Ligne de Front n°50
Opération «Overlord»
Le rendez-vous manqué de la Wehrmacht
Au sommaire de Ligne de Front n°50 - Juillet/Août 2014
+ Opération «Overlord»
Le rendez-vous manqué de la Wehrmacht
+ L'Angleterre et la guerre de l'anthrax
+ Ferdinand Schörner
Le dernier maréchal de la Heer
+ A deux doigts de la victoire
Sanglants combats pour l'usine "Barricade"
+ Les anges à l'aube
La libération du camp de Los Baños
+ L'emploi de l'artillerie sur rail
Allemande
+ Les Seals
70 ans d'excellence militaire
Au sommaire de Ligne de Front n°50 - Juillet/Août 2014
+ Opération «Overlord»
Le rendez-vous manqué de la Wehrmacht
En ce nouvel anniversaire célébrant la plus gigantesque campagne planifiée par les Alliés occidentaux au cours de la Seconde Guerre mondiale, il nous a semblé opportun de réexaminer le Jour‑J, principalement du point de vue allemand, et tenter soit d’y apporter de nouvelles interprétations, soit de mettre des « coups de projecteur » sur certains aspects peu mis en relief jusqu’alors.
+ L'Angleterre et la guerre de l'anthrax
Bien que l’utilisation d’armes biologiques ait été interdite par le Protocole de Genève en 1925, certains scientifiques n’en poursuivent pas moins les recherches à ce sujet, d’abord sous forme de mesures préventives et défensives, puis, avec l’imminence de la guerre, dans le domaine de l’arme offensive.
+ Ferdinand Schörner
Le dernier maréchal de la Heer
Grand, massif, la mâchoire carrée, le visage fermé, les yeux se cachant derrière des lunettes cerclées, tel apparaît Ferdinand Schörner sur les photos prises de lui pendant la Seconde Guerre mondiale. Le personnage n’a jamais eu une bonne réputation. Outre son attachement au Régime, on souligne sa dureté et son intransigeance, voire sa brutalité ainsi qu’une fin peu glorieuse. Son parcours n’en reste pas moins exceptionnel. En un peu plus de cinq ans (septembre 1939 – mai 1945), Schörner franchit tous les grades, de colonel à maréchal, et assume tous les commandements, du régiment au groupe d’armées. Un cas unique dans la Wehrmacht.
+ A deux doigts de la victoire
Sanglants combats pour l'usine "Barricade"
Depuis le 2 septembre 1942, la ville de Stalingrad est encerclée par la 6. Armee du General der Panzertruppen Paulus. À la date du 13 octobre, celle‑ci a capturé les cités ouvrières et les éminences au nord-est de Stalingrad. Devant elle, quatre énormes usines dominent l’horizon : celle de produits chimiques Lazur, les ateliers métallurgiques « Octobre rouge », l’usine d’artillerie « Barricade » et celle de tracteurs « Dzerjinski ». C’est dans ce quartier des usines, transformé en zone fortifiée par les rescapés de la 62e Armée soviétique, que vont dès lors se focaliser les combats. Ce gigantesque complexe industriel a subi d’importants dommages, du fait de la Luftwaffe notamment. Pour l’assaut terrestre, le 51. Armee-Korps du General der Artillerie Seydlitz regroupe ses forces sur les éminences au nord-est de la lisière du village ouvrier « Barricade ». Cette nouvelle phase offensive, qui va débuter le 14 octobre, va donner lieu à des combats particulièrement ravageurs, qui vont amener la 62e Armée soviétique du général Tchouïkov au bord du gouffre.
+ Les anges à l'aube
La libération du camp de Los Baños
Janvier 1945 : alors que les Américains débarquent sur Luçon, une course contre la montre s’engage pour sauver les dizaines de milliers de soldats américains et philippins tombés aux mains des Japonais deux ans et demi plus tôt, ainsi que les nombreux internés civils provenant de pays alliés. Trois opérations sont lancées dans ce but : la dernière consiste en la combinaison d’une percée mécanisée, d’une intervention aéroportée et d’une action amphibie.
+ L'emploi de l'artillerie sur rail
Allemande
En novembre 1918, l’artillerie lourde sur voie ferrée allemande, créée tardivement en 1916, représente encore une force considérable de près de cent pièces lourdes et très lourdes.
En effet, l’Armée impériale, après avoir privilégié l’emploi de pièces lourdes de la schwerste Artillerie de très gros calibre au début de la Grande Guerre, s’est tournée ensuite vers des pièces fixes à longue portée aptes à battre les objectifs stratégiques de l’arrière front.
+ Les Seals
70 ans d'excellence militaire
SEAL, quatre lettres mythiques signifiant SEa, Air, Land, symbole des trois dimensions dans lesquelles évoluent ces combattants américains d’exception. Mais au fait, pourquoi 70 ans ? Parce que l’on considère généralement que leur lignage plonge dans le passé jusqu’à la mise sur pied des Naval Combat Demolition Units (NCDU) chargées, en juillet 1943 lors de l’opération « Husky » (invasion alliée de la Sicile dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale), de détruire les obstacles subaquatiques gênant les opérations de débarquement. Mais l’histoire est têtue et fait souvent fi des simplifications trop hâtives. Car en vérité, l’affaire apparaît être tout de même plus ancienne que cela.