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Ligne de Front n°36 - Retour sur Stalingrad - Victoire perdue ?
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Ligne de Front n°36

Retour sur Stalingrad

Victoire perdue ?

Au sommaire de Ligne de Front n°36 - Mai/Juin 2012

+ Les Code Talkers sur le sentier de la guerre
Les codeurs indiens en Europe

+ Alpenfestung
Le mythe de la « redoute nationale » nazie

+ Le XIX Corps devant Saint-Lô
Bataille pour la « capitale des ruines »

+ Retour sur Stalingrad
Victoire perdue ?

+ La guerre d'Algérie
et la pacification

+ Opération « Seelöwe »
L’invasion qui aurait pu réussir...

+ Les SS lettons
Entre chiens et loups

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LDF36
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire de Ligne de Front n°36 - Mai/Juin 2012

+ Les Code Talkers sur le sentier de la guerre

Les codeurs indiens en Europe

Le film Windtalkers a fait accéder au statut de héros nationaux les codeurs navajos de la Guerre du Pacifique. Mais concernant le front européen, l’Histoire reste muette. Et pourtant ! L’utilisation des langues amérindiennes pour coder les messages militaires y a été expérimentée avec succès dès le premier conflit mondial. Mais du rôle des Choctaws au cours de l’offensive Meuse- Argonne en 1918 au premier message militaire codé par des Comanches sur la plage d’Utah en 1944, le travail de mémoire reste encore à poursuivre…

+ Alpenfestung

Le mythe de la « redoute nationale » nazie

Bavière, terre de contrastes ! Sous ses vertes et bucoliques prairies, dans ses vastes forêts et ses formidables montagnes, le régime nazi aurait accumulé troupes et matériels dans un important réseau de bunkers, d’usines souterraines et de caches d’armes. Retranchés dans la région symbole du national-socialisme, Hitler et ses hiérarques auraient ainsi pu continuer la lutte des années durant. Le fantasme du réduit alpin a encore aujourd’hui la vie dure !

+ Le XIX Corps devant Saint-Lô

Bataille pour la « capitale des ruines »

Ralentis à l’ouest par la laborieuse conquête du Cotentin, stoppés à l’est devant Caen, les Alliés poussent au sud pour sortir de la campagne normande, un terrain qui s’avère bien peu adapté aux vastes offensives blindées et mécanisées. Pour Bradley, une seule solution s’impose pour extraire sa 1st US Army du bocage : prendre Saint-Lô !

+ Retour sur Stalingrad

Victoire perdue ?

Tournant de la guerre et commencement de la fin pour la Wehrmacht, renaissance d’une Armée rouge qui va désormais voler de succès en succès… Cette vision de la bataille de Stalingrad est simpliste. Mise dans la perspective de l’ensemble des opérations de l’hiver 1942-43, cette victoire soviétique ne doit pas masquer une autre réalité : pour Staline, la prise de la ville éponyme n’était qu’un élément dans un vaste cycle d’opérations destinées à frapper les forces allemandes du nord au sud du front. Au Nord, « Mars » s’avère être un échec cuisant, au centre, l’Armée rouge est laminée à Kharkov, y perdant sa 3e armée blindée, avant de la reconquérir au prix de ses réserves, et au sud, la 4. Panzer-Armee parvient à empêcher la manoeuvre d’ampleur destinée à écraser toute l’aile sud allemande…

+ La guerre d'Algérie

et la pacification

La conquête de l’Algérie, réalisée par la force des armes entre 1830 et la fin du Second Empire, a posé très tôt la problématique du retour à la paix civile et de son maintien dans les territoires passés sous contrôle de la France. Il est apparu dès cette époque que les populations arabes, soumises en grande partie grâce à
la terreur, avaient, dans certaines régions, conservé une hostilité larvée envers les Français, conduisant régulièrement à des révoltes plus ou moins localisées. Ainsi, entre 1850 et 1871, plusieurs insurrections éclatèrent dans les Aurès et en Kabylie, et la plus importante – celle des Mokrani – impliqua, en 1871, le soulèvement de plus de 250 tribus contre le pouvoir colonial. La persistance du ressentiment antifrançais dans certains secteurs de l’Algérie démontra – si besoin était – l’inadéquation des méthodes de pacification utilisées par l’armée française en Afrique du Nord. Il a fallu attendre les années 1880 et la phase d’expansion de l’empire colonial pour qu’une réelle doctrine voie progressivement le jour en matière de ralliement des populations conquises. C’est dans ce contexte que les généraux Pennequin et Gallieni développèrent, à la fin du XIXe siècle, tant à Madagascar qu’en Indochine, un savoir-faire propre aux troupes coloniales en matière de pacification, mêlant intimement opérations militaires et action politique. C’est Lyautey qui, par la suite, mit en oeuvre ce concept au Maroc, le théorisant jusqu’à l’élever au rang d’une véritable doctrine.

+ Opération « Seelöwe »

L’invasion qui aurait pu réussir...

Mai-juin 1940 : en six semaines, la Wehrmacht terrasse l’Armée française, tandis que la British Expeditionary Force rembarque précipitamment sur les plages de Dunkerque. Albion est maintenant seule à se dresser contre la puissance nazie… qui entreprend sans attendre des préparatifs d’invasion de l’Angleterre ! Mais Hitler n’est pas Guillaume le Conquérant, et son véritable but est de conclure une paix avantageuse avec la Grande-Bretagne, non de la terrasser. Pour cela, il va falloir bluffer.

+ Les SS lettons

Entre chiens et loups

Pendant la guerre, environ 148000 Lettons ont servi dans les différentes composantes armées du III. Reich. Mais c’est au sein de la Waffen-SS qu’ont émergé leurs deux plus grandes formations combattantes : les 15. et 19. Waffen-Grenadier- Divisionen der SS. Comment et pourquoi ?