Ligne de Front n°11
Front de l'Est : Opération Barbarossa
Eté 1941, le colosse russe Vacille
EPUISE
Au sommaire de Ligne de Front n°11 - Juillet/Août 2008
+ Bétio, le « mousquet » sanglant
Tarawa : premiers pas dans la reconquête du Pacifique central
+ Spécial Front de l'Est : Opération Barbarossa
Eté 1941, Le colosse russe Vacille
+ Raid sur Dieppe
Sacrifice nécessaire ou désastre programmé ?
+ Urgent Fury
L'invasion de l'île de la Grenade
Au sommaire de Ligne de Front n°11 - Juillet/Août 2008
+ Bétio, le « mousquet » sanglant
Tarawa : premiers pas dans la reconquête du Pacifique central
« Il y a tant de façons de compter les morts. 1 165 Marines et membres d’autres corps. En détaillant comme il se doit, nous perdîmes 195 hommes par secteur de débarquement ou par bataillon ; 16 par heure de combat ; 1 toutes les 3 minutes trois quarts ; le tout sur à peine 5 kilomètres carrés de misère... Et l’ennemi en perdit 4 fois autant. Mais ce sont là des comptes de politiciens et de journalistes. Comptons plutôt les morts du plus profond de nos coeurs. Voici le ciel équatorial, un ciel gris de plomb dans la quasiobscurité qui précède l’aube. Voici l’Armada des âmes alignées ; Américains se préparant à vivre un drame mystérieux, une tragédie. Tous ont répété mais ont plus le trac que des acteurs débutants s’apprêtant à faire leur entrée sur une scène inconnue. »
D’après Thomas G. Pettit, USMC
+ Spécial Front de l'Est : Opération Barbarossa
- Eté 1941, Le colosse russe Vacille
« De toutes les raisons de nos insuccès du début, je ne mets pas en première place la soudaineté, c’est-à-dire que nos armées auraient été surprises par l’attaque, mais la qualité de l’armement allemand, l’habileté des Allemands dans le maniement des engins de guerre et la compétence des commandants allemands dans la direction des armées. C’est bien cela la raison de nos défaites principales du début de la
guerre. Il faut regarder la vérité en face et ne pas se sentir gênés d’avouer qu’au début de la guerre l’ennemi était beaucoup plus fort et expérimenté que nous, mieux formé, armé et préparé. Nous avons dû apprendre à nous battre au cours de la guerre; nous avons appris et avons alors commencé à battre les Allemands. »
Maréchal Joukov
- Staline face à Barbarossa
- Le jour le plus long ...
- Armée Rouge / Wehrmacht : le choc des blindés
- Armement : le grand défi des soviets
+ Raid sur Dieppe
Sacrifice nécessaire ou désastre programmé ?
« Ouest : Ce matin à 06h00, les troupes britanniques ont débarqué à Dieppe. Hier, l’activité aérienne ennemie n’avait rien laissé présager de tel. Le débarquement s’est opéré sur un front de trente kilomètres. À Dieppe même, des chars britanniques ont été mis au sol mais les hauteurs restent fermement entre nos mains. La SS-Division « Adolf Hitler » et la 10. Panzer-Division ont été mises à la disposition du commandant du secteur, le général Kuntzen, chef du LXXXI. Armeekorps. Le Führer prend une nouvelle fois en considération la possibilité de transférer la division« Grossdeutschland » à l’Ouest. Néanmoins, il abandonne l’idée après compte rendu de l’OB West indiquant que toutes les forces débarquées seront vraisemblablement maîtrisées d’ici ce soir. »
Notes de Helmuth Greiner
Journal de guerre du Quartier-Général d’Hitler - 19 août 1942
+ Urgent Fury
L'invasion de l'île de la Grenade
L’île de Grenade, située au Sud des Caraïbes à 190 kilomètres des côtes du Vénézuela, représente l’un des plus petits et des plus pauvres états du monde. À l’automne 1983, ce minuscule pays d’à peine 350 kilomètres carrés pour 100 000 habitants allait pourtant devenir le lieu de la plus grande opération militaire américaine entre le retrait du Vietnam en 1973 et la Première Guerre du Golfe en 1991.
Sous le commandement de l’amiral Joseph Metcalf, conseillé par le général H. Normann Schwartzkopf de l’US Army, les forces déployées mettraient ainsi en oeuvre 21 bâtiments de l’US Navy, dont le porte-avions USS « Independence » et le porte-hélicoptères d’assaut USS « Guam » ainsi que 7 300 hommes des Marines, de l’Army et des Special Forces. Qualifiée tourà tour d’invasion ou de libération en fonction des partis pris idéologiques et politiques, l’opération baptisée« Urgent Fury » fut surtout l’occasion pour Washington, sous des dehors d’opération humanitaire, de supprimer une position potentiellement hostile et susceptible de renforcer l’influence soviéto-cubaine dans la région.