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Ligne de Front n°112
Les dossiers secrets du III. Reich
A PARAITRE LE 20 DECEMBRE 2024
Au sommaire de Ligne de Front n°112 - Décembre 2024/Janvier 2025
+ Des Indiens au service de l’Axe
+ L’apocalypse nazie
Les armes chimiques et la bombe A allemandes
+ Médecins du Reich
Les anatomistes dévoyés d’Hitler
+ Les otages juifs d’Hitler
Austauschjuden, monnaie d’échange ?
+ Que savaient les Alliés ?
Blitzkrieg et Shoah
+ La « bataille des barricades »
Séoul 1950
+ Un obstacle infranchissable ?
Bataille acharnée pour une boucle du Dniepr
+ Actualités
Au sommaire de Ligne de Front n°112 - Décembre 2024/Janvier 2025
+ Des Indiens au service de l’Axe
L’épopée de l’Indian National Army
En lutte permanente contre l’occupation anglaise, les nationalistes indiens n’hésitent pas à se lancer dès 1940 dans la résistance passive, ce malgré les menaces qui pèsent sur l’Empire britannique. Ancien chef du Parti du Congrès, Subhas Chandra Bose est, quant à lui, partisan de l’action armée. Son évasion en 1941 et son transfert en Allemagne vont lui permettre de lever une véritable armée de libération.
+ L’apocalypse nazie
Les armes chimiques et la bombe A allemandes
Alors que le Second conflit mondial est certainement l’un des plus violents et meurtriers de l’histoire, paradoxalement, l’arme chimique, bien connue depuis la Première Guerre mondiale, ne sera pas exploitée par l’un des régimes les plus brutaux de l’histoire européenne : heureusement, les gaz neurotoxiques ne seront jamais employés sur le champ de bataille par les armées du III. Reich, qui avaient pourtant à leur disposition un stock des plus impressionnants à la fin de la guerre.
L’autre arme à fort potentiel de destruction sera singulièrement employée par une démocratie, « pacifiste » au début de la guerre, tandis que l’Allemagne n’en fera pas usage. Ici, pour des raisons techniques : la bombe atomique nazie ne verra pas le jour avant la fin de la guerre. Un débat est encore en cours sur le sujet de ce retard dans le programme : est-ce un sabotage délibéré de la part des scientifiques allemands (et du ministre de l’armement Albert Speer), où bien ces derniers n’étaient-ils tout simplement pas aussi en avance sur les recherches qu’ils voulaient bien le faire croire ? De nombreuses questions entourent les programmes de ces deux armes de destruction massive qui, heureusement, ne furent jamais utilisées par Hitler.
+ Médecins du Reich
Les anatomistes dévoyés d’Hitler
Lorsqu’Hitler et le parti nazi arrivent au pouvoir en 1933, ils s’empressent de mettre au pas une société en prise au chaos de l’entre-deux-guerres. Avec le soutien des conservateurs, le Führer et ses sbires vont intervenir dans tous les pans de la société allemande, promulguant lois et décrets corsetant et s’immisçant dans toutes les catégories socioprofessionnelles du pays. Si ces nouvelles règles sont drastiques, intransigeantes et totalitaires, elles sont relativement bien accueillies par la population car elles semblent assainir l’Allemagne. Le savoir n’est pas épargné par ce phénomène : il s’agit d’un domaine qui intéresse particulièrement les nazis, car ils y voient un moyen de légitimer scientifiquement leur idéologie raciale. Dans cette perspective, la recherche médicale et le corps des médecins du Reich sont parmi leurs cibles privilégiées, les thuriféraires de « l’hygiène raciale » y trouvant un moyen de s’exprimer et les charlatans de pratiquer leur science morbide et approximative. La recherche médicale allemande, et en particulier l’anatomie, va alors se fourvoyer et se compromettre avec un gouvernement criminel, qui leur fournira tout le « matériel » dont ils auront besoin pour leurs expériences douteuses.
+ Les otages juifs d’Hitler
Austauschjuden, monnaie d’échange ?
