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Ligne de Front n°8 - AFN 1940 - 
Continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord : une illusion ?
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Continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord : une illusion ?

Ligne de Front n°8

AFN 1940

Continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord : une illusion ?

 EPUISE 

Au sommaire de Ligne de Front n°8 - Janvier/Février 2008

+ QARET EL-HIMEIMAT 
Les Français Libres dans la bataille d’El Alamein

+ AFN 1940
Continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord : une illusion ?

+ FESTUNG BRETAGNE 
La course pour Brest

+ QUI NON SI PASSA !
Les « Panzer-Soldaten » de la division « Julia » à Seleny Iar

+ Arsenaux nucléaires tactiques
L’apocalypse en modèle réduit

En savoir +

LDF08

Au sommaire de Ligne de Front n°8 - Janvier/Février 2008

+ Les Français Libres dans la bataille d’El Alamein

« Dans l’attaque de rupture brillamment déclenchée le 23 octobre par Montgomery près d’El-Alamein, la 1e Division Légère, commandée par Koenig, avait été engagée à l’aile Sud du dispositif sur les pentes abruptes d’El-Himeimat.
Ayant à combattre un adversaire solidement retranché, elle subissait des pertes importantes, notamment celle du brave Amilakvari tué à la tête de la Légion
» – Charles de Gaulle, l’Unité.

+ Continuer la lutte depuis l’Afrique du Nord : une illusion ?

Pouvait-on – devait-on – continuer le combat contre l’Allemagne et l’Italie à travers l’Empire colonial après le désastre militaire sans précédent de mai et juin 1940 ? La question de la poursuite de la guerre hors du territoire métropolitain a fait l’objet d’importantes controverses dans les années qui ont suivi l’immédiat après-guerre entre tenants de l’armistice et adversaires de la capitulation. Ceci est d’autant plus vrai dans le contexte de décolonisation du tournant des années 50, où les partisans de maintien de l’Empire avançaient comme raison à la conservation de l’Afrique du Nord française la nécessité de disposer d’une base de repli nationale dans l’hypothèse d’un nouveau confl it mondial avec les Soviétiques.
Au-delà des questions d’honneur et de courage se pose de manière évidente la question de la viabilité d’un tel projet et des conséquences qu’il aurait pu entraîner sur l’évolution du second confl it mondial en Méditerranée. À travers ces quelques pages, nous nous bornerons à proposer un rappel chronologique des événements, assorti de la présentation d’un certain nombre de données objectives, qui permettront au lecteur – nous l’espérons – de se forger une opinion sur la question.

+ La course pour Brest

Moins connue – et pour cause – que celle de Normandie, la bataille livrée pour la libération de la Bretagne mérite néanmoins que l’on s’y arrête. Dès le débarquement opéré sur le littoral normand le 6 juin 1944, la Bretagne est en effet le lieu d’opérations militaires, certes encore réduites, livrées par la résistance locale et appuyées par des unités de commandos parachutistes larguées en plein coeur du territoire occupé. C’est le cas notamment de la « bataille » de Saint-Marcel. [Voir au sujet du rôle des SAS en Bretagne l’article de David Portier in LdF n°5 – NdlR]. Mais c’est à la fi n du mois de juillet, lors de l’opération « Cobra » et de la rupture du front normand, alors même que tous les regards se tournent vers la Seine
et la prise au piège des forces allemandes, que les opérations de Bretagne vont prendre de l’ampleur.

+ QUI NON SI PASSA !

Les « Panzer-Soldaten » de la division « Julia » à Seleny Iar

Nouvellement envoyé sur le front russe à l’été 1942 pour combattre dans le Caucase, le Corpo d’Armata Alpino du Generale di Corpo d’Armata Gabriele Nasci est rapidement dérouté vers les vastes plaines du Don où se déroule la titanesque bataille pour le contrôle de Stalingrad. À partir de la mi-décembre 1942, pour parer à une menace d’encerclement par les Soviétiques des armées allemandes, hongroises et italiennes sur le Don moyen, la 3a Divisione Alpina « Julia » est déployée au carrefour de Seleny Iar ; sa mission consiste à y maintenir une ligne de front déjà par endroits percée par les puissantes unités mécanisées de Vatoutine lancées en contre-attaque.

Note : Cet article est notamment basé sur le témoignage recueilli par l’auteur auprès de l’Avvocato Giuseppe Prisco
à Milan, en octobre 1992. Cf. Histoire des Chasseurs alpins italiens sur le front oriental. Récits et témoignages,
David Zambon sous la direction de Monsieur le Professeur Ralph Schor, Université de Nice – Sophia-Antipolis,
1993. Voir également l’interview à la suite de cet article.

+ L’APOCALYPSE EN MODÈLE RÉDUIT

« Des quinze missions revendiquées pour les forces nucléaires américaines, une seule justifie encore leur importance et leurs structures actuelles : une première frappe contre le vaste arsenal nucléaire russe. Notre capacité permanente à effectuer une telle attaque oblige la Russie à maintenir ses puissantes forces pour nous contrer. Les deux pays demeurent coincés dans les postures militaires de la Guerre Froide, même si aucun différend entre nous ne justifie un tel holocauste. »
D’après Ivan Oelrich, Missions for Nuclear Weapons after the Cold War.
Federation of American Scientists, 2005.