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Batailles & Blindés n°124
"Norwind" : l'offensive oubliée
Au sommaire du n°124 - Février/Mars 2025
+ Blindorama Corée du Sud
Le spectre de la guerre atomique
+ Rybalko
Le fossoyeur de la Wehrmacht
+ « Nordwind »
L’offensive oubliée
+ Le GTV à Marckolsheim
La 2e DB en Alsace
+ Dernier coup de griffe allemand en Tunisie
La Division « von Manteuffel » au combat
+ Krasny Bor
Des Espagnols face à la vague rouge
+ Un lieutenant avec les chars
La 1ère DCR dans la tourmente de 1940
+ Actualités
Un FT au Japon… et la passion des blindés
La Suède commande 44 Leopard 2A8
Clap de fin pour le M1 Abrams ?
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Au sommaire du n°124 - Février/Mars 2025
+ Blindorama Corée du Sud
Le spectre de la guerre atomique
La Corée du Nord et la Corée du Sud sont officiellement en guerre depuis le mois de juin 1950 puisqu’aucun accord de paix n’a jamais été signé entre les deux pays aux régimes politiques diamétralement opposés. Après la signature d’un cessez-le-feu en 1953, les deux nations ont considérablement renforcé leur potentiel terrestre, mais le rapport de force a été totalement bouleversé par l’essai d’une arme atomique nord-coréenne le 9 octobre 2006. Depuis, Pyongyang a accentué son programme nucléaire tout en développant des vecteurs à longues portées tandis que Séoul continue la montée en puissance de son arsenal classique en misant sur le tout technologique pour contrer, entre autres, l’artillerie adverse.
+ Rybalko
Le fossoyeur de la Wehrmacht
« Dès le premier jour de notre offensive, l’agressivité sera le maître-mot de nos actions. » Cette citation et les caractéristiques physiques de son auteur peuvent amener à confondre ce dernier avec Joukov, le maréchal le plus connu de l’Armée rouge. Pourtant, si Pavel Semyonovitch Rybalko est un subordonné de Koniev (le grand rival de Joukov), il s’inscrit comme un des généraux soviétiques les plus doués aux commandes d’une grande unité blindée. C’est à la tête de la 3e armée blindée – qui deviendra « de la Garde » en mai 1943 – pendant près de trois ans qu’il va mener les plus durs combats de l’Armée rouge (jusqu’à la capture de Berlin), mais aussi faire preuve de son acuité tactique et de sa compréhension aiguë de l’art de la guerre mécanisée. Réduire la carrière de Rybalko à ses succès est cependant une erreur, car c’est aussi un officier qui a su apprendre de ses erreurs sanglantes au début du conflit…
+ « Nordwind »
L’offensive oubliée
En ce 31 décembre 1944, deux jeunes officiers de la 44th Infantry Division installée entre Sarreguemines et Rimling (à l’est de la Lorraine) décident d’aller inspecter les foxholes en avant de leurs positions. Officieusement, il s’agit plutôt de fêter le nouvel an avec les « gars » qui montent la garde, mais il est nécessaire de maintenir les apparences coûte que coûte ! Alors que les GIs échangent des plaisanteries, une explosion toute proche se fait entendre peu avant minuit, suivie par des cris de douleur et l’apparition d’une fusée éclairante au-dessus de leur position. Ce feu d’artifice improvisé, suivi de rafales de mitrailleuses, marque en fait l’attaque allemande pressentie par les stratèges alliés. Après l’enlisement de « Wacht am Rhein », c’est au tour de l’opération « Nordwind » de démarrer à plusieurs centaines de kilomètres au sud-est de Bastogne !
