Ligne de Front
  • Nouveau
search

Ligne de Front n°109

Guerre d'extermination à l'Est

Au sommaire de Ligne de Front n°109 - Juin/Juillet 2024

+ Munich 1938 : la question militaire
Pouvait-on sauver la Tchécoslovaquie ?

+ Prisonniers de guerre
Un destin inégal ?

+ Dossier : Guerre d’extermination à l’Est
Crimes militaires et projet colonial nazi

+ Wojtek, Le guerrier heureux
Héros de guerre polonais

+ 1941/42 -  Triomphes japonais
Les germes de la défaite ?

+ Fort Alamo dans les Vosges
Un bataillon américain encerclé !

+ Actualités

En savoir +

LDF109
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°109 - Juin/Juillet 2024

+ Munich 1938 : la question militaire

Pouvait-on sauver la Tchécoslovaquie ?

« Comparaison n’est pas raison », dit l’adage. Or, nos chers politiques, de tous bords, n’hésitent jamais à faire appel à un évènement historique, souvent sorti d’un contexte spécifique, pour appuyer leur argumentation de façon définitive sur un sujet d’actualité. Et, dans ce domaine, il est un évènement qui ne cesse d’être appelé des tréfonds de l’histoire, dans tous les pays et depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : celui des accords de Munich. Il permet à celui qui y fait appel de discréditer ses adversaires en les reléguant au camp de la défaite morale ou de la lâcheté sur cette simple évocation. Or, les accords de Munich, qui sont souvent retenus comme cause éloignée du Second conflit mondial (ou, en tout cas, de la défaite de la France en 1940 et, donc, de l’impossibilité d’arrêter Hitler à cette date), doivent, comme tout objet historique, être replacés dans un contexte complexe, pour en comprendre les tenants et les aboutissants. Ce que font rarement les politiques en campagne, qui simplifient souvent à outrance afin de marquer les esprits. Or, le souvenir des accords de Munich, dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la campagne française pour les élections européennes, a été remis sur la table. Mais, dans notre époque comme en 1938, une question n’est pas fondamentalement prise en compte : le poids du contexte militaire dans la décision des Alliés de « lâcher » la Tchécoslovaquie pour gagner la paix… même provisoirement. Retour sur une question primordiale de l’avant-guerre.

+ Prisonniers de guerre

Un destin inégal ?

Aujourd’hui, rares sont les études exhaustives et globales sur les prisonniers de guerre dans l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale. Il est vrai que la tragédie vécue par ces millions d’hommes, dans des guerres d’extermination (sur le front de l’est entre Allemands et Soviétiques) ou empreintes d’un racisme avéré (en Chine, entre Japonais et Chinois, et dans le Pacifique, entre Américains et Japonais), détenus dans des conditions inhumaines, peine encore aujourd’hui à être analysée et quantifiée, du fait du manque de documentation provenant de pays qui, alors, ne suivent pas les protocoles des accords internationaux visant à la sauvegarde des prisonniers, soit pour des raisons idéologiques, soit pour des raisons pratiques. Or, il s’avère que ces millions de prisonniers vont subir des sorts différents en fonction des théâtres d’opérations et des périodes du conflit. Petit tour d’horizon du destin du prisonnier de guerre.

+ Dossier : Guerre d’extermination à l’Est

Crimes militaires et projet colonial nazi

Partie 1 : Le Landser, fer de lance de la politique d’extermination nazie en Europe de l’est ?
Partie 2 : Generalplan Ost : le projet de colonisation allemande à l’Est

+ Wojtek, Le guerrier heureux

Héros de guerre polonais

Le Drugi Korpus Wojska Polskiego , du generał dywizji Władysław Anders, se comporta brillamment durant la campagne d’Italie, notamment à Monte Cassino. Son soldat le plus célèbre répondait au prénom de Wojtek et n’était pas né polonais.

+ 1941/42 -  Triomphes japonais

Les germes de la défaite ?

La conquête du Sud-Est asiatique par le Japon durant les six mois qui suivirent Pearl Harbor mérite sans doute de figurer au rang des campagnes les plus réussies de la Seconde Guerre mondiale. La Malaisie, les Philippines, Singapour, les Indes Néerlandaises et la Birmanie tombèrent en effet coup sur coup à la suite d’un ensemble complexe d’opérations terrestres, aériennes et navales menées par la marine et l’armée impériale japonaise. Le rôle joué par cette dernière s’avéra crucial et elle ne fut mise temporairement en échec qu’à Bataan où les troupes philippino-américaines du général Mac Arthur la contraignirent à mener de coûteuses opérations de siège qui culminèrent avec la chute de Corregidor le 6 mai 1942. Ce triomphe résulta de la conjonction entre l’impréparation des Alliés, mais aussi, paradoxalement, des forces autant que des faiblesses de l’armée impériale japonaise !

+ Fort Alamo dans les Vosges

Un bataillon américain encerclé !

Alors que l’offensive allemande dans les Ardennes est à bout de souffle, mais pas encore terminée, le Heeresgruppe G du Generaloberst Johannes Blaskowitz lance une offensive contre les forces alliées amoindries en Alsace du nord et en Lorraine : l’opération « Nordwind ». Déclenchée le 31 décembre 1944 peu avant minuit, elle doit résorber le saillant formé par la 7th US Army entre les Vosges et le Rhin. Les Alliés, surpris, sont contraints de se replier en quelques jours sur la Moder, afin d’y établir une ligne défensive. Entre le 5 et le 8 janvier 1945, la ligne de front se fige le long d’une rivière nommée la Rothbach. Celle-ci passe par un petit village, Reipertswiller, au nord duquel, pendant près d’une semaine, la survie d’un bataillon américain encerclé va se jouer. Dans ces collines boisées, sous la neige et dans un froid quasi polaire, les GI’s du 3rd Battalion du 157th Infantry Regiment de la 45th US Infantry Division « Thunderbird » vont affronter les redoutables Waffen-SS de la 6. SS-Gebirgs-Division « Nord » au cours d’une bataille acharnée, véritable « Fort Alamo » des Vosges.

+ Actualités

La Pologne va fortifier ses frontières avec la Biélorussie et l’enclave russe de Kaliningrad

Le ministère britannique de la Défense dévoile un nouveau modèle d’arme à énergie dirigée

Des troupes de l’OTAN en Ukraine ? L’Estonie y pense « sérieusement »

L’armée de Terre a testé l’intégration d’un lance-grenades automatique sur le Griffon et le Serval

Le Luxembourg va commander 38 blindés de reconnaissance et de combat Jaguar et quelques Griffon

La Roumanie envisage de céder l’un de ses systèmes de défense aérienne Patriot à l’Ukraine

Vous aimerez aussi :