Ligne de Front HS n°7
Mai-Juin 1940
Les combats héroïques de l'Armée française
EPUISE
+ Combats acharnés en Belgique et sur la Meuse
+ Le sacrifice des divisions blindées françaises
+ Lille et Dunkerque : l'Armée britannique sauvée par la résistance des troupes françaises
+ L'Aisne et la Somme : la lutte héroïque à un contre trois
+ Les dernières batailles pour l'honneur
Pour beaucoup, mai et juin 1940 restent les mois les plus terribles de l’Histoire militaire française. « Débâcle », tel est le mot qui, longtemps, est sorti des bouches pour désigner l’effondrement de notre Armée. Ce terme n’a plus lieu d’être aujourd’hui. Le 10 mai, la Wehrmacht déclenche son offensive. Les Panzer, appuyés par les Stuka, déferlent sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. Rien ne semble pouvoir les arrêter et pourtant ! Dès le 12, le général Prioux et ses cavaliers parviennent à enrayer leur avance à Hannut, en Belgique, au cours de la première grande bataille de chars de la guerre. Du 15 au 17, c’est au tour des 3e DCr et 3e DIM d’infliger d‘effroyables pertes aux troupes de Guderian, à Stonne. Le 17, la 4e DCR du colonel De Gaulle s’illustre à Montcornet. Handicapée par un commandement sclérosé, l’Armée consent tous les efforts. Mais, tandis que se profile désastre de Dunkerque, ses contre-offensives se brisent sur les « 88 ». La première phase de la campagne de France est perdue mais le sacrifice n’a pas été vain car le temps ainsi gagné a permis à la Royal Navy d’évacuer 338 226 soldats piégés à Dunkerque, parmi lesquels 123 095 Français. Commence alors pour l’Armée un autre combat, celui de la survie. Fantassins, Légionnaires, Dragons, Spahis, Tirailleurs, tous luttent coude à coude pour tenter de rétablir une situation désespérée. Battus mais pas vaincus, les Français sont encore capables de porter des coups à l’ennemi, comme sur l’Aisne et la Somme, en juin. À Saumur, cadets et soldats repoussent les Allemands cinq jours durant. Et que dire de certaines positions de la ligne « Maginot », inexpugnables jusqu’à l’annonce de l’Armistice ? Quant à Mussolini, entré en guerre le 10 juin, alors que la victoire allemande est devenue une évidence, ses armées payeront cher ce « coup de poignard dans le dos » sur le front des Alpes. Jusqu’au bout, l’Armée livrera un combat héroïque. Avec ce hors-série émouvant et captivant, Dominique Lormier, nous replonge aux côtés de nos soldats dans la fournaise des combats de mai et juin 1940.