Ligne de Front n°107
Hitler stratège : mythe ou réalité ?
Au sommaire de Ligne de Front n°107 - Février/Mars 2023
+ Les Bersaglieri
Toujours parmi l’élite
+ L’épreuve du feu pour l’ordre noir
La Waffen-SS en France, 1940
+ Hitler stratège
Mythe ou réalité ?
+ « Sepp » Dietrich écrase les Canadiens
Normandie 1944
+ « Les secrets du désert »
Opérations militaires en Libye – 1940-1942
+ Actualités
Au sommaire de Ligne de Front n°107 - Février/Mars 2023
+ Les Bersaglieri
Toujours parmi l’élite
Avatars aujourd’hui encore de l’infanterie d’élite de l’Esercito Italiano, l’armée italienne, les bersaglieri (mot francisé en «bersagliers») sont reconnaissables en raison de leur plumet qui ondule au gré de leur pas rapide. Parfois raillés, à l’étranger, pour ces plumes de coq ornant leur couvre-chef, l’on ignore souvent qu’ils sont les dépositaires de traditions militaires remontant à la genèse du jeune État italien.
+ L’épreuve du feu pour l’Ordre noir
La Waffen-SS en France, 1940
Si les combats menés par les divisions de l'Ordre noir à partir de 1943 sont largement documentés et font l'objet d'une bibliographie nombreuse, leur participation aux premières campagnes de la guerre demeure plus discrète et bien moins détaillée. Difficile de trouver une raison à ce « désintérêt », bien que la campagne de France (Westfeldzug) semble moins intéresser que la période 1943-45. Or, il est possible de soulever une autre raison : les formations de la Waffen-SS sont loin d’avoir brillé par leur efficacité durant cette période. En plus des multiples échecs rencontrés, ces unités vont aussi «s’illustrer» par de nombreux massacres et bains de sang, funestes préambules aux crimes perpétrés sur l’Ostfront quelques années plus tard.
+ Hitler stratège
Mythe ou réalité ?
Hitler était-il un grand stratège ? Avait-il les compétences pour diriger des armées ? Ses succès politiques étaient-ils transposables au domaine militaire ? Avait-il l’oreille de ses généraux jusqu’en 1945, car il avait prouvé ses capacités lors des succès des premières années du conflit, ou au contraire, est-ce lui qui écoutait leurs conseils avisés, car professionnels ? Était-il obtus, car condescendant envers ces officiers prussiens du haut état-major, lui qui n’avait même pas reçu d’éducation militaire théorique, ou est-ce ces officiers qui méprisaient ce « caporal de Bohème », malgré son expérience de la Grande Guerre ? Ou était-ce un peu de tout cela ? De nombreuses questions qui, si elles furent abordées régulièrement dans les nombreux ouvrages ayant trait à la Seconde Guerre mondiale ou à l’histoire de l’armée allemande au cours du conflit, continuent de faire couler beaucoup d’encre. Hitler, était-il un grand stratège ou un dilettante ? Voilà une question des plus complexes.
+ « Sepp » Dietrich écrase les Canadiens
Normandie 1944
Après l'échec cinglant de l'opération « Goodwood » le 18 juillet, les Britanniques décident toutefois de repartir à l'assaut de la crête de Verrières-Bourguébus, au sud de Caen, afin de percer les lignes allemandes et de s'emparer de cette position d'importance. Cependant, cette fois, la mission incombe non plus aux Armoured Divisions britanniques mais au II Canadian Corps nouvellement activé du Lieutenant General Guy Simonds, qui va engager deux divisions d'infanterie dans l'opération. Au cours de « Spring », elles vont subir un revers tactique sanglant, considéré comme un « second Dieppe », « l'une des opérations militaires les plus controversées dans toute l'histoire canadienne », trop souvent oublié par les historiens.
+ « Les secrets du désert »
Opérations militaires en Libye – 1940-1942
Lorsqu’il arrive en Égypte en 1941, après avoir été formé au General Staff et fait carrière en Inde, le futur général Erskine n’a strictement aucune expérience de la guerre dans le désert. Jour après jour, il va prendre des notes sur ce théâtre d’opérations si particulier, produisant des centaines de pages dactylographiées. Après avoir consulté ces documents conservés dans une archive privée, nous avons choisi d’en publier un court extrait, un mémo rédigé en 1942, que nous avons émaillé de notes explicatives en bas de pages. Quant au général Erskine, après avoir commandé la 69th Infantry Brigade en Afrique du Nord, il prendra la tête de la 7th Armoured Division en janvier 1943, commandement qu’il conservera jusqu’en août 1944. Il finira sa carrière comme chef de l’East Africa Command dans les années 1950, où il sera confronté au processus de décolonisation de l’empire britannique.