Ligne de Front n°80
La 130. Panzer-Lehr-Division
La meilleure division blindée de la Wehrmacht à l’épreuve du débarquement
Au sommaire de Ligne de Front n°80 - Juillet/Août 2019
+ La 130. Panzer-Lehr-Division
La meilleure division blindée de la Wehrmacht à l’épreuve du débarquement
+ Stonne, mai 1940
Échec à la « Großdeutschland » !
+ Les évadés de Stalingrad !
Six témoignages exceptionnels
+ Frikorps « Danmark »
Dans l’ombre de Schalburg
+ Il faut sauver la Heeresgruppe E !
L’offensive « Belgrade » et le « corridor du Vardar » (septembre – novembre 1944)
+ Le Sonderverband « Bergmann »
Unité spéciale caucasienne
+ Panzer II Ausf. L Luchs
Le dernier de la lignée
Au sommaire de Ligne de Front n°80 - Juillet/Août 2019
+ La 130. Panzer-Lehr-Division
La meilleure division blindée de la Wehrmacht à l’épreuve du débarquemente
En novembre 1943, les beaux jours ayant passé sans que les Alliés ne débarquent à l’Ouest, l’hypothèse que l’« Invasion » se produise l’été suivant devient hautement probable, voire certaine, aux yeux des Allemands. En conséquence, Hitler préconise un renforcement considérable de l’ensemble du dispositif de la Wehrmacht en Europe de l’Ouest (particulièrement en France, où le débarquement est pressenti) afin qu’elle soit en mesure de rejeter l’ennemi à la mer le Jour J. C’est l’objet de sa directive n° 51 du 3 novembre qui se traduit entre autres, deux mois plus tard, par la mise sur pied de la 130. Panzer-Lehr-Division, une unité exceptionnelle qui n’aura pas le destin que ses géniteurs lui prêtaient…
+ Stonne, mai 1940
Échec à la « Großdeutschland » !
Le 16 mai 1940, au petit matin, des tankistes de la 10. Panzer-Division sont en attente dans la rue principale du village de Stonne, dans les Ardennes françaises. Voilà six jours que l’offensive à l’ouest est lancée et que les Français sont bousculés. Mais vers 7h, un mastodonte débarque sur l’avant de la colonne : c’est le B1bis du capitaine Billotte. En quelques minutes, son blindé enflamme ou détruit treize Panzer… la bataille de Stonne va vite entrer dans la légende pour la dureté des combats.
+ Les évadés de Stalingrad !
Marée rouge sur la Dvina !
Les témoignages de soldats allemands capturés à Stalingrad ayant pu s’échapper de captivité sont rares, et pour cause. Sur les 91 000 Landser faits prisonniers, seulement 5 à 6 000 (selon les sources) sont revenus dans leur patrie. Ces survivants des camps sibériens n’ont rejoint leurs foyers, pour certains, que bien des années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cet article se propose de vous faire découvrir six témoignages totalement inédits de soldats allemands capturés au terme de la bataille : un Reichsdeutsche (Allemand de souche) et cinq Volksdeutsche (Allemands des minorités ethniques des Balkans et d’Europe de l’Est) dont deux qui servaient comme Hiwis, ces soldats de l’Armée rouge capturés puis versés dans des unités allemandes en théorie à des postes de non-combattants. Leur parcours est à peine croyable.
+ Frikorps « Danmark »
Dans l’ombre de Schalburg
Occupé par la Wehrmacht le 9 avril 1940 au terme d’une campagne militaire d’une seule journée, le Danemark est érigé en quasi-protectorat du III. Reich. À l’inverse des autres pays tombés sous la coupe des nazis, le roi Christian X et le gouvernement ayant refusé l’exil – et n’ayant tout simplement pas eu le temps de le prendre –, le royaume scandinave préserve ses institutions et ses administrations, Berlin se contentant d’un droit de regard sur les affaires intérieures du Danemark à travers son plénipotentiaire, accrédité auprès du souverain, Werner Best. Désireux d’assouplir l’occupation allemande en donnant des gages de bonne volonté, le cabinet royal danois fait certaines concessions politiques et économiques : la police arrête et livre aux Allemands les membres du parti communiste danois le 22 juin 1941, Copenhague adhère le 25 novembre de la même année au pacte anti-Komintern ; entre-temps, enfin, à l’annonce de l’invasion de l’URSS, il a accepté la création d’un corps de volontaires danois pour le front de l’Est.
+ Il faut sauver la Heeresgruppe E !
L’offensive « Belgrade » et le « corridor du Vardar » (septembre – novembre 1944)
Dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale, l’été 1944 reste synonyme de désastre généralisé pour la Wehrmacht. Si les batailles de Normandie et de Biélorussie (opération « Bagration »), déclenchées en juin, figurent en tête de liste de ces sanglantes défaites, il n’en va pas de même pour celles de Roumanie ou d’Italie centrale où, après des mois de quasi statu quo, les défenses allemandes s’effondrent elles aussi et ne se rétablissent avec peine qu’après une retraite de plusieurs centaines de kilomètres. Plus « confidentielle » encore est, à la même époque, la situation extraordinairement complexe et explosive des Balkans, où, malgré la conquête éclair de l’Axe au printemps 1941, la guerre ne s’est jamais véritablement arrêtée. Trois ans après leur supposée mise au pas, Yougoslavie et Grèce se trouvent de nouveau brutalement placées en première ligne. Enjeu : la libération du « ventre mou » de l’Europe et le sort de plus de vingt divisions et de centaines de milliers de soldats allemands engagés sur ce « quatrième front » oublié.
+ Le Sonderverband « Bergmann »
Unité spéciale caucasienne
Avant que le Reich ne se lance à l’assaut de l’URSS le 22 juin 1941, l’Abwehr, le service de renseignements de la Wehrmacht, décide de s’appuyer sur les diasporas ukrainienne et géorgienne afin de constituer des unités spéciales opérant sur les arrières de l’Armée rouge. L’expérience est peu concluante, notamment à cause du bataillon « Nachtigall » qui se précipite sur la radio de Lvov, sitôt la ville tombée, pour proclamer l’indépendance de l’Ukraine. Son chef, le Pr. Theodor Oberländer, ne renonce pourtant pas et décide l’année suivante de faire confi ance à ses Géorgiens et à des Caucasiens sortis des inhumains Stalags.
+ Panzer II Ausf. L Luchs
Le dernier de la lignée
Aussi performants soient les véhicules de reconnaissance à roues, les autorités militaires allemandes sont bien obligées de reconnaître que la réussite de leurs missions dépend énormément des conditions climatiques et de la nature du terrain. En effet, la neige ou la boue risquent fort de ralentir voire de stopper les missions de collecte de renseignements des Panzer-Aufklärungs-Abteilungen (unités de reconnaissance). Pour que les Panzer-Divisionen ne perdent pas leurs « yeux » à la veille d’une bataille importante, le Waffenprüfamt 6 Panzer- und Motorisierungsabteilung (Wa Prüf 6 ou département de conception des chars au Heereswaffenamt) lance un appel d’offres pour un blindé léger tout chenillé.
+ Actualités
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- Sully 2019. 12 ans déjà.
- Recensions