Batailles & Blindés HS n°23

La Seconde Guerre mondiale, à l’instar de la précédente, a été particulièrement prolifique en inventions technologiques et en innovations tactiques. La simple évocation des avions à réaction, des Elektroboote, des fusées balistiques et de la bombe atomique suffit à le rappeler.

Le char de combat et sa doctrine d’emploi, sans oublier les moyens qui l’entourent et contribuent à optimiser ses performances sur le champ de bataille, connaissent eux aussi des évolutions significatives tout au long d’une guerre où les manœuvres de grand style permettent bien souvent d’emporter la décision. La guerre mécanisée a ainsi singulièrement changé de visage entre septembre 1939 et août 1945. En effet, bien des belligérants se sont avérés insuffisamment préparés à la guerre (Grande-Bretagne et États-Unis) ou s’y sont jetés de façon prématurée (Allemagne) ; tous n’ont pas tardé à être rattrapés par la réalité du terrain.

Les progrès de la science, la recherche de contre-mesures adaptées à des menaces identifiées, la mise au point de tactiques nouvelles ou de moyens d’accompagnement ont révolutionné l’emploi du char et de l’Arme mécanisée. C’est en définitive dans une véritable course à la technologie et à la doctrine que se sont lancés Alliés et Axe, chacun ayant à sa manière révolutionné la guerre mécanisée : T‑34, Panther, JS‑2, Sd.Kfz. 234, lance-roquettes multiples Katyusha, chars aérotransportés, Teletank ou Borgward, véhicules de combat d’infanterie type VBCP Lorraine 38L ou Kätzchen, blindés du génie, radios, systèmes de vision infrarouges, jerrycans, missiles antichars, projectiles à charge creuse, obus flèches, armes de l’infanterie motorisée, coopération avec l’aviation, tactiques de combat, etc. seront abordés dans ce nouveau hors-série Batailles & Blindés. Au terme de sa lecture, vous saurez tout de l’évolution de la guerre mécanisée entre 1939 et 1945, et de l’impact que certaines armes ont encore de nos jours…