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Ligne de Front n°104

Eté 1944 : comment percer en Normandie ?

Normandie

Au sommaire de Ligne de Front n°104 - Août/Septembre 2023

+ Résister à l’URSS
Les Frères de la Forêt

+ Opération « Veritable »
L'assaut du Reichswald (8 février – 11 mars 1945)

+ Opération Wolomin-Radzymin
Model contre-attaque !

+ Eté 1944, comment percer en Normandie ?
Doctrine, moyens, résultats

+ « Jusqu’à la dernière balle »
Les raisons de la résistance à outrance de la Wehrmacht

+ Actualités 

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Au sommaire de Ligne de Front n°104 - Août/Septembre 2023

+ Résister à l’URSS : Les Frères de la Forêt

Le 8 mai 1945, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe avec la chute du III. Reich. Les Soviétiques ont pris Berlin et les Alliés occidentaux terminent de capturer les dernières grandes unités allemandes. Mais dans les pays baltes, « libérés » par l’Armée rouge au cours de la seconde moitié de 1944, d'anciens soldats décident de résister contre l’annexion soviétique. Leur combat contre Moscou durera presque 12 ans...

+ Opération « Veritable » : l'assaut du Reichswald (8 février – 11 mars 1945)

Après l'échec allemand dans les Ardennes et le succès en demi-teinte de la contre-offensive qui s'achève le 25 janvier 1945, Eisenhower décide de déclencher une double opération pour atteindre enfin la Ruhr en ressortant des cartons les projets élaborés à l'automne 1944. Il décide de confier cette mission au 21st Army Group de Montgomery. Celui-ci doit anéantir par un double encerclement les forces allemands présentes à l'ouest du Rhin entre Nimègue et Düsseldorf. La pince nord de cette offensive baptisée opération « Veritable » est confiée à la 1st Canadian Army du Lieutenant-General Crerar renforcée par le XXX Corps britannique du Lieutenant-General Horrocks.

+ Opération Wolomin-Radzymin : Model contre-attaque !

À la fin juillet 1944, le 1er Front de Biélorussie du maréchal Rokossovski se rapproche de Varsovie. La 2e armée blindée du major-général Radzievski est à la pointe du dispositif soviétique. Après les combats auxquels elle a participé depuis le déclenchement de l'offensive Lublin-Brest le 17 juillet, elle aligne encore au moins 300 chars et canons d'assaut répartis dans ses trois corps blindés . Le 29 juillet, l'un de ces corps, le 3e du major-général Vedeneev, reçoit l'ordre de s'emparer de Wolomin à 20 km au nord-est de la capitale polonaise. Ce faisant il s'expose à des contre-attaques allemandes sur ses flancs et ses arrières.

+ Eté 1944, comment percer en Normandie ?

Doctrine, moyens, résultats

Si le débarquement et la campagne de Normandie font partie des thèmes les plus abordés par l'historiographie de la Seconde Guerre mondiale, les problématiques liées aux doctrines des armées alliées au cours de cet épisode capital de la libération de l'Europe occidentale demeurent très – trop – rares. Or, l'analyse de la doctrine d'une armée est un élément essentiel pour comprendre et évaluer son action sur le terrain. Nous vous proposons donc ici une étude synthétique des doctrines américaines et britanniques au cours de la campagne du 7 juin au 23 août 1944.

+ « Jusqu’à la dernière balle » : les raisons de la résistance à outrance de la Wehrmacht

Alors que l’été 1944 s’achève, les armées Allemands semblent se replier sur tous les fronts. En France, après la percée d’Avranches et la catastrophe de la poche de Falaise, les troupes germaniques semblent se retirer précipitamment vers le Rhin ; en Italie, après la victoire alliée à Monte Cassino et la prise de Rome le 4 juin, l’Axe retraite vers le nord du pays ; enfin, sur le front de l’est, le Heeresgruppe Mitte n’a pu tenir face à l’opération « Bagration » et cherche une position pour se rétablir sur la Vistule. Les catastrophes militaires s’enchaînent pour la Wehrmacht sur tous les théâtres d’opérations. Et, même à l’intérieur du Reich, les bombardements alliés sèment la mort et la destruction tandis qu’une contestation interne fait son apparition lors de l’attentat contre Hitler le 20 juillet. Tous les indicateurs montrent aux Alliés que le III. Reich est sur le point de lâcher prise, car acculé. « Noël à la maison » est une idée qui se répand comme une traînée de poudre dans les rangs des GI’s à la fin de l’été 1944 ; même dans le haut commandement allié, on commence à y croire. Et pourtant, il faudra encore huit mois de guerre pour venir à bout de la « bête immonde », et les signes d’un effondrement moral et militaire allemand ne se feront sentir qu’aux mois de février-mars 1945. Comment la Wehrmacht, les civils et le soldat allemand ont-ils pu tenir si longtemps, alors que tout semblait perdu ? Comment peut-on expliquer cette résilience si longue et tenace ? Elle est due à plusieurs facteurs concomitants, d’ordre militaire, moral, et répressif.

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