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Ligne de Front n°53 - La SS-Division «Totenkopf» à Luchno
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Ligne de Front n°53

La SS-Division «Totenkopf» à Luchno

Baptême du feu à l'Est

 EPUISE 

Au sommaire de Ligne de Front n°53 - Janvier/Février 2015

+ La SS-Division «Totenkopf» à Luchno
Septembre 1941 - Au nord du front russe

+ "Wacht am Rhein"
Les coulisses d'un échec

+ Retour vers le passé
La part médiévale de la grande guerre

+ La destruction du Chaberton
Le fort le plus haut et le plus puissant du monde

+ SA: L'autre armée politique
Petite histoire de la Wafenn-SA

+ Les paras des antipodes
Sud-Africains, Australien et Canadiens dans la Seconde guerre mondiale

+ Opération «Orient»
Le plan secret de Rommel

En savoir +

LDF53

Au sommaire de Ligne de Front n°53 - Janvier/Février 2015

+ La SS-Division «Totenkopf» à Luchno

Septembre 1941 - Au nord du front russe

La SS‑Division « Totenkopf » participe dès le début à l’invasion de l’Union soviétique. D’abord dépendante, avec les 8. Panzer-Division, 3. Infanterie-Division (mot.),
290. Infanterie-Division, du 56. Armee-Korps (mot.), elle attaque au nord du nouveau front, envahissant la Lettonie, participant à la marche sur Moscou. Évoluant sur une terre désolée caractérisée par des champs parsemés de routes marécageuses, elle peine tout de suite à gagner du terrain. Elle passe sous le commandement du General der Infanterie Manstein et échoue à prendre Ostrov. La situation s’améliore, puisqu’à la mi-août, elle met quatre jours pour parcourir 260 kilomètres. Elle joue alors un rôle important en permettant aux 11. et 34. Armeen de fusionner au sud du lac Ilmen.

+ "Wacht am Rhein"

Les coulisses d'un échec

(Hitler) : Votre armée est-elle prête ? (Dietrich) : Pour une offensive, non ! (Hitler) : Vous n’êtes jamais satisfait ! Ce bref échange du 12 décembre 1944 entre Hitler et « Sepp » Dietrich, « patron » de la 6. SS-Panzer-Armee, au quartier général de Bad Nauheim laisse mal présager de l’opération « Wacht am Rhein ». Elle sera pourtant déclenchée quelques jours plus tard, le 16 décembre, à 5h30.

+ Retour vers le passé

La part médiévale de la grande guerre

Déclenchée sur une période « à cheval » sur deux époques – celle en devenir faisant grand cas de l’industrialisation, celle en passe de disparaître étant empreinte de procédés désormais vus comme empiriques –, la guerre européenne de 1914 débute « à deux vitesses ». Ses stratégies, si elles ont des fondements qui remontent aux guerres des XVIIIe et XIXe siècles (rappelons que le mode de guerre napoléonien restera le fil directeur des belligérants jusqu’en 1918), sont basées presque toutes sur l’offensive et « actualisées » par des armes en concordance avec leur époque. Aussi, lorsqu’à partir d’octobre 1914 les Français, contre toute attente, s’engluent dans la boue des tranchées, ils se trouvent démunis face aux Minenwerfer allemands, car dépourvus des armements spécifiques permettant de conduire un combat statique, et doivent élaborer dans l’urgence une gamme de matériels de circonstance, dont l’origine remonte parfois à la nuit des temps. Ainsi, de façon paradoxale, un « retour vers le passé » va être nécessaire pour optimiser de nouvelles méthodes de combat.

+ La destruction du Chaberton

Le fort le plus haut et le plus puissant du monde

Le 8 juin 1891, le 14e corps d’armée (PC à Lyon) adresse à l’état-major de l’armée (Paris) une note sibylline : « On a appris de bonne source que les Italiens allaient construire un petit fort du côté du Chaberton… »
Cette information, initialement anodine, allait entraîner la plus vaste campagne d’espionnage qui ait été menée sur le front des Alpes, mais surtout de gros soucis chez les militaires français chargés de défendre la frontière.

+ SA: L'autre armée politique

Petite histoire de la Wafenn-SA

Apparue dès 1920 comme milice de masse du parti national-socialiste, la SA
(Sturm-Abteilung, ou « section d’assaut ») et ses membres, les « Chemises brunes », jouent un rôle majeur dans l’accession d’Hitler au pouvoir. On ne sait pas toujours que malgré son éviction du devant de la scène après la « Nuit des longs couteaux » de 1934, l’organisation va perdurer et continuer à jouer un rôle important, non plus seulement politique mais aussi militaire, ce pendant toute la durée de la guerre.

+ Les paras des antipodes

Sud-Africains, Australien et Canadiens dans la Seconde guerre mondiale

S’il est courant d’évoquer les actions des troupes aéroportées alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire des parachutistes des États membres du Commonwealth est peu relatée. Nous avons choisi d’étudier son évolution au sein de trois des plus représentatifs d’entre eux, une mise en parallèle qui permet d’avoir une bonne idée des perceptions de l’arme au sein de Haut commandements différents, de leurs aléas,
succès et échecs.

+ Opération «Orient»

Le plan secret de Rommel

Au début de l’année 1941, Rommel propose à Hitler et à l’état-major allemand un plan visant à prendre Tobrouk et à marcher sur le canal de Suez. Cette opération « Orient » – déjà audacieuse par elle-même – n’est en réalité que la première phase d’un projet d’ensemble beaucoup plus vaste : le stratège espère tout simplement, après avoir conquis l’Égypte, atteindre le golfe Persique par l’Irak et Abadan… Une fois s’être assuré des riches gisements pétroliers de la région, son Afrika-Korps serait – en cas de guerre contre l’URSS – en mesure soit de remonter vers le Caucase – jusqu’aux champs pétrolifères de Bakou – soit de continuer plein est vers l’Inde, à la rencontre des forces armées japonaises.