Ligne de Front n°18
Opération « Market-Garden »
Dans l'enfer d'Arnhem
Au sommaire de Ligne de Front n°18 - Septembre/Octobre 2009
+ Corée
Les volontaires français de l’ONU
+ Jour J
dans les Dardanelles
+ Opération « Market-Garden »
Dans l'enfer d'Arnhem
+ Viêt Nam
Sortir du bourbier
+ « Fall Blau »
L’illusion de la victoire
Au sommaire de Ligne de Front n°18 - Septembre/Octobre 2009
+ Corée
Les volontaires français de l’ONU
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Corée, auparavant occupée par les forces japonaises, est séparée en deux zones d’influence : au Nord du 38e parallèle, les Soviétiques installent le général communiste Kim Il-Sung ; au Sud, les Américains soutiennent le retour du leader nationaliste Syngman Rhee, la réunification devant se faire ultérieurement. La reprise économique s’effectue très vite au Nord, tandis qu’au sud du 38e parallèle, le pays a beaucoup de mal à se redresser ; en effet, coupé du Nord industrialisé, il manque de produits fabriqués, de courant électrique, jusqu’aux engrais nécessaires aux rizières, tout lui fait défaut. Le 14 novembre 1947, l’ONU adopte le principe d’élections dans toute la Corée afin de réunir le pays et accélérer l’évacuation des troupes soviétiques et américaines de la péninsule.
+ Jour J...
...dans les Dardanelles
Le débarquement en Normandie et la plage d’Omaha évoquent, pour la majorité d’entre nous, un carnage sanglant sans précédent dans l’Histoire. Ce tragique épisode de la Seconde Guerre mondiale éclipse une autre opération similaire toute aussi sanglante qui a eu lieu trente ans plus tôt sur les côtes turques du détroit des Dardanelles. Or, cette terrible boucherie qui s’est déroulée au printemps 1915 est, en comparaison, bien plus tragique du fait de son impréparation et de l’échec qui en découla.
+ Opération « Market-Garden »
Dans l'enfer d'Arnhem
« Terminer la guerre pour Noël ». Ils sont des milliers de soldats des Forces expéditionnaires alliées à en rêver au début du mois de septembre 1944. Depuis la fin de la bataille de Normandie, tout semble indiquer que la Wehrmacht est battue : ses meilleures divisions anéanties dans la poche de Falaise, elle se replie, dans un chaos indescriptible, vers les frontières de l’Allemagne. Sur le front de l’Ouest, les Alliés disposent désormais d’une supériorité humaine et matérielle écrasante. Désireux d’en finir avec cette guerre déclarée cinq ans auparavant, l’état-major britannique planifie, en septembre 1944, une opération aéroportée de grande ampleur supposée porter le coup de grâce à la Wehrmacht, en permettant aux armées alliées de déboucher au coeur du centre industriel du III. Reich, la Ruhr.
+ Viêt Nam
Sortir du bourbier
Janvier 1968. L’intervention américaine directe au Viêt Nam entre dans sa troisième année. Les effectifs sont passés, sous la présidence Johnson, de quelques milliers de conseillers militaires à une force de combat et de soutien massive qui dépasse désormais les 400 000 hommes. On en prévoit plus de 500 000 pour le courant de l’année, peut-être 600 000 en 1969 et jusqu’à un million si nécessaire, conformément aux prévisions du Pentagone. Sur le terrain, malgré des pertes de plus en plus sensibles, les engagements tactiques ont presque systématiquement tourné en faveur des Américains et des forces sud-vietnamiennes disposant d’une totale maîtrise du ciel et d’une puissance de feu brute incomparablement plus puissante que celle de leurs adversaires. À l’extrême nord du pays, non loin de la zone démilitarisée et de la frontière laotienne, les alentours de la base de Khe Sanh font pourtant l’objet d’un intérêt particulier de la part des forces communistes. Le 21 janvier, celles-ci se découvrent et passent à l’attaque avec des moyens appartenant à deux ou trois divisions. Peut-être est-ce là l’occasion de parachever les succès partiels des mois précédents, en attirant et détruisant le gros du corps de bataille de la PAVN, tâche dans laquelle les Français avaient échoué, quatorze ans plus tôt, dans la cuvette de Diên Biên Phu... ?
+ « Fall Blau »
L’illusion de la victoire
L’année 1941 s’est terminée par la reprise de l’initiative par l’Armée rouge, suite à l’échec allemand devant Moscou. Pour autant, la doctrine soviétique de l’offensive à outrance a rapidement amené à l’épuisement de l’Armée rouge qui est venue buter contre la Wehrmacht qui, sous l’impulsion de Hitler, s’est reprise et a résisté sur tous les fronts. Les combats les plus acharnés cessent rapidement faute de combattants et chacun panse ses plaies durant la fi n de l’hiver. La Raspoutitsa du début du printemps 1942 ne change en rien les rapports de force, chacun consolidant ses positions et reconstruisant sa propre armée. Dans les deux camps, les états-majors tentent de tirer les conclusions de la campagne passée, et force est de constater que les conclusions sont assez dissemblables.