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Ligne de Front n°92

« Mon honneur s’appelle fidélité »

La loyauté de la Waffen-SS en question

Au sommaire de Ligne de Front n°92 - Août/Septembre 2021

+ « Mon honneur s’appelle fidélité »
La loyauté de la Waffen-SS en question

+ Feuer !
La puissance de feu des escouades de combat

+ Bataille pour Bataan
Le réduit philippin

+ Duel de géants à Sébastopol
Obusier Karl contre fort Maxim Gorki

+ Chargez !
Le groupe de cavalerie mécanisée Pliyev

+ Walter Model
Homme-lige du Führer

+ Actualités

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Au sommaire de Ligne de Front n°92 - Août/Septembre 2021

+ « Mon honneur s’appelle fidélité »

La loyauté de la Waffen-SS en question

Les Waffen-SS, ces « soldats politiques », instruments militaires du projet politique criminel d’Adolf Hitler, ont toujours été décrits comme des « fanatiques », ayant fait le serment de combattre jusqu’à la mort, de se sacrifier sans sourciller pour leur Führer. Or, si à l’origine de sa formation, l’Ordre noir a fait de sa loyauté aveugle envers Hitler la pierre angulaire de son existence, force est de constater que la « SS en arme », issue pourtant de l’Allgemeine-SS, a suivi une trajectoire finalement plus nuancée. Le concept de fidélité dans la Waffen-SS amène ainsi plusieurs questions : quels furent le rôle et l’impact du serment de fidélité auprès de la troupe ? Cette fidélité était-elle plus tournée vers Hitler, vers Himmler, vers le NSDAP ou vers le Reich ? Y avait-il une différence d’approche entre les officiers SS et la troupe ? Cette loyauté était-elle véritablement sans faille ? Ce sont ces questions, rarement abordées de façon si directe, que nous allons traiter ici.

+ Feuer !

La puissance de feu des escouades de combat

L’infanterie est régulièrement le parent pauvre des études sur les armées de la Seconde Guerre mondiale. On évoque, dans ces dernières, souvent plus l’armement et la puissance de feu des chars, des avions ou des canons. Pourtant, c’est bien le fantassin qui assume l’essentiel des combats et fait office de cheville ouvrière de toutes les armées du conflit. C’est le soldat « de base » qui compose la majorité des troupes qui partent à l’assaut de la ligne de front adverse, c’est ce même soldat qui érige et défend les positions des armées de tous les belligérants pour résister aux assauts adverses. Or, si l’infanterie est à la base de toutes les armées du conflit, c’est bien la plus petite subdivision, la plus petite unité qui la compose, celle qui est en première ligne, celle qui constitue le véritable outil de combat de toute armée, qui doit être étudié pour appréhender la puissance ou les limites cette dernière. Et quoi de mieux que l’étude de la puissance de feu du groupe de combat, ou escouade, pour appréhender ce qui fait la différence entre ces mêmes armées.

+ Bataille pour Bataan

Le réduit philippin

Le 8 décembre 1941, les forces nipponnes commencent leur offensive sur les Philippines, avec pour objectif Manille et les aérodromes de l’archipel. Submergées par l’aviation et les débarquements multiples japonais, les forces américaines et philippines finissent par se replier dans la péninsule de Bataan, qui doit devenir un réduit capable de tenir tête le plus longtemps possible aux Nippons. Ces derniers se rassemblent pour l’assaut final, sous le commandement du général Honma. Ce sont ces sombres heures de la guerre du Pacifique qui vous sont présentées dans ces pages, tirées de l’ouvrage L’attaque du Samouraï, disponible aux éditions Caraktère.

+ Duel de géants à Sébastopol

Obusier Karl contre fort Maxim Gorki

Au début du mois de septembre 1941, la 11. Armee reçoit l’ordre de s’emparer de la Crimée. Son nouveau commandant, le Generaloberst Erich von Manstein, s’attache donc à nettoyer d’abord la presqu’île, ce qui est chose faite seulement le 20 mai 1942. Puis, il tourne la quasi-totalité de son armée contre Sébastopol, le port militaire soviétique le plus important de la mer Noire. Il déploie alors contre la forteresse la plus impressionnante concentration d’artillerie jamais réalisée sur le front germano-soviétique. Côté soviétique, les défenses de Sébastopol sont parmi les plus puissantes au monde. Va se dérouler, durant des mois, un duel d’artillerie impressionnant, mettant en œuvre les canons et obusiers les plus lourds de tout le conflit. Ce duel est symbolisé par celui qui se déroula entre la 30e batterie blindée soviétique et les canons de siège allemands.

+ Chargez !

Le groupe de cavalerie mécanisée Pliyev

La cavalerie soviétique est certainement l’une des plus puissantes qui ont jamais existé. Son utilité dans les grands espaces russes et ses capacités de manœuvre dans des milieux et climats inhospitaliers en ont fait une arme des plus précieuses pour le haut commandement soviétique, bien au-delà d’une forme de tradition russe. Une fois adjoints une composante blindée et les éléments de soutien adéquats, la cavalerie soviétique, devenue « mécanisée », va se révéler une des composantes « mobiles » les plus efficaces de l’Armée Rouge, aux côtés de l’arme blindée. À la fin du conflit, le « groupe de cavalerie mécanisée » Pliyev va démontrer avec brio tout le potentiel, mais aussi les limites, du concept.

+ Walter Model

Homme-lige du Führer

 Walter Model est l’un des généraux allemands dont la carrière fulgurante et les victoires ont été mises en avant par le régime nazi durant le Second conflit mondial, à l’instar d’un Rommel ou d’un von Manstein. Pourtant, le personnage est atypique et présente une particularité que lui envieront les autres généraux allemands : une relation toute privilégiée avec Adolf Hitler. Quelle est la nature de cette relation? Une soumission totale au Führer, ou au contraire un état d’esprit original ?

+ Actualités

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