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Ligne de Front n°46 - Les français sous le casque allemand
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Ligne de Front n°46

Les français sous le casque allemand

Au sommaire de Ligne de Front n°46 - Novembre/Décembre 2013

+ DOSSIER : Les français sous le casque allemand
La création de la LVF
Les combats de la LVF en Union Soviétique
La naissance de l'unité Française de la Waffen-SS
Les Français de la Waffen-SS
La Légion tricolore et la Phalange Africaine

+ Audie Murphy, le héros absolu

+ Les prisonniers du pôle

+ Les mitrailleuses de l'US Army

+ Les canons à air pulsé

+ L'épopée des SAS

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LDF46
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°46 - Novembre/Décembre 2013

+ Les français sous le casque allemand

Assommés par la défaite calamiteuse de juin 1940, nombre de jeunes Français, désenchantés et déboussolés, étouffent littéralement dans une France en partie occupée et réduite au statut d’État croupion. Certains vont rejoindre la Résistance; d’autres, dans une proportion presque égale, vont rallier le camp allemand et la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.

La création de la LVF

Les partis collaborationnistes de Paris revendiquent la constitution d’une unité militaire (une Légion antibolchevique française selon Jacques Doriot ou une Légion de l’Europe unie d’après Marcel Déat et Eugène Deloncle) dès le lendemain de l’invasion allemande de l’Union soviétique. Cette formation est destinée à participer à la campagne militaire aux côtés de l’Armée allemande.

Les combats de la LVF en Union Soviétique

Les convois ferroviaires de la Légion partent vers Moscou, mais la route elle-même représente un défi pour les soldats inexpérimentés. Après leur arrivée à Smolensk, faute de moyens motorisés, les légionnaires doivent continuer leur voyage à pied pour rallier le front, situé à environ 400 kilomètres.

La naissance de l'unité Française de la Waffen-SS

Pendant les premiers mois de 1943, les autorités militaires allemandes commencent des négociations avec le gouvernement français afin d’étudier la possibilité de mettre sur pied une unité française au sein de la Waffen‑SS. Après ces pourparlers, le gouvernement de Vichy décrète la loi n° 428 le 22 juillet 1943, laquelle autorise l’engagement dans cette branche armée.

Les Français de la Waffen-SS

Selon la décision du Haut commandement allemand, tous les volontaires français doivent être regroupés à partir d’août 1944 au sein d’une seule grande unité de la Waffen‑SS, placée sous les ordres du SS‑Oberführer Edgar Puaud.

La Légion tricolore et la Phalange Africaine

En 1942, la position de la France en Europe est contradictoire. Bien qu’elle soit hostile au Reich allemand, ce dernier domine la majorité du continent, et sa victoire, malgré l’échec subi devant Moscou, semble inéluctable. Par conséquent, la France doit trouver sa place au sein du nouvel ordre européen dirigé à partir de Berlin. Pour obtenir des concessions de la part de l’Occupant, le gouvernement français doit gagner la bonne volonté d’Hitler.

+ Audie Murphy, le héros absolu

Combien de vies débutées aussi tragiquement que celle d’Audie Leon Murphy préfigurent un destin si éclatant?
Né en 1925, septième enfant d’une fratrie de 12 dans une famille de pauvres métayers d’origine irlandaise du comté perdu de Hunt, aux confins du Texas et de l’ Oklahoma, Audie est abandonné par son père à l’âge de 15 ans. Il est orphelin de mère à 16, volontaire éconduit par l’armée à 17. Et pourtant, il sera à 20 ans à peine le prototype même du héros de guerre américain, sa plus grande gloire, et future star d’Hollywood qu’un tragique accident d’avion enlèvera brutalement à la vie à 45 ans à peine. Portrait d’un simple « biffin » de l’US Army devenu l’icône de tout un pays, l’un des soldats — si ce n’est le soldat— le plus décoré de la Seconde Guerre mondiale et de toute l’histoire militaire américaine.

+ Les prisonniers du pôle

Le 7 mai 1945, la Seconde Guerre mondiale en Europe est sur le point de s’achever. Le dernier gouvernement allemand, celui de l’amiral Dönitz, a annoncé la capitulation sans conditions. La nouvelle atteint la quasi-totalité des unités. Loin du tumulte des derniers combats, tout là‑haut dans l’archipel du Svalbard, dans le cercle Arctique, 11 hommes isolés dans une pauvre cabane reçoivent un message similaire de leur hiérarchie basée à Tromsoe, en Norvège septentrionale. Ils ont ordre de tout détruire : les documents et les rapports météorologiques. Puis c’est le silence radio…
Que font ces hommes isolés à plus de 3 200 kilomètres de Berlin ? Pour le savoir, il faut remonter un an en arrière.

