Batailles & Blindés
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Batailles & Blindés n°113

Tilly-sur-Seulles 1944

L'enfer normand

Au sommaire du n°113 - Avril/Mai 2023

+ Comment tirer un Javelin ?
Autopsie d’un missile antichar portable

+ Tilly-sur-Seulles, un village au bout de l'enfer 
(10-19 juin 1944)

+ Le T-34 sous les croix noires
Le cheval de bataille de l’Armée russe

+ Le Leopard 2
Itinéraire d’un fauve

+ Le Cultivator No. 6
L’étrange machine de Churchill

+ Lille, 1940
La bataille qui a sauvé Dunkerque

+ La poche de Demiansk
L’enfer blanc

+ Actualités

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Au sommaire du n°113 - Avril/Mai 2023

+ Comment tirer un Javelin ?

Autopsie d’un missile antichar portable

Le missile américain Javelin connaît son baptême du feu en 2003 contre les T-69 et T-72 irakiens. On le voit ensuite servir en Afghanistan puis en Syrie, mais c’est en Ukraine à partir de février 2022 qu’il connaît la gloire médiatique, devenant l’un des symboles de la résistance ukrainienne, une fronde antichar contre le géant blindé russe. Ce n’est qu’un juste retour des choses puisque, depuis trois décennies, les Américains développent laborieusement ce bijou technologique dans un seul but : vaincre les forces blindées russes.

+ Tilly-sur-Seulles, un village au bout de l'enfer 

(10-19 juin 1944)

À partir du 7 juin 1944, la 2nd British Army du général Dempsey mène une série d'opérations qui visent à s'emparer de Caen. L'une d'elles, nommée « Perch », vise l'important carrefour routier de Villers-Bocage afin d'encercler Caen par le sud. Pour y parvenir, les Britanniques doivent d'abord atteindre Juvigny en passant par le village de Tilly-sur-Seulles. Le 10 juin, dans le secteur du XXX Corps, les célèbres Desert Rats de la 7th Armoured Division se préparent à traverser les lignes de la 50th «Northumbrian» Division avec l'appui de la 56th Infantry Brigade pour s'emparer du paisible village normand.

+ Le T-34 sous les croix noires

Le cheval de bataille de l’Armée russe

L’apparition du T-34 sur le champ de bataille a présenté des problèmes majeurs aux Allemands, et ce dès les premiers jours de l’opération «Barbarossa». Lors de la bataille de Doubno-Brody, les PaK 3,7cm de la Panzerjäger-Abteilung 16 placent 23 coups au but sur un T-34 à courte portée - sans aucun effet. Les tireurs vont devoir se focaliser sur la jonction entre la tourelle et la caisse pour que le char russe, endommagé, fasse marche arrière. De même, arrêtons-nous sur le témoignage d’un PK lors de la bataille de Grodno : «Les projectiles antichars rebondissent sur le blindage d’acier (du T-34, NLDR) comme des balles de caoutchouc». Le 8 juillet 1942, lorsque la Panzerjäger-Abteilung 42 attaque vers Vitebsk aux côtés de la 7. Panzer-Division, le journal de l’unité rapporte la présence de «chars inconnus en face de nous. Nous avons de suite ouvert le feu, mais en vain, sans entamer le blindage. Ce dernier n’a pu être pénétré qu’à une centaine de mètres. À 200 mètres, les obus ont tous ricoché.» Mais qu’en pensaient les équipages allemands du T-34 lorsqu’ils en étaient aux commandes ?

+ Le Leopard 2

Itinéraire d’un fauve

Carte maîtresse de la Heer allemande à la fin de la Guerre froide, le Leopard 2 a rempli quelques modestes missions dans les Balkans, en Afghanistan et en Asie mineure au cours des 30 dernières années. Le conflit russo-ukrainien l’a ramené à la une des quotidiens. Depuis la fin des années 1970, quelque 3 500 Leopard 2 ont été produits, et les armées d’une vingtaine de pays en sont équipées. Ses origines remontent à 1963, quand les États-Unis et la République fédérale d’Allemagne (RFA) signent un accord sur le développement d’un nouveau char de combat appelé MBT/KPz-70. Les travaux sont confiés à la General Motors du côté américain et à la Deutsche Entwecklungs-Gesellschaft mbH (DEG) du côté allemand.

+ Le Cultivator No. 6

L’étrange machine de Churchill

Le Cultivator No. 6 est une des seules machines creuseuses de tranchées ayant jamais existé. Directement inspiré de la Grande Guerre, l’engin est aux yeux de Churchill un atout important pour faire progresser la ligne de front. Cependant, sa taille, son blindage trop fin, son obsolescence ou encore sa lenteur entraînent l’arrêt de sa production. En 1940, la guerre de mouvement a remplacé la guerre de position, l’ère de la guerre éclair a commencé… signant la fin de ce monstre d’acier.

+ Lille, 1940

La bataille qui a sauvé Dunkerque

«La garnison de Lille a tenu en respect pendant quatre jours pas moins de sept divisions allemandes qui auraient, autrement, pu aider à la réduction du périmètre de Dunkerque. Cette défense a été une contribution splendide à l’évacuation de leurs camarades plus chanceux et de la BEF.» La bataille de Lille est en effet indissociable des événements de Dunkerque, même si l’évacuation de cette poche par voie maritime a fortement éclipsé les combats dans la capitale des Flandres. C’est cette poche formée dans Lille qui va fixer un grand nombre de troupes allemandes, dont trois Panzer-Divisionen, qui auraient pu se ruer vers la Manche et ainsi compliquer fortement l’évacuation des unités franco-britanniques. Ultime baroud du Groupe d’armées 1, fine fleur de l’Armée française entrée en Belgique le 10 mai, la bataille de Lille va former une épine dans le flanc de la Wehrmacht en cette fin de mois funeste pour les Alliés. Sa réduction va faire perdre du temps et de précieuses ressources aux Allemands alors que les navires franco-britanniques se massent sur les côtes dunkerquoises…

+ La poche de Demiansk

L’enfer blanc

À la fin de l’année 1941, la Wehrmacht, frigorifiée et épuisée, ne parvient pas à capturer Moscou, subissant de plein fouet plusieurs contre-attaques soviétiques. Lancées au meilleur moment avec des troupes fraîches, ces offensives vont obliger les Allemands à céder du terrain, notamment pour permettre à leurs unités les plus éprouvées d’être reconstituées. Or, ce repli va avoir des conséquences sur l’ensemble du front, notamment pour le Heeresgruppe «Nord» qui assiège Leningrad. Toutes les tentatives soviétiques de ravitaillement des assiégés étant défaites par les Allemands, leurs adversaires soviétiques vont s’atteler à «donner de l’air» à Leningrad… une action qui aura des répercussions jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres au sud.

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