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Ligne de Front n°108

1944-1945 BUDAPEST

Les raisons d’une défaite allemande

Au sommaire de Ligne de Front n°108 - Avril/Mai 2024

+ Budapest
ou l'expertise opérative soviétique

+ La cote 112
Le « calvaire » des Britanniques

+ David contre Goliath
La guerre de continuation

+ Les « lourds » de la Panzerwaffe
Une utilité douteuse ?

+ Les Carri italiens
Une arme sous-évaluée ?

+ Le raid de la Kriegsmarine sur le port de Granville
Dernier coup de main allemand à l’Ouest

+ Actualités

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LDF108
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°108 - Avril/Mai 2024

+ Budapest

ou l'expertise opérative soviétique

À la fin du mois d'octobre 1944, l'Armée rouge (RKKA : Rabotche-krestianskaïa Krasnaïa armia, «l'Armée rouge des ouvriers et paysans») est aux portes de Budapest, capitale du dernier État allié du Reich après le basculement de la Roumanie et de la Bulgarie dans la sphère soviétique. L'objectif stratégique pour Moscou est clair : sortir les Magyars de l'influence allemande et priver ainsi Berlin de son dernier soutien. Pour atteindre cet objectif éminemment politique, la Stavka dispose des 2e et 3e Fronts d'Ukraine pour détruire les forces de l'Axe en Hongrie et s'emparer de Budapest. En raison des puissantes contre-offensives allemandes, les Soviétiques vont devoir simultanément engager leurs deux Fronts dans des opérations offensives et défensives avec une efficacité remarquable.

+ La cote 112

Le « calvaire » des Britanniques

La campagne de Normandie au cours de l’été 1944 est l’une des plus importantes de la Seconde Guerre mondiale : elle a décidé du sort des armes à l’ouest. À l’intérieur de celle-ci, une bataille «acharnée» a eu lieu, pour un bout de terrain à peine surélevé mais qui verrouillait l’ensemble oriental du front normand : la cote 112. En effet, ce point sur la carte était stratégique pour les deux camps, puisqu’il donnait un champ de vision assez large de l’environnement s’étendant à l’ouest de Caen. Les Alliés en avaient besoin pour pouvoir «déverrouiller» la situation, car, une fois la cote 112 emportée, ils pouvaient ainsi se répandre dans les plaines au sud de la capitale du Calvados et faire tomber cette dernière, essentielle stratégiquement. Ce faisant, les Anglo-canadiens pouvaient repousser les Allemands et relancer la guerre de mouvement. Ces derniers ne s’y trompaient pas et savaient qu’il leur fallait «tenir» cette position essentielle au dispositif défensif qu’ils avaient érigé pour tenir Caen. Ils y massèrent donc de nombreuses troupes, parmi les plus puissantes, car les éléments de pas moins de six divisions de Panzer (Heer et Waffen-SS) y furent impliqués d’une manière ou d’une autre. En d’autres termes, pour les Allemands, tenir la cote 112, c’était tenir Caen, et tenir Caen, c’était tenir le front normand. La bataille pour cette colline hautement stratégique est difficile à décrire car elle s’étend, en réalité, sur plusieurs opérations offensives britanniques et contre-attaques allemandes, et s’étale sur plus d’un mois de combat discontinu.

+ David contre Goliath

La guerre de continuation

Après la difficile victoire de l’Union soviétique sur son voisin finlandais à l’issue de la guerre d’hiver (1939-40), les hostilités reprennent entre les deux pays fin juin 1941 dans le cadre de l’opération « Barbarossa ». La Finlande, alliée du Reich, décide en effet de participer activement à l’invasion de l’URSS pour récupérer les territoires perdus un an auparavant lors de la signature du traité de Moscou. Tout au long du printemps 1941, Helsinki va se rapprocher de Berlin pour acter leur participation à ce qui deviendra, pour les Finlandais, la guerre de continuation.

+ Les « lourds » de la Panzerwaffe

Une utilité douteuse ?

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les principaux belligérants vont, en Europe, mettre en lice divers modèles de chars de combat, arme devenue essentielle dans le combat terrestre. C’est en effet celui-ci, déployé au sein d’une combinaison d’armes qui le soutiennent, qui conquiert le terrain, est en pointe des attaques et perce le front ennemi. En fonction de leurs traditions, de leur doctrine ou de leur capacité industrielle, les principales armées vont donc développer toute une gamme de chars et de véhicules chenillés armés de canons, afin de répondre aux diverses missions qui se présentent sur le champ de bataille. Cependant, seules les armées allemandes et soviétiques vont disposer, dès le milieu du conflit, de chars «lourds» ; et la Wehrmacht sera celle qui proposera les engins les plus massifs et à l’armement le plus puissant.  Plusieurs questions se posent alors. Pourquoi l’armée allemande a-t-elle ressenti le besoin de développer ce type d’armes ? Engloutissant indubitablement plus de ressources que des chars plus légers mais relativement efficaces, était-ce pertinent de concevoir et produire des chars lourds ? Enfin, déployer de tels engins sur le champ de bataille était-il véritablement nécessaire, ou était-ce le résultat de lubies ou de fourvoiements tactiques ?

+ Les Carri italiens

Une arme sous-évaluée ?

L’Armée italienne de la Seconde Guerre mondiale conserve une image peu flatteuse. Elle aurait été mal commandée, aurait manqué d’équipement et surtout de motivation, de courage. Cette vision méprisante se construisit pendant le conflit lui-même, du fait des troupes anglo-américaines comme de l’allié de l’Italie, la Wehrmacht : le mépris affiché par cette dernière instilla la perception d’une force composée de soldats prêts à fuir le combat à la moindre occasion. Le soldat italien fut en effet l’objet de quolibets et de dédain dans un camp comme dans l’autre, depuis 1940 jusqu’à aujourd’hui. Guerre mécanisée par excellence, la Seconde Guerre mondiale a donné la part belle aux chars, qui en devinrent l’arme de la décision. Or, dans ce domaine, quelle est la place de l’arme blindée italienne ? Souvent réduite à simple auxiliaire de la Panzerwaffe en Afrique du Nord, restant dans l’ombre de son allié, quel fut l’apport des chars italiens dans le conflit ? Ont-ils été sans valeur, comme souvent répété, ou se sont-ils inscrits dans un contexte particulier ?

+ Le raid de la Kriegsmarine sur le port de Granville

Dernier coup de main allemand à l’Ouest

Le débarquement en Normandie ? Celui du 8 mars 1945 ? Sur le port de Granville, dans la Manche ? Par une unité de la Kriegsmarine venue de l’île anglo-normande de Jersey ? L’histoire est méconnue, mais cette opération amphibie constitue à la fois une surprise, la dernière offensive allemande de la guerre, et aussi l’une des rares actions réussies par des bâtiments de surface de la Kriegsmarine.

+ Actualités

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