Batailles & Blindés n°37

Au sommaire du n°37 -Juin/Juillet 2010

+ Le Blindorama

L’Autriche 1918 - 1938

Jamais autant de pays n’ont été impliqués dans un conflit que lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, les petites nations, pourtant dotées elles aussi de moyens mécanisés, sont souvent injustement delaissées, raison pour laquelle nous avons décidé de créer cette rubrique dédiée aux blindés des nations belligérantes mineures ou neutres de la dernière guerre. Pour cet opus, penchons-nous sur le premier État à avoir fait les frais de la politique d’annexion de Hitler : l’Autriche.

+ La bataille de Kharkov : février - mars 1943

Manstein remporte la partie

Après l’évacuation de Kharkov par le SS-Panzer-Korps, von Manstein planifie une vaste opération destinée à détruire les armées soviétiques qui se sont imprudemment aventurées dans le secteur de Dniepropetrovsk. Cette violente contre-offensive, emmenée par les SS-Panzer-Grenadier-Divisionen et la Panzer-Grenadier-Division « Großdeutschland », va aboutir à la destruction de trois armées soviétiques et à la reconquête des villes de Kharkov et Bielgorod. Un véritable tour de force pour une armée que le monde croyait sur le déclin après la défaite de Stalingrad !

+ La « Hell on Wheels »

met la Sicile à feu et à sang !

Lorsque Patton débarque en Sicile, en juillet 1943, aux côtés des troupes de Montgomery, le premier a bien l’intention de « rabaisser son caquet » au second et de redorer le blason des soldats américains ; un blason terni lors de la campagne de Tunisie. Pour ce faire, le Californien dispose d’un outil puissant mais non encore aguerri : la 2nd Armored Division, connue sous le sobriquet de « Hell on wheels », « l’enfer sur roues »... En s’appuyant sur des archives inédites, Xavier Tracol dresse un portrait des opérations des Tankers, de Gela jusqu’à Palerme.

+ Les débuts du Panther à Koursk

La vision de Guderian

Dire que le Panther n’a pas brillé à Koursk est une réalité historique... Y ajouter que le baptême du feu du fauve lors de « Zitadelle » ne fut qu’un simple gâchis est, en revanche, erroné. De fait, cet engagement aura au moins eu un mérite évident : celui d’identifier, en conditions réelles de combat, les points faibles du nouveau char moyen de la Panzerwaffe. Et qui mieux que Heinz Guderian pouvait synthétiser ces axes d’amélioration et proposer des solutions concrètes ?

+ Juin 1940

Le 21e BCC au combat

S’il est une unité française qui a compté des engins arborant des livrées des plus chatoyantes, il s’agit bien du 21e bataillon de chars de combat. Cette formation, qui a connu un bref engagement au feu dans les Vosges en juin 1940, reste assez mal connue malgré tout l’intérêt que les photographes allemands lui ont porté à l’époque. Laurent Deneu nous livre une étude exhaustive sur l’historique, les peintures et les marquages des Renault R35 de ce bataillon de l’Armée française de 1940.

+ Le crépuscule de la Panzerwaffe

Les dernières unités blindées allemandes à l’Ouest

En 1945, la Wehrmacht fait flèche de tout bois pour freiner l’avance des troupes alliées qui pénètrent irrésistiblement au coeur du Reich. La Panzerwaffe jette alors ses dernières réserves dans la bataille, en constituant des unités blindées composées de chars d’instruction servis par des élèves-officiers, des Jeunesses hitlériennes, voire des mutilés. Encadrées par des vétérans de l’Ostfront, ces unités de circonstance vont cependant en faire voir de toutes les couleurs aux Alliés et ce ne sont pas les durs à cuire de la « Spearhead Division » qui diront le contraire !