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Ligne de Front n°86 - La poche de Courlande -  Six batailles pour une péninsule
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Ligne de Front n°86

La poche de Courlande

Six batailles pour une péninsule

Au sommaire de Ligne de Front n°86 - Août/Septembre 2020

+ La poche de Courlande
Six batailles pour une péninsule

+ « Panzermeyer » dans la passe de Klisoura
La Croix de chevalier de Kurt Meyer

+ Panzer 1942 - 1945
L’heure du choix

+ 10 mai – 4 juin 1940
Les quatre tournants de la campagne de France
Là où (presque) tout s'est joué

+ « Vorwärts! »
Le groupe de combat allemand dans l’offensive

+ Commandos sur Saint-Nazaire
Paras SAS tahitiens de la Bretagne aux Pays-Bas

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LDF86
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°86 - Août/Septembre 2020

+ La poche de Courlande

Six batailles pour une péninsule

Le 22 juin 1944, l’Armée rouge lance l’opération « Bagration », dont l’objectif est la destruction totale du Heeresgruppe Mitte et la libération d’une importante portion du territoire soviétique. Après deux mois d’intenses combats, les armées de Staline ont profondément pénétré le dispositif allemand et ont repoussé la ligne de front de plus de 600 kilomètres. La Biélorussie, une partie des pays Baltes et de la Pologne orientale sont libérés. Mais, surtout, le Heeresgruppe Mitte a perdu plus de 25 divisions et ses réserves sont annihilées : seuls l’allongement des lignes de ravitaillement et l’épuisement des troupes soviétiques expliquent l’arrêt de l’offensive soviétique mi-août. Opérationnellement, le Heeresgruppe Mitte n’est plus. C’est donc une victoire totale de l’Armée rouge. Lorsque l’opération « Bagration »arrive à son terme, la ligne de front dessine un « balcon » longeant les pays Baltes, précisément à l’endroit où est déployé le Heeresgruppe Nord.

+ « Panzermeyer » dans la passe de Klisoura

La Croix de chevalier de Kurt Meyer

Le 6 avril 1941, la Wehrmacht passe à l’offensive dans les Balkans, envahissant la Yougoslavie, coupable de revirement après avoir signé le pacte Tripartite, et la Grèce, qui met en échec l’armée italienne sur la frontière albanaise depuis plusieurs mois. La Leibstandarte SS Adolf Hitler, la garde personnelle du Führer structurée en brigade de fusiliers motorisée (Schützen-Brigade (mot.)), est engagée en Yougoslavie méridionale, plus exactement en Macédoine. Après une promenade de santé, la LSSAH s’ouvre les portes de la Grèce en enfonçant les positions alliées dans le col de Klidi le 12 avril. Les deux jours suivants, c’est au Kommandeur du groupe de reconnaissance de la brigade, le SS-Sturmbannführer Kurt Meyer, dit « Panzermeyer », de se distinguer et d’entrer dans la « légende » de la Waffen-SS.

+ Panzer 1942 - 1945

L’heure du choix

En juin 1941, l’Armée allemande a une confiance absolue en ses choix tactiques et ses matériels. Les chars moyens Panzer III et IV forment ainsi l’ossature des Panzer-Divisionen, même si des légers, dont les Panzer 35(t) et 38(t), sont encore très présents, et hormis quelques vagues études pour les moderniser ou des projets peu aboutis de remplacement, ils servent tels quels pour remplir l’ensemble des missions qui vont leur être confié. Quelques semaines après le déclenchement de l’opération « Barbarossa », les certitudes vacillent, puis s’écroulent face à la réalité. Les Soviétiques alignent de meilleurs chars ! Une course à l’armement s’installe alors entre le III. Reich et l’Union soviétique, le premier faisant le choix de la qualité avec le redoutable duo Tiger-Panther. Mais la décision de développer de nouveaux matériels puissants et sophistiqués était-elle réellement pertinente ? Après tout, l’Allemagne nazie a finalement perdu la guerre qu’elle avait lancée… La question se pose, même si le matériel n'en est évidemment pas le seul responsable.

+ 10 mai – 4 juin 1940
Les quatre tournants de la campagne de France

Là où (presque) tout s'est joué

Au 10 mai 1940, alors que les Allemands s’élancent à l’assaut de la Belgique et de la France, rien n’est encore joué. Le plan allemand comporte encore beaucoup d’inconnues, et il suffit d’un nouveau « miracle de la Marne » pour que la situation tourne au vinaigre. Si les hommes se battent avec férocité sur le terrain, les états-majors français et britanniques ne sont, eux, pas au rendez-vous. Malgré plusieurs tentatives, l’effondrement du front ne va que s’accentuer…

+ « Vorwärts! »

Le groupe de combat allemand dans l’offensive

Maranes Éditions vient de publier un nouvel ouvrage, intitulé Le Groupe de combat allemand. Il s’agit d’une partie du manuel d’instruction du fantassin, l’Ausbildungsvorschrift für die Infanterie (130/2a), relatif au groupe de combat de la compagnie d’infanterie allemande écrit avant-guerre et remis à jour deux fois, en mai 1940 et mars 1941, afin de prendre en compte les retours d’expérience des premières campagnes de la Heer. Voici un extrait de ce livre, portant sur le groupe de combat dans l’offensive.

+ Commandos sur Saint-Nazaire

Le plus grand de tous les raids

En janvier 1942, Churchill fait du cuirassé allemand Tirpitz la priorité numéro 1 des Combined Operations. Ce bâtiment, le plus grand de la Kriegsmarine, est en effet une menace constante pour les convois britanniques en Atlantique. Par sa seule présence en Norvège, il immobilise une bonne partie de la Home Fleet à Scapa Flow alors que la Royal Air Force est, pour le moment, dans l’incapacité technique de le couler. Les Britanniques ont cependant repéré son point faible : le bâtiment est si imposant qu’une seule cale sèche est suffisamment vaste en Europe pour l’accueillir si besoin était. C’est la forme Joubert de Saint-Nazaire, construite à l’origine pour l’entretien du fleuron de la marine française, le paquebot Normandie, d’où son appellation courante de dock Normandie. Un système d’écluses et de pompes permet de fermer puis de vider le bassin pour accéder à la partie de la coque normalement immergée. Avec sa structure bétonnée et ses portes en acier, la forme Joubert résiste sans peine aux bombardements aériens. Mais la cible est la bonne : rendre inutilisable ce bassin interdirait au Tirpitz de s’aventurer dans l’Atlantique car, en cas de coup au but, il ne pourrait être réparé…

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