+ Les mitrailleuses de l'US Army

Lorsque l’armée des États-Unis est contrainte à la guerre, en décembre 1941, elle utilise trois types distincts de mitrailleuses : la Browning 1917,
la Browning 1919, la Browning M2.

+ Les canons à air pulsé

Avec la tournure de plus en plus dramatique que prend la guerre pour le III. Reich, nombre de bureaux d’études font flèche de tout bois pour mettre au point une « arme miracle » capable de contribuer à renverser le sort des armes. Dans le domaine de la guerre aérienne, toute une gamme de canons non conventionnels contre avions est étudiée. Ils sont à eux seuls le parfait exemple de l’impasse technologique dans laquelle se fourvoient les Allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

+ L'épopée des SAS

C’est au lendemain du rembarquement de la British Expeditionary Force (corps expéditionnaire britannique) à Dunkerque en juin 1940, que l’Armée anglaise met sur pied ses premières unités militaires autonomes non conventionnelles. En dehors du cadre étroit des tactiques militaires de l’époque, elles ont pour but d’assaillir, de désorganiser et de mener des opérations de reconnaissance sur le continent européen occupé par les forces armées allemandes.
Le Special Air Service fait partie de cette mouvance « commando » qui va à l’encontre de la pensée militaire d’alors, axée sur la défensive.

ue connaît cette cité fondée au Xe siècle au carrefour de la Via Regia et de la route de l’ambre sous le nom de Vratislavia (aujourd’hui Wroclaw en Pologne). En effet, lors de la campagne de 1806-1807 contre la Prusse, le Prince Jérôme Bonaparte à la tête de troupes bavaroises et wurtembergeoises l’a assiégée du 6 décembre 1806 au 7 janvier 1807. Après la reddition de la place forte, il y a capturé 200 canons et 2 500 prisonniers. En 1813, le Roi de Prusse qui y était réfugié, a appelé son peuple à prendre les armes pour libérer la patrie. Cette ville représente donc un symbole important du nationalisme allemand.

+ Sturmgewehr 44

L'arme d'une nouvelle ère

Vers la fin des années 1920, les ingénieurs de l’armement allemands ont entamé une réflexion portant sur l’adoption d’une munition nouvelle à usage de l’infanterie. À cette époque, la cartouche de base de l’Armée allemande, héritée de la fin du XIXe siècle, demeure la 7,9mm Spitzgeschoss Patrone [1] ou balle S. L’expérience de la Grande Guerre a démontré que dans le cadre de combats d’infanterie, où la distance de tir n’excède jamais 400 mètres, celle‑ci était nettement trop puissante. Alors que toutes les nations sont confrontées au même problème, les ingénieurs allemands vont être les premiers à réfléchir à la conception d’une munition d’infanterie aux dimensions réduites, susceptible de nécessiter moins de matière première et d’occasionner un coût de fabrication moins élevé.

+ A l'assaut!

Tactiques des troupes de choc à l'est

Dans toutes les armées du monde, l’assaut représente pour le fantassin le moment de vérité : s’élancer à découvert sous le feu ennemi, avec la peur nouée au ventre.
En réchappera‑t‑il vivant ou pas ?

+ Von Manstein

Le génie de la stratégie

Pur produit de la caste militaire germano-prussienne, Erich von Manstein effectue une carrière sans faute. Général en 1936, à 49 ans, il s’impose comme l’un des officiers les plus doués de sa génération. De septembre 1939 à son éviction en mars 1944, il occupe sur le front et sans interruption des commandements de plus en plus importants qui le conduisent, à partir de 1942, à la tête d’un groupe d’armées. À la fois apprécié et redouté par Hitler en raison de son indépendance et de son fort caractère, il est fait Generalfeldmarschall en juillet 1942, devenant le dix‑neuvième officier général de la Wehrmacht à obtenir cette distinction.

+ Seuls au monde!

Les soldats oubliés du Mikado

18 décembre 1974, dans une partie reculée de l’île de Morotai. Il est tôt dans la matinée lorsqu’une petite troupe de soldats indonésiens encercle une cabane dans une clairière. Un homme, nu, en sort. Il s’apprête à pénétrer dans la jungle lorsque les soldats en émergent, chantant le Kimigayo, l’hymne national japonais. L’homme, d’une maigreur extrême, se fige, terrifié.
Il se laisse emmener sans résistance. Le chef du groupe contacte ses supérieurs par radio et annonce :
« Mission accomplie. » Il est 8h15.