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Ligne de Front n°111
Wehrmacht automne 1944
Un sursaut inattendu
Au sommaire de Ligne de Front n°111 - Novembre/Décembre 2024
+ Offensive de la Sarre
L’opportunité perdue ?
+ La mitrailleuse
Une révolution tactique ?
+ Un sursaut inattendu
Été-automne 1944 : Miracle allemand ou faute alliée ?
+ Posé d’assaut !
Les attaques héliportées en Afghanistan
+ La poche de la Ruhr
La bataille de trop ?
+ Ardennes 1944 : la contre-offensive alliée
Encercler les Allemands
+ Pologne 1939 : un avant-goût de la défaite française ?
Les leçons de la campagne tirées par l’état-major français
+ Actualités
Au sommaire de Ligne de Front n°111 - Novembre/Décembre 2024
+ Offensive de la Sarre
L’opportunité perdue ?
Le 7 septembre 1939, alors que les divisions de la Wehrmacht combattent en Pologne, les troupes françaises franchissent la frontière franco-allemande en Moselle et envahissent la Sarre voisine. Uchronie ? Loin de là, mais surtout un épisode très mal connu et éclipsé par la « drôle de guerre » et sa (relative) absence de combats. Pourtant, pressée par les événements, la France a bien tenté d’envahir l’Allemagne en septembre 1939 afin de soulager l’armée polonaise… Sans toutefois que son armée soit véritablement prête. Le pari d’Hitler de concentrer le plus gros de son armée en Pologne aurait pu être un désastre avec une armée française davantage préparée à la guerre…
+ La mitrailleuse
Une révolution tactique ?
La mise en œuvre d'une arme dont la cadence de tir est capable de disloquer les rangs de l’adversaire sur le champ de bataille en lui infligeant un taux d’attrition suffisamment important pour lui faire lâcher prise a été longtemps attendue par les militaires. C’est finalement au cours de la seconde moitié du 19e siècle que les recherches entreprises dans les pays anglo-saxons, mais aussi en Belgique et en France, aboutissent à la conception de la mitrailleuse. Véritable multiplicateur offensif et défensif, cette arme va progressivement avoir un profond intact sur les stratégies militaires lors des deux conflits mondiaux. Statique au début de la Grande Guerre, elle va contribuer à figer le front, mais l’introduction progressive de versions allégées pouvant être portées par une seule personne (mitrailleuses légères et fusils-mitrailleurs) va faire de cette arme collective un véritable multiplicateur défensif et offensif, qui va avoir un profond impact sur la tactique militaire au cours des décennies suivantes.
+ Un sursaut inattendu
Été-automne 1944 : Miracle allemand ou faute alliée ?
Si, début juin 1944, le III. Reich étend son emprise sur la majeure partie de l’Europe, son bras armé, la Wehrmacht, a déjà, depuis début 1943, connu de nombreux échecs ayant eu pour conséquence le repli de ses troupes. Chassée de Stalingrad, du Donbass, de la Tunisie, de la Sicile et du sud de l’Italie, l’armée allemande a déjà entamé une « Rückhmarsch », une retraite, qui, imperceptiblement, la mène vers les frontières du Vaterland. Mais, de la fin mai à la fin juin 1944, les crises vont se multiplier, s’accélérer et s’aggraver pour le haut commandement allemand. Le repli de la Wehrmacht au cours de l’été 1944 va alors prendre des proportions inégalées depuis le début du conflit. Et pourtant, à la fin de l’année, la Wehrmacht a miraculeusement survécu. Comment ?
+ Posé d’assaut !
Les attaques héliportées en Afghanistan
25 décembre 1979. Les troupes terrestres de la 40e armée soviétique traversent la frontière entre l’URSS et l’Afghanistan en fin d’après-midi. Dès les premières heures de la matinée, les forces spéciales, les spetsnaz, épaulées par les premiers contingents parachutistes (les VDV, Vozdouchno-dessantnye voïska) des 103e, 104e et 105e divisions aéroportées de la Garde, se déployaient pour sécuriser les voies d’approche et la capitale, Kaboul. À partir du 26 décembre et en quelques jours, près de 10 000 parachutistes sont aérotransportés dans le pays par une noria d’avions de transport et prennent le contrôle des principales villes et aéroports.
+ La poche de la Ruhr
La bataille de trop ?
Janvier 1945. La fin de la guerre approche. Les armées alliées sont aux portes du Reich. Mais la Wehrmacht continue, malgré tout, à résister farouchement et donne encore quelques coups de griffes. Elle l’a prouvé dans les Ardennes, un mois plus tôt : il faut se méfier du loup blessé et les généraux alliés ne veulent prendre aucun risque. Il leur faut détruire les forces allemandes sur le terrain pour espérer la chute irrémédiable du régime nazi. Pour ce faire, le commandant en chef des forces expéditionnaires en Europe, le général Eisenhower, cherche à couper le ravitaillement de la Wehrmacht en s’emparant de son plus grand bassin industriel à l’ouest : la Ruhr. Mais, ce faisant, il prend le risque de ralentir son avance vers le cœur de l’Allemagne.
+ Ardennes 1944 : la contre-offensive alliée
Encercler les Allemands
Plus rarement évoquée que la phase offensive des Allemands, la contre-offensive alliée dans les Ardennes ne manque pas pour autant d’intérêt quant à la compréhension des rapports de forces et des stratégies des différents belligérants sur le front ouest à cette période du conflit. Profitant de l’essoufflement de l’attaque ennemie, ainsi que du retour de leur supériorité aérienne, les Alliés vont en effet tenter d’encercler les forces allemandes afin de porter un coup décisif à la Wehrmacht.
+ Pologne 1939 : un avant-goût de la défaite française ?
Les leçons de la campagne tirées par l’état-major français
La campagne de Pologne a marqué le début de la Seconde Guerre mondiale. Tous les belligérants en ont tiré des enseignements, en particulier les Allemands et les Français qui savaient que le prochain affrontement les concernerait. Cet article a pour objet, non pas de raconter dans le détail les opérations de Pologne en septembre 1939, mais d’aborder l’analyse qui en a été faite en France et, consécutivement, d’étudier les premières directives données aux armées.