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Ligne de Front n°113

Peur sur le champ de bataille

La Wehrmacht face aux monstres soviétiques

Au sommaire de Ligne de Front n°113 - Février/Mars 2025

+ Gestapo !
Les polices politiques d’Hitler

+ Chasseurs de chars
Un concept universel

+ « Notre mal de tête commun »
De Gaulle contre Roosevelt et Churchill

+ Peur sur le champ de bataille
Les Allemands face aux monstres d’acier soviétiques

+ Wilhelm Canaris 
L’espion qui résista à Hitler

+ Budapest-Prague
Pièges mortels pour chars rouges

+ Bilan de la guerre pour l’Axe
Un monde en ruine

+ Actualités

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LDF113
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Au sommaire de Ligne de Front n°113 - Février/Mars 2025

+ Gestapo !

Les polices politiques d’Hitler

S’il est un domaine dans lequel le III. Reich est passé maître, c’est la répression policière. La fameuse Gestapo reste dans la mémoire collective, particulièrement en France, comme le bras armé de la répression contre la Résistance en général, mais également comme outil de la déportation des Juifs. Ayant des pouvoirs de police étendus, la Gestapo peut arrêter, emprisonner, torturer et exécuter sans la moindre restriction les opposants au Reich et les Juifs. Mais elle fait en réalité partie d’un ensemble plus vaste, centralisé, et qui met toutes les polices du régime au service du noir dessein d’Hitler pour l’Europe. Rattachés à la SS, ces organes de sécurité s’occupent de la surveillance, du renseignement et de la sécurité de l’État et du parti nazi. Ses chefs ne sont pas moins tristement célèbres, avec Heinrich Himmler comme maître absolu et Reinhardt Heydrich comme bras droit. C’est cette police nazie qui est éclairée sous un nouveau jour par la récente ouverture des archives du ministère de la Défense, qui renferment des milliers de documents saisis par les services de renseignement militaires français à la fin du conflit. Ils permettent de mieux comprendre le fonctionnement, les missions et l’organisation de la police d’Hitler en France.

+ Chasseurs de chars

Un concept universel

Contrairement à d’autres (armées allemandes et soviétiques), les armées françaises, italiennes et japonaises entrent dans la Seconde Guerre mondiale avec un conflit de retard. Elles sont ainsi essentiellement composées d’infanteries et de cavaleries, avec une composante blindée, certes parfois non négligeable (surtout dans le cas français), mais peu développée techniquement ou numériquement. Elles n’ont ainsi développé une force blindée que dans le but de soutenir les deux premières armes et n’ont pas vu l’importance de créer des unités mécanisées ou blindées autonomes de grande taille, à l’instar des Panzer-Divisionen. Ou alors, elles ne lèveront des unités de ce type que sur le tard, de façon trop limitée. Cependant, à la lumière des campagnes de Pologne ou de France, certains états-majors découvrent la nécessité de disposer d’un matériel blindé spécifiquement dédié à la lutte contre les chars, jouant alors d’improvisations ou de productions en petite quantité.

+ « Notre mal de tête commun »

De Gaulle contre Roosevelt et Churchill

« Jamais les Anglo-Saxons ne consentirent à nous traiter comme des alliés véritables. Jamais ils ne nous consultèrent, de gouvernement à gouvernement, sur aucune de leurs dispositions. Par politique ou commodité, ils cherchaient à utiliser les forces françaises pour les buts qu’eux-mêmes avaient fixés, comme si ces forces leur appartenaient et en alléguant qu’ils contribuaient à les armer. » Ainsi s’exprime le jugement, expéditif mais si symptomatique, du général de Gaulle sur les actions et les intentions des alliés britanniques et américains envers la France libre durant le Second Conflit mondial. On peut ressentir dans ces quelques mots toute l’amertume, l’outrage et la colère d’un homme qui a, avant même la défaite totale de son pays, donné de toute sa personne pour atteindre un seul but : le redressement de la France, de sa puissance, de son aura, après l’humiliante déroute de son armée et de sa classe politique face à l’invasion allemande.

