 à Neunkirch, petit hameau situé au bord du canal du Rhône au Rhin. Ce jour-là, la 2e section de la 12e compagnie du IIIe bataillon du régiment de marche du Tchad reçoit des nouveaux matériels, parmi lesquels des Half-Tracks. Chef d’escouade dans cette section, le sergent Jean-Pierre Muller se voit attribuer l’un de ces engins. Après concertation avec ses hommes, il est décidé de lui donner un nom, comme cela est d’usage dans la 2e DB. Le choix se porte sur celui d’un camarade tombé précédemment au combat. Mais le commandement refuse cette solution, ne désirant pas que le nom d’un tué apparaisse sur un véhicule. Le semi-chenillé est donc finalement appelé Strasbourg [1], en souvenir de la grande victoire remportée par la 2e DB en novembre 1944 et à laquelle la 12e compagnie avait participé.