+ Le GTV à Marckolsheim
La 2e DB en Alsace
Après sa campagne éclair et la libération de Paris au sein de la Third Army du général Patton, la 2e DB de Leclerc, fer de lance de la France libre, reprend la route du front le 8 septembre avec l’Alsace en ligne de mire. La progression vers l’est ne sera toutefois pas de tout repos puisque la division livrera de durs combats à Dompaire face aux Panzer-Brigaden mais aussi à Baccarat puis à Sarrebourg ; ce n’est que le 23 novembre que Leclerc remplit son serment de Koufra et hisse le drapeau tricolore sur la cathédrale de Strasbourg. La 2e DB profite ensuite d’un léger répit avant de se jeter dans la mêlée pour contrer l’opération « Nordwind », notamment autour d’Achen et de Gros-Réderching. L’échec des offensives allemandes du début de l’année 1945 amène la division de Leclerc à retourner dans le giron de la 1ère Armée, alors occupée à résorber la dernière poche de résistance allemande autour de Colmar.
+ Dernier coup de griffe allemand en Tunisie
La Division « von Manteuffel » au combat
Au début de l’année 1943, la Division « von Broich » (traités par l’auteur dans Ligne de front n°101) parvient à mettre en échec les troupes alliées dans leur offensive vers Tunis – dont l’objectif est de couper les arrières de Rommel, alors en plein repli depuis la Cyrénaïque. Le 3 février 1943, l’Oberst von Broich reçoit l’ordre de prendre le commandement de la 10. Pz.Div. ; son poste est donc confié - par intérim - à l’Oberst Barenthin en charge du secteur nord-ouest. L’unité est placée sous les ordres de la Pz.Aok. 5 (von Arnim) et occupe toujours le nord de la Tunisie. L’Oberst von Manteuffel est désigné le 6 pour prendre le commandement de l’unité, qui va ainsi prendre le nom de Division « von Manteuffel ».
+ Krasny Bor
Des Espagnols face à la vague rouge
Février 1943. La neige tombe dru sur les environs de Leningrad, avec des températures frôlant les -20°C. Le siège de l’ancienne cité impériale a démarré début septembre 1941 lorsque les troupes germano-finlandaises sont parvenues à faire leur jonction. Incapables de prendre la ville rapidement, les forces de l’Axe vont donc s’astreindre à couper les lignes de communication et surtout empêcher la jonction entre l’Armée rouge et la garnison. Une opération lancée par la Stavka à l’été 1942 ne parvient pas à desserrer l’étau sur les défenseurs, même si le dispositif de l’Axe à l’est de la ville n’est profond que de 16 kilomètres seulement. Devant l’urgence de la situation, un nouveau plan est mis sur pied à la fin de l’année avec le nom de code « Étincelle »… Et, au début de l’année 1943, l’horizon s’éclaircit pour les Soviétiques. Les contre-attaques vont mener les Espagnols de la 250. Infanterie-Division (« División Azul ») à se confronter à la vague rouge autour du petit village de Krasny Bor.
+ Un lieutenant avec les chars
La 1ère DCR dans la tourmente de 1940
La défaite de 1940, véritable traumatisme dans la mémoire française est un sujet qui n’a pas terminé de faire débat. Et pour cause, toutes les archives, du moins celles qui n’ont pas été perdues ou détruites, n’ont pas délivré tous leurs secrets. Les témoins, s’il en reste encore quelques-uns vivants, n’ont également pas dit leur dernier mot. De nombreux tiroirs renferment en effet encore des liasses de documents, des carnets, des lettres, qui méritent d’être lus. Ce témoignage fait partie de ceux-là. Claude Peignot, jeune officier de réserve en 1940, raconte dans ses carnets sa guerre, sa propre campagne qu’il vit avec ses camarades du 5e BCP, régiment d’infanterie appartenant à l’une des meilleures grandes unités françaises, la 1ère DCR. Ce récit particulièrement vivant offre une nouvelle perceptive de cette terrible campagne de France, annoté et décrypté, afin d’offrir aux lecteurs une analyse et des éclaircissements. Les nombreux commentaires permettent de contextualiser le récit du héros ainsi que de mettre fin à quelques idées reçues encore tenaces. Le lecteur peut également s’appuyer sur une première partie consacrée aux différentes unités de Claude Peignot (régiment et division) ainsi que des rappels concernant le matériel utilisé au sein de ces entités. Il ne reste plus qu’à souhaiter une bonne lecture, aussi bien au néophyte qu’au passionné accoutumé au récit de campagne.