Ligne de Front n°105
Auftragstaktik
Le secret des victoires allemandes
Au sommaire de Ligne de Front n°105 - Octobre/Novembre 2023
+ Storming the Citadel
La libération de Besançon
+ Panzer contre « Jabo »
Une lutte inégale ?
+ Auftragstaktik
Le secret des victoires allemandes ?
+ La seconde guerre sino-japonaise
Un conflit oublié mais incontournable
+ La bataille pour Narva
Les combats pour la tête de pont
+ Actualités
Au sommaire de Ligne de Front n°105 - Octobre/Novembre 2023
+ Storming the Citadel
La libération de Besançon
« Ville assiégée par Vauban, ville prise, ville défendue par Vauban, ville imprenable ». Cet adage célèbre s’est vérifié plus d’une fois au cours de l’Histoire. Cependant, lors de la Seconde Guerre mondiale, les murailles de Vauban ont eu à faire face à l’US Army, alors considérée comme la plus moderne du monde. C’est ce qui arriva à Besançon, une journée de septembre 1944…
+ Panzer contre « Jabo »
Une lutte inégale ?
Avec l’apparition de l’aviation d’observation puis de bombardement lors de la Première Guerre mondiale, la défense antiaérienne des unités terrestres devient l’un des facteurs du combat à prendre en compte par toutes les armées. Les Allemands ne l’oublient pas mais, par faute d’une industrie suffisante et d’une organisation pertinente, les premières Panzer-Divisionen de 1940 ne disposent que d’unités de la Flak détachées de la Luftwaffe pour se prémunir des attaques aériennes ennemies. Dotées de moyens lourds (canons de 88mm) et légers (canons de 20 mm) tractés, ces unités sont lentes à mettre en œuvre et peu mobiles. Heureusement pour la Wehrmacht, la Luftwaffe va balayer du ciel les aviations ennemies (françaises puis soviétiques), lui évitant de connaître les affres des attaques aériennes. Cependant, avec la perte de la suprématie aérienne allemande, les Panzer-Divisionen vont devoir revoir leur copie et augmenter le nombre de pièces de Flak à disposition pour compenser. Mais face à la puissance de l’aviation tactique alliée en 1944, avaient-elles une chance ?
+ Auftragstaktik
Le secret des victoires allemandes ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mythe de la supériorité de la Wehrmacht sur ses adversaires ne cesse de faire couler beaucoup d'encre tant chez les historiens que chez les profanes qui s'intéressent à ce conflit. Si ce mythe tend à s'éteindre d'un point de vue scientifique depuis une dizaine d'années sous l'impact des recherches menées notamment par le colonel David M. Glantz, il n'en demeure pas moins encore vivace chez de nombreux amateurs. Par ailleurs, personne ne s'intéresse en détail au pilier de cette prétendue supériorité : le concept d'Auftragstaktik (tactique de mission) qui sous-tend la pensée militaire prussienne puis allemande depuis le XVIIIe siècle. Nous vous proposons ici une synthèse sur ce thème en revenant sur ses origines et son emploi par la Wehrmacht.
+ La seconde guerre sino-japonaise
Un conflit oublié mais incontournable
Depuis l'effondrement de la puissance chinoise au XIXe siècle sous les coups de la Grande-Bretagne et de la France, celle-ci est également soumise à la pression croissante de son voisin japonais. Après une première guerre en 1894-95, qui permet au Japon d'asseoir sa domination sur la Corée et d'occuper plusieurs îles dont Taïwan, l'avènement de la république en Chine, en 1912, débouche sur une longue phase d'instabilité politique qui fragilise encore le pays qui est de facto sous la coupe de seigneurs de guerre régionaux. En 1931, le Japon en profite pour envahir la Mandchourie et y installer un régime fantoche dirigé par le dernier empereur de Chine : Puyi. Jusqu'en 1937, le Japon prend pas à pas le contrôle du nord du pays. Le 7 juillet, l'incident du pont Marco Polo fait basculer le conflit larvé en une guerre ouverte qui va durer 8 ans.
+ La bataille pour Narva
Les combats pour la tête de pont
Au début de l'année 1944, alors que la Wehrmacht recule sur l'ensemble du front, la STAVKA décide de lancer une offensive dans le secteur de Leningrad afin de lever définitivement le siège de la ville martyre puis, dans un second temps, de bousculer les forces allemandes présentes en Estonie. Une nouvelle fois, les Landser vont combattre dans des conditions dantesques et sous la contrainte des ordres inapplicables d'un Hitler de plus en plus déconnecté des réalités du terrain.