Batailles & Blindés n°24
Spécial Opération Barbarossa
Le temps des désillusions
EPUISE
Au sommaire du n°24 - Avril-Mai 2008
+ Les véhicules blindés italiens - 1910-1943
+ Spécial Opération Barbarossa : Unterseepanzer !
+ La 4. Panzer-division joue et perd à Kamenevo
+ Bolshoi Bashnei ! KV-1 et 2, les titans de Staline !
+ La « Magdeburger Division » déferle sur l’Ukraine !
+ Orages de feu sur les plaines russes
+ « Cuckoo », un drôle d’oiseau !
Au sommaire du n°24 - Avril-Mai 2008
+ Les véhicules blindés italiens - 1910-1943
Le Regio Esercito (Armée Royale italienne) commence à s’équiper de véhicules de combat dès les premières années du XXe siècle, les employant immédiatement dans des opérations militaires. Dès lors, leur développement ne connaît aucune interruption, en dépit d’une certaine lenteur et de résultats parfois décevants.
+ Spécial Opération Barbarossa : Unterseepanzer !
Si l’opération « Seelöwe », le débarquement de la Heer en Grande-Bretagne, n’a jamais représenté une véritable réalité pour l’Oberkommando des Heeres, Hitler voyant plus cette menace diffuse comme un moyen de pression sur les Anglais pour provoquer la chute de Winston Churchill, il n’en va de même pour les échelons subalternes de l’Armée allemande. En plus des indispensables engins de débarquement, les ingénieurs du Reich étudient les modifications à apporter aux Panzer pour leur permettre de s’affranchir du Channel, ou Kanal dans la langue de Goethe. Les Tauchpanzer venaient de naître.
+ La 4. Panzer-division joue et perd à Kamenevo
Orel, Mtsensk, Toula, Moscou ! Tous les officiers d’état-major de la Heeresgruppe « Mitte » ont les yeux rivés sur cet axe de progression lorsque les chars des 3. et 4. Panzer-Divisionen appuyés par la 10. Infanterie-Division (mot.) et l’Infanterie-Regiment (mot.) Groß-Deutschland, regroupés au sein du XXIV Armee-Korps, lancent leur attaque au matin du 30 septembre 1941.
+ Bolshoi Bashnei ! KV-1 et 2, les titans de Staline !
« Douche froide ». C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la rencontre des unités de la Panzerwaffe avec certains chars soviétiques. Lors de l’opération « Barbarossa », les Panzerschützen se heurtent en effet à des engins dont les cuirasses résistent sans difficulté aux canons des Panzer. Les KV-1 et 2 font partie de ces blindés que les Allemands qualifient de « monstrueux ». Lorsque les conditions nécessaires sont réunies, ils se révèlent être des adversaires quasiment impossible à détruire au point de presqu’en être invulnérables. Avec son tube court de 7,5cm, le Panzer IV, qui est le meilleur char en dotation au sein de l’Armée allemande en juin 1941, ne peut percer qu’une plaque d’acier de 35mm à 1 000 mètres. Des performances insuffisantes pour espérer venir à bout du blindage frontal des « lourds » soviétiques. Les succès locaux de ces chars frappent l’imaginaire des troupes allemandes au point de les transformer en monstres invincibles. En fait, seuls les canons antiaériens de 8,8cm ou les obusiers de 10,5cm œuvrant en tir tendu sont capables de les arrêter définitivement ! Et encore, ce n’est pas systématique... Les hommes de la 6. Panzer-Division (4. Panzergruppe, Heeresgruppe « Nord »), vont l’apprendre à leurs dépens dès le deuxième jour de leur engagement sur l’Ostfront.
+ La « Magdeburger Division » déferle sur l’Ukraine !
Le caractère idéologique de l’opération « Barbarossa », véritable croisade lancée par le Führer à l’Est, va faire que la propagande du Reich va s’employer à transformer des réalités martiales pas toujours favorables à la Wehrmacht en de véritables odes à la supériorité et à l’abnégation des troupes allemandes ; parfois, au point d’en être caricaturale. Et c’est ainsi que les soldats de l’Armée rouge seront systématiquement présentés comme des soudards à l’alcool facile, des incultes à la combativité émoussée, des sous-hommes aux traits asiatiques tout juste bons à violer des femmes et à commettre des massacres. Loin de ces considérations propagandistes, sur le terrain, dès les premières heures de la grande bataille, Landser et Panzerschützen vont découvrir une toute autre réalité, celle de soldats soviétiques déterminés à se battre – en y étant parfois « aidés » par les commissaires politiques de Staline – et jouissant d’un matériel pour partie supérieur au leur. Pour illustrer cet état de fait, suivons les Kampfgruppen de la 13. Panzer-Division dans leurs premières opérations en Ukraine occidentale. Une campagne qui sera tout, sauf une promenade de santé !
+ Orages de feu sur les plaines russes
Équipée de 42 engins chenillés, la Panzer-Abteilung (F) 101 est une unité hautement spécialisée, les chars lance-flammes nécessitant en effet des doctrines de combat spécifiques. Théoriquement dévolues à la lutte antichar ainsi qu’à la réduction des fortifications de campagne et autres points d’appui, les trois Panzer-Kompanien de la 101 sont déployées au sein de la Panzergruppe 3 lors de l’opération « Barbarossa ». Le nombre de Flammpanzer II n’étant toutefois pas suffisant pour l’équiper dans sa globalité, l’unité reçoit 25 Panzer II armés d’un canon de 2cm et cinq Panzer III 5cm kurz. Un char de commandement et des véhicules de liaison et de servitude complètent la dotation.
+ « Cuckoo », un drôle d’oiseau !
Parmi les nombreux véhicules allemands abandonnés, capturés plus ou moins intacts et réutilisés à leur profit par les Britanniques pendant la campagne d’Europe de l’Ouest de 1944-45, l’on compte nombre de voitures, de camions ou même de blindés légers. Mais il est un cas unique, celui d’un char, qui mérite que l’on s’y arrête : le Panther « Cuckoo » récupéré et remis en service par le 4th Coldstream Guards à l’automne 1944.