Batailles & Blindés
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Batailles & Blindés n°123

Opération "Seelöwe"

Le plan allemand pour envahir l'Angleterre

Au sommaire du n°123 - Décembre 2024/Janvier 2025

+ Blindorama Israël
Tsahal, la meilleure armée du Moyen-Orient

+ Tenir à Cholm
105 jours dans l’enfer blanc

+ « Seelöwe »
Envahir Albion !

+ Le lance-roquettes multiple BM-21 Grad de 122 mm
L’héritier des Orgues de Staline

+ L’arme blindée tchécoslovaque
Tuée dans l’œuf !

+ Le général Olry
Le vainqueur oublié de 1940

+ Actualités
Valoriser la patrimoine militaire et industriel français
Des chars Leclerc pour Chypre ?
L’Australian Army met (enfin) la main sur ses M1A2 Abrams

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Au sommaire du n°123 - Décembre 2024/Janvier 2025

+ Blindorama Israël

Tsahal, la meilleure armée du Moyen-Orient

Mis en difficulté par l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, Tsva ha-Haganah le-Israël (Tsahal, Force de défense d'Israël) a depuis repris l’ascendant sur ses adversaires et mène une lutte féroce contre les forces terroristes du Hamas et du Hezbollah. Pour ce faire, l’Armée israélienne déploie des engins performants. Ces derniers ont été mis au point pour lui assurer une supériorité technologique susceptible de déjouer les armes, antichars notamment, utilisées par l’ennemi. 

+ Tenir à Cholm

105 jours dans l’enfer blanc

Début janvier 1942, l’Armée rouge est arcboutée sur ses positions après avoir bloqué in extremis l’offensive allemande contre Moscou. Dans le secteur de Leningrad, l’encerclement de la cité se fait de plus en plus dur pour la population sans pour autant qu’un camp ou l’autre ne prenne l’avantage. Contre l'avis de plusieurs commandants de l'Armée rouge, Staline ordonne alors de lancer une série d'offensives sur l'ensemble du front de l'Est. L’objectif de l’une d’elles (nommée « Toropets-Cholm ») est justement de dégager l’emprise faite sur Leningrad. Au sud du lac Ilmen, à la confluence des rivières Lowat et Kunja, se trouve la ville de Cholm. Dans ce paysage infini, seules deux routes principales s’y croisent et constituent les axes de circulation. Un va à Loknja, un important centre de transport, tandis que l’autre (Cholm-Staraya-Russa) est parfaite pour le transport de renforts au sud du lac Ilmen. D’immenses marécages jouxtent cette voie sur la gauche interdisant toutes manœuvres ; c’est pourtant dans ce secteur que vont pousser les Soviétiques, en ce début d’année 1942.

+ « Seelöwe »

Envahir Albion !

22 septembre 1940. Quelques mois seulement après la chute de la France, les Panzer foulent Trafalgar Square de leurs chenilles ; sur la tour de Londres endommagée par les combats, l’Union Jack est remplacé par la bannière à croix gammée. Démarrée quelques semaines plus tôt, l’opération « Seelöwe », l’invasion de l’Angleterre, est un succès : l’Allemagne nazie est en effet parvenue à mener à bien la seconde plus grande invasion par voie maritime de ce pays insulaire – la première étant celle de Guillaume le Conquérant, en 1066. Cependant, ce scénario ne s’est jamais déroulé… Ou du moins, pas totalement. La bataille d’Angleterre – celle dans les airs – n’a débouché que sur une défaite allemande et une hémorragie pour la Luftwaffe, la RAF conservant la prédominance dans le ciel britannique. Sans cette maîtrise ni celle des mers, déclencher l’opération « Seelöwe » était illusoire. Voici, en détail, l’histoire mais aussi les paradoxes de ce projet fou de l’Allemagne nazie, abandonné à la fin de l’année 1940.

+ Le lance-roquettes multiple BM-21 Grad de 122 mm

L’héritier des Orgues de Staline

Les premières phases de « l’opération spéciale », déclenchée par la Russie en février 2022, annonçaient une spectaculaire guerre de mouvement où les chars et les véhicules blindés joueraient un rôle essentiel. Cependant, une fois les premières offensives stoppées, l’artillerie reprit très vite sa place et parmi les dizaines de matériels déployés par les forces russes, le lance-roquettes multiple (LRM ou MLRS en Anglais-Multi Launch Rocket System) se distingue, notamment le BM-21 Grad. Utilisée en complément des canons et obusiers classiques (artillerie tractée ou canons automoteurs), cette arme offensive et de saturation par excellence permet d’appliquer à un endroit précis du front un puissant tir de concentration en quelques minutes et de détruire le matériel ou les postions de l’adversaire. Le son strident qui accompagne l’arrivée des roquettes et l’explosion simultanée de celles-ci créent également un indéniable effet de surprise sur l’ennemi.

+ L’arme blindée tchécoslovaque

Tuée dans l’œuf !

Née des cendres de l’empire austro-hongrois en 1918, la Tchécoslovaquie s’élève très vite comme un des États d’Europe centrale les plus développés économiquement. Par ailleurs, le tissu industriel dont elle a hérité s’avère être un avantage non négligeable par rapport à ses voisins dans une région où les tensions sont toujours aussi importantes lors de l’entre-deux-guerres. Plusieurs usines d’armements, fortes de leurs succès passés comme Škoda, vont alors être mises à contribution par Prague pour développer les forces armées du pays et notamment sur le plan des véhicules blindés. Il en découlera plusieurs séries de chars modernes pour l’époque… avant que cette aventure ne connaisse un coup d’arrêt à partir de l’annexion des Sudètes en 1938 et la partition de la jeune Tchécoslovaquie un an plus tard par les forces allemandes.

+ Le général Olry

Le vainqueur oublié de 1940

Polytechnicien, artilleur, René Olry (1880-1944) allie à des capacités intellectuelles hors du commun une volonté sans faille. Durant toute sa carrière il impressionne ses chefs successifs. Un de ceux-ci, le général Serrigny ne le qualifie-t-il pas de « plus belle intelligence que j’ai rencontrée ». Au début des années 1930 il devient LE spécialiste français des opérations en montagne. À partir de 1935 il commande la 29e division d’infanterie alpine à Nice puis deux ans plus tard la 15e région militaire à Marseille. À la mobilisation de septembre 1939, il prend la tête du 15e corps d’armée chargé de défendre les Alpes-Maritimes puis il devient, fin octobre 1939, commandant de l’armée des Alpes. Si l’Italie affiche sa non-belligérance, cela n’empêche pas Olry de se préparer intensément au conflit, instruisant ses unités avec rigueur et opiniâtreté, échafaudant des hypothèses et préparant des plans de manœuvre. Finalement, lorsque Mussolini déclare la guerre à la France le 10 juin 1940, l’armée des Alpes, pourtant dotée de moyens réduits, est prête au combat. Les 15 jours suivants, les Italiens auxquels se joignent les Allemands à partir du 21 juin, tentent de percer le dispositif français mais sans succès. Max Schiavon, docteur en Histoire, spécialiste des élites militaires et de la bataille des Alpes, déjà auteur de 23 livres, publie la première biographie du général Olry dont nous vous proposons deux extraits (dont les notes infrapaginales ont volontairement été supprimées).

+ Actualités

Valoriser la patrimoine militaire et industriel français

Des chars Leclerc pour Chypre ?

L’Australian Army met (enfin) la main sur ses M1A2 Abrams