Le 15 mars 1944, Hitler ordonne le déclenchement de l’opération « Margarethe », soit l’occupation militaire de la Hongrie par la Wehrmacht. Dès le mois d’avril, les autorités hongroises collaborent avec l’occupant pour régler la question des Juifs hongrois en les ghettoïsant. À la mi-mai, le colonel SS Adolf Eichmann prend en main les opérations. En moins de deux mois, 440 000 des 725 000 Juifs que compte alors la Hongrie sont déportés dans 145 trains vers les camps de la mort d’Auschwitz. Quelques milliers sont envoyés effectuer des travaux forcés dans la capitale autrichienne. Une poignée est dirigée vers le camp de Bergen-Belsen, où ils rejoignent 14 000 autres Juifs venus de toute l’Europe. Ils y vivent dans des conditions relativement bonnes et sont pour ainsi dire épargnés. Et pour cause : ce sont des otages dont les SS veulent négocier la libération contre des avantages substantiels. Dans l’entreprise d’extermination de tout un peuple, les caciques nazis les plus déshumanisés vont « sauver » quelques milliers de Juifs dans l’espoir fou de les échanger contre devises, équipements militaires et citoyens allemands incarcérés. Un projet aux multiples origines et ambitions, mené par des hommes ambigus.
+ Que savaient les Alliés ?
Blitzkrieg et Shoah
Le monde du renseignement est par nature opaque, plein de mystères, souvent à l’origine des rumeurs les plus folles et naturellement source inépuisable pour l’imagination débordante des auteurs d’aventures littéraires ou cinématographiques : pensons à James Bond ! En réalité, le travail des membres des services de renseignement est souvent moins glamour que dans les œuvres de Ian Fleming. Pourtant, les moyens mis en œuvre par les services spéciaux alliés, les découvertes faites juste avant et pendant le conflit par leurs personnels et ce que cela a impliqué pour le cours du conflit sont tout aussi impressionnants et passionnants qu’un film d’espionnage moderne. L’ouverture récente des archives britanniques du projet Ultra et de celles de la DGSE française pour la période de la Seconde Guerre mondiale est ainsi porteuse de révélations peu connues du grand public.
+ La « bataille des barricades »
Séoul 1950
Suite à la capitulation du Japon en septembre 1945, la péninsule coréenne est coupée en deux, au niveau du 38e parallèle, occupée au nord par l’Armée Rouge et, au sud, par les armées alliées. Des élections doivent s’y dérouler pour statuer sur le nouvel État coréen réunifié, mais de nombreux reports, le retrait des troupes alliées et la proclamation de deux États antagonistes, au nord (sous domination communiste) et au sud (pro-américain), mettent le feu aux poudres. Le 25 juin 1950, la Corée du Nord, avec l’aval de Moscou, lance ses troupes à travers le 38e parallèle. La guerre de Corée vient de débuter.
+ Un obstacle infranchissable ?
Bataille acharnée pour une boucle du Dniepr
Suite aux défaites et reculs successifs, les Allemands bâtissent courant 1943 sur la rive occidentale du Dniepr une ligne de défense appelée « Panther-Wotan ». Le Dniepr est un obstacle naturel considérable à franchir, il est le troisième plus important fleuve d'Europe, derrière la Volga et le Danube, atteignant plus de trois kilomètres de largeur dans sa partie basse. Plusieurs barrages le rendent encore plus large à de nombreux endroits. La berge occidentale est souvent abrupte et domine l'autre rive, sans compter les fortifications déjà construites (elles ne sont pas terminées sur toute la longueur du fleuve). Ce qui en rend le franchissement ardu. Les troupes allemandes espèrent bien s'y maintenir fermement. Les Russes vont s'évertuer à les en chasser en choisissant de foncer « droit devant » sans se soucier des pertes. Et pour cause, Staline demande expressément à ses généraux de conquérir Kiev avant le 7 novembre, qui est le jour de l'anniversaire de la révolution d’octobre.