Ligne de Front
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Ligne de Front n°93

24 heures en enfer

Les Infanterie-Divisionen face au Débarquement

Au sommaire de Ligne de Front n°93 - Octobre/Novembre 2021

+ 24 heures en enfer
Les 352. et 716. Inf. Div. face au Débarquement

+ Opération « Roland »
L’ultime espoir de von Manstein

+ Gamelin et le plan Dyle-Bréda
Un choix stratégique contesté

+ Les forces militaires du NKVD
Organisation et forces de combat de la police politique de Staline

+ Blitzkrieg aérien
Les unités d’appui au sol de la Luftwaffe en action

+ L’Armée Rouge aux portes de Varsovie
Aspects militaires d’une controverse politique

+ La bataille de Termoli
Commandos contre Panzer

+ Actualités

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LDF93
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Au sommaire de Ligne de Front n°93 - Octobre/Novembre 2021

+ 24 heures en enfer

Les 352. et 716. Inf. Div. face au Débarquement

Comment ce sont déroulés les premières heures du Jour J pour les deux unités de la Wehrmacht qui étaient en première ligne ? Comment les hommes qui étaient sur le terrain ont-ils rendu compte de cet évènement auprès de leur hiérarchie. Quelles ont été les réactions des troupes qui ont été confrontés à la plus grande opération amphibie de toute l’histoire des conflits ? Pour répondre à ces questions, cet article prend ses sources dans les échanges radio et les rapports après combat ainsi que les témoignages de l’officier Ia des deux unités d’infanterie au contact des forces alliées ce 6 juin 1944, c’est à dire les 352. et 716. Infanterie-Divisionen.  

+ Opération « Roland »

L’ultime espoir de von Manstein

En juillet 1943, les Allemands tentent de réduire le saillant de Koursk, afin d’y piéger d’importantes forces de l’Armée Rouge et ainsi, espèrent-ils, éviter une offensive d’été soviétique. Mais c’est sans compter avec les formidables défenses érigées par cette dernière pour faire face à l’ultime Blitzkrieg de la guerre. Du 5 au 13 juillet, l’opération « Citadelle » voit trois armées allemandes tenter de percer les fortifications soviétiques, en vain. Le 12 juillet se déroule l’engagement de Prokhorovka, qui culmine avec l’affrontement des élites blindées des deux camps. Ce sont les opérations qui suivent cette mythique bataille qui sont ici contées, car méconnues. 

+ Gamelin et le plan Dyle-Bréda

Un choix stratégique contesté

Maurice Gamelin, pourtant considéré comme l’un des plus brillants officiers de sa génération, a, par ses mauvaises décisions, entraîné la défaite des armées françaises face à la Wehrmacht. Max Schiavon, dans son ouvrage à paraître en octobre aux Editons Perrin, dédié au généralissime, étudie quels ont été les moteurs de sa vie. Grâce notamment à de riches archives inédites, il répond à nombre de questions : avait-il des failles dans sa personnalité ? A-t-il changé de comportement au fil du temps ? Pourquoi s’est-il vu confier le destin du pays ? Qui sont ceux qui l’ont désigné et avaient-ils conscience de ses qualités et de ses faiblesses ? Quels paramètres ont influencé ses choix stratégiques et tactiques ? Tous ces éléments mis en lumière permettent ainsi de beaucoup mieux appréhender les décisions stratégiques d’un personnage complexe et parfois, déroutant. Dans cet extrait, l’auteur met en exergue les ressorts du choix éminemment stratégique de Gamelin de pénétrer en Belgique.

