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Ligne de Front n°42 - Le guide du GI'S et du Marine
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Ligne de Front n°42

Le guide du GI'S et du Marine

1939-1945

 NUMERO SPECIAL 

Au sommaire de Ligne de Front n°42 - Mars/Avril 2013

+ Chapitre 1
Uniformes et équipements du GI'S

+ Chapitre 2
Uniformes et équipements des Marines

+ Chapitre 3
Médailles et décorations

+ Chapitre 4
L'armement

En savoir +

LDF42
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°42 - Mars/Avril 2013

+ Le guide du GI'S et du Marine

Moins de quatre ans.

C’est le court temps qu’il aura fallu à l’Armée américaine, partie quasiment de rien fin 1941, pour se hisser, grâce à son formidable potentiel industriel, au rang de première puissance militaire de la planète, dotée de l’arme atomique, en août 1945. Juste avant l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, la silhouette du GI’s diffère peu de celle du Doughboy de la Grande Guerre, alors que celle du Marine n’a que peu évolué depuis les exploits de son aîné durant la bataille de Bois Belleau.
En quelques mois, parti sur le sentier de la guerre, l’Oncle Sam va développer et fournir à ses Boys, appelés à combattre aux quatre coins du monde (Asie-Pacifique, Afrique du Nord, Europe), une gamme de tenues de combat, d’équipements et d’armes parmi les plus efficaces et les plus ergonomiques en dotation dans les armées de la Seconde Guerre mondiale. Pour ne retenir que quelques exemples, le M1 sera le casque standard des forces armées américaines jusqu’en 1985, le fusil semi-automatique M1 Garand (dont une évolution, le fusil M14, servira jusqu’à l’introduction du M16 et subsiste dans les rangs de l’US Army de nos jours en version fusil de précision !) sera décrit par le général Patton comme « le meilleur outil de combat jamais conçu », et la mitrailleuse lourde Browning M2 de 12,7 mm fait encore le bonheur de l’US Army et de l’USMC aujourd’hui. Deux Armes servant la même bannière, prêchant deux philosophies différentes (à l’Armée celle du confort et de l’abondance visant à répondre aux moindres besoins du soldat ; aux Marines la culture de la rusticité et de l’efficacité), mais poursuivant un seul et même objectif : celui de la victoire finale. Même si les difficultés de l’intendance et l’étirement des lignes de communication des deux Armes porteront parfois préjudice au ravitaillement et au bien-être du soldat, les Boys pourront toujours compter sur la qualité de leurs armes et finiront par l’emporter, hissant The Star-Spangled Banner sur les champs de bataille les plus improbables et les plus difficiles du globe.