Batailles & Blindés n°64

Au sommaire du n°64 - Décembre 2014-Janvier 2015

+ Panzer-Grenadier

L'infanterie mécanisée allemande de la Seconde Guerre mondiale !

Indissociable des succès des Panzer au cours du « Blitzkrieg » de 1939 à 1942, puis de leurs combats défensifs jusqu’à la fin de la guerre, le Panzer-Grenadier constitue l’une des incontestables réussites du combat interarmes « à l’allemande », à l’échelle de la division blindée. Né de la réflexion doctrinale des années 1920‑30, il s’est imposé sur tous les champs de bataille comme l’un des acteurs incontournables de la Seconde Guerre mondiale : souplesse d’emploi, coopération avec les blindés, puissance de feu sont autant d’atouts sur lesquels Hugues Wenkin se penche dans cet article de fond.

+ Guerre civile en Syrie

Les vicissitudes d'une Arme blindée

Voilà plus de trois ans et demi que la guerre civile syrienne ensanglante le Moyen-Orient. Adrien Fontanellaz et Tom Cooper font le point sur ce sujet d’actualité, et plus particulièrement sur les combats impliquant l’Arme blindée syrienne, abordant ses forces et ses faiblesses. Entre engagements à contre-emploi, désertions, usure des hommes et du matériel, reprise en main avec l’aide de l’allié iranien, les chars de Bachar el‑Assad jouent les premiers rôles dans les opérations, mais également chez les insurgés de tous bords qui ont mis la main sur un butin important.

+ Une idée de Ka-Tsu

Quand les Japonais voulaient rééditer Pearl Harbor avec les blindés !

Le projet d’attaque blindée le plus farfelu de la Seconde Guerre mondiale a sans discussion possible germé dans l’esprit des amiraux japonais. La conception du blindé amphibie Type 4 Ka‑Tsu leur donne en effet l’idée d’attaquer l’atoll de Majuro servant de base navale aux escadres de porte-avions américains. Le plan est simple, convoyer sur place dix de ces Ka‑Tsu préalablement armés de torpilles (!) au moyen de sous-marins. Une fois dans le lagon, les blindés n’auraient plus qu’à torpiller les navires ennemis !

+ À l'épreuve du feu

Les raisons de la victoire de l'US Army dans les Ardennes

L’offensive allemande dans les Ardennes, en décembre 1944, fait souvent la part belle à la Wehrmacht, dont le sursaut a été à la mesure de la frayeur qu’il a provoquée au sein des états-majors alliés. Pourtant, cette bataille acharnée constitue aussi, et l’on a trop souvent tendance à l’oublier, une incontestable réussite pour l’US Army : esprit d’initiative, emploi judicieux des Task Forces blindées et unités du génie, rôle primordial de l’artillerie, rapidité de l’arrivée des renforts et des évacuations de dépôts par l’Ordnance Corps sont autant de raisons qui expliquent la victoire finale américaine dans le « Bulge ».

+ La Panzer-Lehr-Division en Normandie

De Saint-Lô au Westfall

Suite des malheurs de la 130. Panzer-Lehr-Division en Normandie. Des combats à l’ouest de Saint‑Lô à son repli vers le Westwall, l’unité d’élite de Fritz Bayerlein est soumise à la pression constante des Alliés, qui ne lui laissent aucun répit : attaques blindées, harcèlement permanent des « Jabos », matraquages par l’artillerie, les Anglo-Américains se déchaînent littéralement deux mois durant contre la Panzer-Lehr. Retour sur la vie et la mort d’une division allemande…

+ 2^e DB contre " Götz von Berlichingen "

Les combats d'Achen et de Gros-Réderching

L’opération « Nordwind », le dernier coup de dés d’Hitler à l’Ouest, surprend les troupes franco-américaines dans le nord de l’Alsace. La 2e DB subit le choc de la 17. SS-Panzer-Grenadier-Division « Götz von Berlichingen » et livre de durs combats à Achen et Gros-Réderching. François de Lannoy, témoignage à l’appui, revient sur cet engagement méconnu des 3 et 4 janvier 1945 opposant les hommes de Leclerc aux Waffen‑SS.