+ Peur sur le champ de bataille

Les Allemands face aux monstres d’acier soviétiques

Lorsque les Allemands font la connaissance du T-34/76 en juin 1941 (un char moyen de 28 tonnes, armé d’un canon long de 76,2 mm, doté d’une grande mobilité et d’un excellent blindage pour l’époque), lors des débuts de l’opération « Barbarossa », les Landser n’ont jamais entendu parler de l’engin. C’est donc une surprise totale pour eux. Leurs réactions ne se font pas attendre : la plupart réalisent que l’engin, s’il n’est pas parfait, possède d’importants atouts par rapport à leurs propres chars. Le T-34 est donc rapidement perçu comme une menace que l’on ne peut négliger. Le char moyen soviétique n’est pas la seule mauvaise surprise que l’Armée rouge réserve à la Wehrmacht : le char lourd KV-1 et son frère jumeau, le monstrueux KV-2 de 52 tonnes armé d’un obusier de 152 mm, sont aussi de la partie. Or, la course aux armements ne va pas en rester là, et si les Allemands reprennent un certain avantage avec une amélioration des canons de leurs chars de base (le Panzer IV d’à peine 25 tonnes) et la mise en service de chars plus lourds et mieux armés (le Panther de 45 tonnes et le Tiger I de 57 tonnes) au cours de l’année 1943, les Soviétiques répondent avec le char lourd IS-2 (46 tonnes, canon de 122 mm), qui sera, lors de sa mise en service en 1944, un sujet réel d’inquiétude pour les états-majors allemands comme pour les tankistes des Panzer.

+ Wilhelm Canaris 

L’espion qui résista à Hitler

Plus de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’amiral Wilhelm Canaris continue à faire couler beaucoup d’encre et, le milieu des services secrets s’y prêtant, à être à l’origine d’un certain nombre de fantasmes et de mystères. Le chef de l’Abwehr, service de contre-espionnage du ministère de la Guerre allemand, était-il une taupe d’Hitler au sein de la résistance allemande, ou un traître à son pays en faveur des Anglo-Saxons ? Nazi convaincu ou chef de file de la résistance anti-hitlérienne ?

+ Budapest-Prague

Pièges mortels pour chars rouges

Il est intéressant de constater que l’image qui revient le plus souvent lorsque l’on songe à la façon dont l’Union soviétique a maintenu l’ordre dans les pays satellites et alliés d’Europe centrale, est celle de colonnes de chars défilant dans les rues de la capitale du pays récalcitrant. Que ce soit à Berlin-Est en 1953, à Budapest en 1956 ou à Prague encore en 1968, les Soviétiques n’eurent d’autres moyens que l’envoi de divisions blindées pour mater les populations ou faire rentrer des États dans le rang. Si à Berlin et Prague le calme revint rapidement, la population ne pouvant faire grand-chose contre les T-34 et les T-62, la population de Budapest, soutenue par les militaires et une partie du gouvernement, ne se laissa pas faire et tenta de résister, parfois non sans succès.

+ Bilan de la guerre pour l’Axe

Un monde en ruine

La Seconde Guerre mondiale a été une véritable apocalypse pour l’ensemble du monde. Les combats se sont déroulés sur une surface plus importante que lors de la Première Guerre mondiale. Ce fut une guerre totale, durant laquelle toutes les forces physiques, intellectuelles et économiques ont été mobilisées sans précédent dans un seul et unique but : la destruction de l’adversaire. Guerre idéologique par essence, la victoire d’un camp devait voir la disparition pure et simple de l’autre (en tant que nation, ou en tant que peuple). Au final, l’Axe fut vaincu. Conséquence de leur résistance fanatique, l’Allemagne et le Japon connurent les pertes et les destructions les plus importantes.

+ Actualités

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