Ligne de Front n°67
Tueurs en uniforme
Les soldats politique de l'Axe
Au sommaire de Ligne de Front n°67 - Mai/Juin 2017
+ La 78. Sturm-division
Une expérimentation tactique sans lendemain
+ Sébastopol
Une épine sur la mer Noire
+ Dossier : Tueurs en uniforme
Les soldats politique de l'Axe :
- Les Waffen-SS
- La Milizia Volontaria per la Sicurezza Nationale
- Les Oustachis
- La Garde Hlinka
+ Andréï Vlassov et son armée
L'échec de la collaboration russe
+ « Par la force et l'astuce »
Le Special Boat Service
Au sommaire de Ligne de Front n°67 - Mai/Juin 2017
+ La 78. Sturm-division
Une expérimentation tactique sans lendemain
La 78. Sturm-Division est une grande unité unique en son genre, issue de la transformation et du changement de dénomination de la 78. Infanterie-Division intervenus à compter du 1er janvier 1943. Bien que les documents d’époque consacrés à cette évolution soient nombreux, tout comme l’ont été les témoignages de vétérans sur le sujet après-guerre, cette division n’a guère bénéficié d’études sérieuses sur son historique et surtout sur la raison d’être de sa dénomination particulière. Il s’agit pourtant d’une expérimentation tactique sans précédent, réalisée à une période charnière de la guerre sur le front de l’Est, et à ce titre riche d’enseignements encore actuels.
+ Sébastopol
Une épine sur la mer Noire
Fondée en 1783 par l’impératrice Catherine II après la conquête du khanat de Crimée assujetti à l’Empire ottoman, la ville de Sébastopol, aujourd’hui au coeur des déchirements russo-ukrainiens, a une place singulière et symbolique particulièrement forte dans l’histoire partagée des deux pays. Grand port en eau profonde, idéal pour contrôler la mer Noire et principale base de la flotte éponyme pendant deux siècles, Sébastopol aura fait l’objet, au cours de son histoire, de deux terribles sièges emblématiques de la résistance face à l’invasion extérieure.
+ Dossier : Tueurs en uniforme
Les soldats politique de l'Axe
- Les Waffen-SS
Parmi les puissances totalitaires, dans le camp de l’Axe, l’Allemagne nazie est celle dont la logique de domination et d’expansion est assumée par les organes décisionnels et les institutions exécutantes de la façon la plus radicale. L’éradication des ennemis de l’État national-socialiste, enclenchée dès avant la guerre dans les frontières mêmes du pays via une politique de terreur, une répression et un univers concentrationnaire qui ne laissent d’autre choix à leurs victimes que la « mise au pas », la fuite ou la mort, est imaginée précocement sur des considérations raciales à l’extérieur du Reich par les penseurs SS dès lors que les projets de colonisation à l’Est se font jour.
- La Milizia Volontaria per la Sicurezza Nationale
L’histoire de la MVSN se confond avec celle du fascisme, dont elle est l’émanation paramilitaire. Son rôle évolue parallèlement au renforcement et aux aspirations bellicistes du régime. La présence ostensible des « troupes politiques » lors des moments forts du Ventennio est exigée par Benito Mussolini comme marqueur principal de la propagande fasciste. Pour autant, la MVSN n’est pas « un État dans l’État » et ne peut être comparée à la SS d’Heinrich Himmler, même si des tentatives tardives ont été effectuées afin de l’imiter.
- Les Oustachis
Fortement centralisé au bénéfice principal des Serbes, le royaume de Yougoslavie s’est, dès ses origines, trouvé aux prises avec différents mouvements autonomistes, voire séparatistes. Parmi eux, deux organisations ont directement versé dans le terrorisme : l’Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne (ORIM), déjà ancienne, et surtout l’Ustaša (prononcer : « Oustacha ») croate, dirigée par Ante Pavelić, qui allait faire régner la terreur dans les Balkans entre 1941 et 1945…
- La Garde Hlinka
On oublie souvent que la Slovaquie a été le tout premier allié combattant de l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Son armée a pourtant participé à la campagne de Pologne et à l’invasion de l’Union soviétique. Défenseur d’une conception nationale-catholique de l’État, monseigneur Tiso a instauré une véritable théocratie fascisante à Bratislava. Et pour imposer son régime, il a recours à une force paramilitaire parrainée par la SS : la Garde Hlinka.
+ Andréï Vlassov et son armée
L'échec de la collaboration russe
L’Histoire, quand elle se transforme en mémoire, peut facilement devenir manichéenne, avec ses héros, mythifiés, et ses monstres, diabolisés. Elle compte surtout d’innombrables destins complexes, tragiques ou pathétiques. Alors que certains sont passés de l’ombre à la lumière, d’autres ont emprunté le chemin inverse. Andreï Vlassov appartient sans aucun doute à cette catégorie.
+ « Par la force et l'astuce »
Le Special Boat Service
Moins connu que son homologue Special Air Service (SAS), le Special Boat Service est né à la fin de la Seconde Guerre mondiale par regroupement des différentes composantes amphibies des forces spéciales de Sa Très Gracieuse Majesté. Il a pour origine la Special Boat Section créée en juillet 1940 par un officier du No. 8 (Guards) Commando, Roger « Jumbo » Courtney, devenu instructeur au célèbre Combined Training Centre d’Inveraray, en Écosse. Convaincu de l’utilité de disposer de commandos capables de s’infiltrer chez l’ennemi au moyen de kayaks, l’homme ne parvient pourtant pas à convaincre les amiraux Sir Roger Keyes, chef des Opérations combinées, et Theodore Hallett, directeur du centre d’entraînement de ces mêmes Opérations combinées.