Batailles & Blindés
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Batailles & Blindés HS n°3

L'épopée du 6e GRDI

 France : 14,90 € 
 Union européenne + Suisse : 18,90 € 
 Autres pays : 22,90 € 

Au sommaire du n°3 

+ 1935-1939 : le 6e GAM à Compiègne

+ Le 6e GRDI et la « Drôle de Guerre »

+ Mai 1940 : les combats de Stonne et du Mont-Dieu

+ Mai 1940 : la côte 276

+ Les combats de juin 1940

+ L'escadron d'Estrées

+ L'escadron Kaminski

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Au sommaire du n°3 

+ 1935-1939 : le 6e GAM à Compiègne

Le 1er octobre 1935, le 6e GAM voit le jour par la fusion du 3e escadron du 3e GAM de Paris avec le 3e escadron du 5e GAM de Lyon. Le chef d’escadrons Montjean en prend la tête avant d’être remplacé par le commandant Gruss.

Le 6e GAM se compose alors de deux escadrons : Le 1er comprend tous les engins blindés tandis que le 2e réunit en son sein mitrailleuses et canons.

+ Le 6e GRDI et la « Drôle de Guerre »

Le 22 août 1939, un télégramme codé parvient au poste de commandement du 6e GAM à Compiègne. De fait, il s’agit du signe annonciateur de la mobilisation générale à venir. Le même jour, le GAM entame sa transformation en 6e GRDI. L’unité part ensuite pour la Sarre où, avec la 3e DIM dont elle dépend, elle tiendra une partie du front français face aux troupes allemandes.

+ Mai 1940 : les combats de Stonne et du Mont-Dieu

Le 10 mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l’ouest et envahissent les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Les hommes du 6e

GRDI qui stationnent dans le secteur de Vitry-le-François sont réveillés par le passage des appareils de la Luftwaffe qui bombardent un terrain d’aviation situé près de leur cantonnement. À 10h00, la 3e DIM et le 6e GRDI, sont mis en alerte. Ouvrant la marche de la division, le GRDI doit rejoindre les secteurs de Stonne et Tannay, au sud de Sedan. Or, c’est précisément dans cette zone que Guderian a prévu de percer avant d’exploiter vers la Manche...

+ Mai 1940 : la côte 276

Le 18 mai 1940, à 12h00, suite à une information erronée signalant le repli d’une partie des troupes allemandes en direction de Sedan, le 6e GRDI est envoyé au nord de la ferme de la Tuilerie pour participer à une action offensive vers la cité ardennaise aux côtés des B1 bis et Hotchkiss de la 3e DCR. Repéré par l’aviation d’observation allemande, ce mouvement va valoir à l’unité de subir les foudres des artilleurs ennemis dans le secteur de la côte 276 où une terrible bataille aura lieu.

+ Les combats de juin 1940

À compter du 26 mai 1940, le 6e GRDI gagne les bois au nord d’Olizy où il séjourne jusqu’au 2 juin. Cette période est employée à l’organisation d’une position défensive sur l’Aisne, au nord-ouest de Senuc. Les nouvelles du front sont mauvaises. Les hommes apprennent la percée des chars allemands jusqu’à la Manche et l’encerclement des armées françaises et anglaises du nord à Dunkerque. De leur côté, les Allemands s’apprêtent à déclencher le second volet de leur plan d’invasion de la France. Pour « ceux du 6 » de bien mauvais jours se profilent à l’horizon…

+ L'escadron d'Estrées

À la fin du mois de mai, l’escadron d’automitrailleuse commandé par le capitaine d’Estrées est détaché du 6e GRDI pour renforcer la 2e DLC alors engagée sur la Somme. Liant leur sort à celui de leurs camarades de la division Berniquet, les cavaliers du capitaine d’Estrées vont se battre contre les machines de la 7. Panzer-Division de Rommel avant d’être capturés près de Saint-Valéry-en-Caux. Parmi eux, d’aucuns reprendront très vite le combat contre l’envahisseur allemand.

+ L'escadron Kaminski

Le 14 avril 1940, le chef de corps du GRDI, reçoit ce télégramme de l’état-major du général Georges : « L’escadron AMD du 6e GRDI doit être prêt le 18 avril, à 0h00, à partir vers l’intérieur pour être engagé sur un théâtre d’opération extérieur. » De fait, cet escadron doit constituer l’unité de reconnaissance du Corps Expéditionnaire que la France a décidé d’envoyer en Norvège !