Batailles & Blindés n°63
Panzer
Les Allemands ont-ils fait les mauvais choix ?
Au sommaire du n°63 - Octobre-Novembre 2014
+ Panzer
Les Allemands ont-ils fait les mauvais choix ?
+ Rapatrier 500 000 hommes et 4 000 chars !
Il y a vingt ans tout juste, les soviétiques quittaient l'Allemagne
+ La fièvre de la chasse
La schwere Panzerjäger-Abteilung 521 sur la route de Stalingrad
+ Cache-cache mortel
Les canons antichars de l'infanterie américaine
+ Combats retardateurs sur le Dniepr !
La 23. Panzer-Division à Krivoï-Rog
+ «Legio Patria Nostra! »
Le 1er REC et le RMLE libèrent Colmar
+ Blindorama
Espagne 1936 - 1945
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Au sommaire du n°63 - Octobre-Novembre 2014
+ Panzer
Les Allemands ont-ils fait les mauvais choix ?
Deux fois favoris, deux fois perdants… Au début de chacune des guerres mondiales, les Allemands sont réputés disposer de la meilleure armée, des matériels les plus performants, des manufactures d’armes les plus avancées, du savoir-faire militaire le plus abouti. Chaque fois, avantage supplémentaire, ils attaquent les premiers et bénéficient donc de l’initiative. Pourtant, à deux reprises, l’Allemagne est vaincue. Mais quel est donc ce syndrome qui fait systématiquement pencher la fortune des armes dans le camp allié ? Les choix de l’Armée concernant le char de combat et sa doctrine d’emploi seraient-ils en cause ?
+ Rapatrier 500 000 hommes et 4 000 chars !
Il y a vingt ans tout juste, les soviétiques quittaient l'Allemagne
Été 1980, la Pologne est en pleine ébullition, Solidarnosc bat le pavé. À Moscou, tous les voyants virent au rouge vif. Outre le fait que les forces centrifuges n’y ont jamais été en odeur de sainteté, il est un détail de l’affaire qui fait passer des nuits blanches aux états-majors : et si les mutins se mettaient en devoir de couper les voies ferrées ?
+ La fièvre de la chasse
La schwere Panzerjäger-Abteilung 521 sur la route de Stalingrad
Contrairement aux autres armées, faute de disposer de matériels adéquats en nombre suffisant, la Wehrmacht n’hésite pas à envoyer au combat des prototypes construits à quelques exemplaires. Ainsi, afin de faire face aux chars soviétiques T‑34/76 et KV‑1, la schwere Panzerjäger-Abteilung (mot.) 521 aligne, le 15 mai 1942, le dernier « Dicker Max » encore en service et les deux « Sturer Emil » produits. Ces monstres font faire merveille dans la plaine du Don lors du Fall Blau.
+ Cache-cache mortel
Les canons antichars de l'infanterie américaine
S’il est notoire qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale, les chars américains souffrirent d’une puissance de feu inférieure à celle de leurs adversaires allemands, la constatation s’applique aussi aux canons antichars de l’infanterie. Avec un pouvoir de pénétration insuffisant pour les blindages frontaux des Tiger et Panther et une portée inférieure à celle de leurs 88 et 75 mm, les servants des canons antichars de l’infanterie américaine devaient faire preuve d’inventivité et d’un grand sens tactique, non seulement pour remplir leur mission, mais aussi pour survivre.
+ Combats retardateurs sur le Dniepr !
La 23. Panzer-Division à Krivoï-Rog
Depuis fin août 1943, l’Armée rouge est lancée dans une chevauchée vers le Dniepr : elle a réussi à former quatre solides têtes de pont au sud du fleuve le mois suivant, mais le fiasco des opérations aéroportées devant permettre d’en déboucher, fin septembre, a mis un coup d’arrêt aux progressions. Finalement, le 29 septembre, après la chute de Krementchoug, la Stavka intime l’ordre au général Koniev, commandant du Front de la Steppe, de prendre Krivoï-Rog depuis sa tête de pont de Mitchourine-Rog.
+ « Legio Patria Nostra ! »
Le 1er REC et le RMLE libèrent Colmar
La poche de Colmar, sur la rive occidentale du Rhin, a été formée en novembre 1944 lorsque la défense allemande des Vosges s’est effondrée après l’offensive du 6th US Army Group. La 1re armée française du général de Lattre de Tassigny, arrivant de Belfort, au sud, a alors libéré Mulhouse le 21 novembre et a atteint le Rhin à proximité de Bâle. De son côté, la 2e division blindée française a percé le front au nord des Vosges et a libéré Strasbourg le 23 novembre 1944.