+ Les forces militaires du NKVD

Organisation et forces de combat de la police politique de Staline

Au début du mois de septembre 1941, la 11. Armee reçoit l’ordre de s’emparer de la Crimée. Son nouveau commandant, le Generaloberst Erich von Manstein, s’attache donc à nettoyer d’abord la presqu’île, ce qui est chose faite seulement le 20 mai 1942. Puis, il tourne la quasi-totalité de son armée contre Sébastopol, le port militaire soviétique le plus important de la mer Noire. Il déploie alors contre la forteresse la plus impressionnante concentration d’artillerie jamais réalisée sur le front germano-soviétique. Côté soviétique, les défenses de Sébastopol sont parmi les plus puissantes au monde. Va se dérouler, durant des mois, un duel d’artillerie impressionnant, mettant en œuvre les canons et obusiers les plus lourds de tout le conflit. Ce duel est symbolisé par celui qui se déroula entre la 30e batterie blindée soviétique et les canons de siège allemands.

+ Blitzkrieg aérien

Les unités d’appui au sol de la Luftwaffe en action

Fin juin 1940, la France capitulait après une rapide campagne (le « Fall Gelb » allemand). Cette défaite, faisant suite à la chute tout aussi rapide de la Pologne, popularisa le terme de Blitzkrieg (guerre éclair) qui allait devenir mythique dans l’histoire de la Seconde Guerre. Si on a trop souvent associé cette Blitzkrieg au seul tandem blindé/avion en piqué, l’appui de la Luftwaffe aux forces terrestres fut cependant plus varié. L’impact des Stuka et autres Hs 123 sur le champ de bataille fut évidemment important et les missions des escadrilles qui volaient sur ces appareils ne furent pas de tout repos. Leur participation aux combats fut intensive et le taux de perte s’en ressentit.

+ L’Armée Rouge aux portes de Varsovie

Aspects militaires d’une controverse politique

Ce qu’il y a de passionnant avec la Seconde Guerre mondiale, c’est que des pans entiers de l’histoire de ce conflit, près de 80 ans après, posent toujours question. Certains évènements, souvent du fait de l’absence d’un document ou d’une archive qui n’existe pas ou n’a pas encore été dévoilée, restent soumis à interprétation et font l’objet de controverses. D’autant plus vives lorsqu’il s’agit du devenir d’une nation entière. C’est le cas de la question de l’attitude de l’Armée Rouge devant les portes de Varsovie en 1944. Alors qu’elle approche de la capitale polonaise, l’Armia Krajowa décide d’y déclencher l’insurrection, afin de libérer la cité du joug de l’occupant allemand qui semble alors en pleine déroute. Mais les évènements vont mal tourner pour la résistance polonaise. Or, l’Armée Rouge reste l’arme au pied et n’apporte pas son aide, ou trop tardivement, à l’Armia Krajowa. La question se pose alors : était-ce délibéré, avec en arrière-plan politique la volonté de Staline de se débarrasser d’un mouvement inféodé au gouvernement polonais de Londres, ou les raisons de cette apathie étaient d’ordre strictement militaire ?

+ La bataille de Termoli

Commandos contre Panzer

Les troupes allemandes ont mis en pratique une stratégie défensive terriblement efficace en Italie. Elles ont imposé aux Alliés une guerre d’usure coûteuse en hommes, en matériel et en temps. La bataille de Monte Cassino est l’épisode le plus connu, mais il en existe de nombreux autres qui restent à découvrir et à étudier. Termoli est l’un d’entre eux. Cette petite ville de la province de Campobasso bordant l’Adriatique a été le théâtre d’une violente bataille en octobre 1943. Un mois après le déclenchement de l’opération « Avalanche », les commandos britanniques, le Spécial Air Service et la fameuse 78th Infantry Division « Battleaxe », appuyés par les chars canadiens du Three Rivers Regiment, vont tenter de percer la première ligne de défense allemande à son extrémité orientale, mais ils vont trouver face à eux des adversaires particulièrement pugnaces : les fameux Grünen Teufel et les chars de la 16. Panzerdivision.

+ Actualités

Gamelin, la tragédie de l’ambition : Interview de Max Schiavon

Le musée de Diekirch (Luxembourg) : la bataille des Ardennes… mais pas que

La Corée du Nord a testé un « système de missiles de combat ferroviaire »

La Chine a mis en service le J-16D, son nouvel avion de guerre électronique

Actus du livre