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Ligne de Front n°69 - Wunderwaffen ! - Les armes miracles que devaient faire triompher l'Allemagne
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Ligne de Front n°69

Wunderwaffen !

Les armes miracles quI devaient faire triompher l'Allemagne

Au sommaire de Ligne de Front n°69 - Septembre/Octobre 2017

+ Wunderwaffen !
Les armes miracles que devaient faire triompher l'Allemagne

+ L’attaque aéroportée du pont de Vroenhoven
Les « diables verts » sur le canal Albert

+ A l’assaut de Brest-Litovsk
La chute de la forteresse de Staline

+ Second to fight, first to die ?
L’US Army dans le Pacifique

+ Deutsches Orient-Korps
Le destin manqué du corps expéditionnaire allemand
pour le Moyen-Orient

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LDF69
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°69 - Septembre/Octobre 2017

+ Wunderwaffen !

Les armes miracles que devaient faire triompher l'Allemagne

Les « armes miracles » de la Wehrmacht ne sont pas spécifiques à la période 1943-1945, car les Allemands ont imaginé, dès l’entre-deux-guerres, quantité de matériels démesurés censés leur donner l’avantage sur l’ennemi ou venir à bout d’un objectif identifié. Si la ligne « Maginot » figure bien entendu au cœur des préoccupations jusqu’en 1940, l’évolution de la guerre met à jour de nouveaux obstacles et problématiques auxquels les ingénieurs de l’armement travaillent à trouver des solutions afin de permettre au Reich de l’emporter. Gros plan sur ces « Wunderwaffen » qui devaient faire triompher l’Allemagne...

+ L’attaque aéroportée du pont de Vroenhoven

Les « diables verts » sur le canal Albert

Dès l’hiver 1939, la prise de plusieurs points stratégiques sur la Meuse s’impose aux stratèges allemands afin de leur garantir une invasion rapide de la Belgique – un État neutre – puis de la France. La Sturm-Abteilung « Koch », bataillon d’assaut composé des meilleures troupes parachutistes allemandes du moment, reçoit la mission de prendre quatre sites stratégiques sur le canal Albert : le fort d’Eben-Emael et les ponts de Veldwezelt, Vroenhoven et Kanne. La capture du pont de Vroenhoven, au centre du dispositif de l’attaque parachutiste en ce 10 mai 1940, reste pratiquement inconnue à ce jour, bien qu’elle compte parmi les tout premiers enveloppements verticaux réussis de l’histoire.

+ A l’assaut de Brest-Litovsk

La chute de la forteresse de Staline

Le 16 juin 1941, le General der Infanterie Schroth (chef du XII. Armee-Korps) rédige une note classée secrète, destinée uniquement à ses officiers. Elle comporte les noms de code de l’invasion de l’Union soviétique. Le code « Belfort » stipule à la troupe de stopper sa progression et de se camoufler là où elle se trouve. « Dortmund » confirme que l’assaut pour le 22 juin 1941 au petit matin est désormais imminent. Le dernier code, « Kyffhäuser », donne le feu vert au lancement de la plus grande offensive terrestre de la Wehrmacht : l’opération « Barbarossa ». L’objectif attribué à Schroth est de conquérir la forteresse de Brest-Litovsk édifiée sur la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.

+ Second to fight, first to die ?

L’US Army dans le Pacifique

Évoquer la guerre du Pacifique, c’est penser d’abord aux affrontements navals et aéronavals, aux cuirassés géants et au règne du porte-avions, à Pearl Harbor et à Midway, à Okinawa et aux attaques kamikazes. C’est aussi évoquer les Marines, les « nuques de cuir » lancées à la reconquête de Guadalcanal, de Tarawa ou d’Iwo Jima, sous la protection aérienne des Corsair bleu nuit de « Papy Boyington » et ses « moutons noirs » de la VMF-214 ou d’autres formations comparables. Il est vrai que la Navy et les Marines trouvent dans l’immensité océanique un théâtre à leur exacte mesure. Et pourtant, le fait est parfois ignoré ou tout au moins méconnu : l’US Army, l’armée de Terre, celle d’Eisenhower et de Patton, la même qui débarque en Normandie et contribue à la chute du III. Reich, joue un rôle essentiel dans la guerre du Pacifique, un rôle qui, pour paraître effacé, n’en est pas moins absolument central.

+ Deutsches Orient-Korps

Le destin manqué du corps expéditionnaire allemand pour le Moyen-Orient

Dès 1914, des unités de Pioniere et un détachement médical tropical sont envoyés par le Kaiser Guillaume II dans la Sinaï et en Palestine pour soutenir la Sublime-Porte, entrée en guerre aux côtés des Empires centraux. Il s’agit alors des premiers éléments de ce qui deviendra, en janvier 1915, l’Asien-Korps (ou Levante-Korps), lequel comprendra jusqu’à 16 000 soldats allemands de toutes les Armes combattant avec leurs alliés ottomans. Alors que l’Empire ottoman a été démantelé et partagé sous la forme de mandats entre les vainqueurs de la Grande Guerre, et que le nationalisme arabe fait naître de vives oppositions aux nouveaux maîtres français et britanniques (surtout en Syrie, en Irak et en Palestine), l’Allemagne nazie avance ses pions au Moyen-Orient en profitant des sentiments anticolonialistes et antisionistes.