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Ligne de Front n°94

Koursk Pince Nord

La bataille de Ponyri

Au sommaire de Ligne de Front n°94 - Décembre 2021/Janvier 2022

+ DOSSIER : Koursk Pince Nord

- La bataille de Ponyri : le cimetière des Elefant

- SU-152 vs Ferdinand : Deux mastodontes face à face à Ponyri

 + Le combat de Nungshigum
Carabiniers sur la crête

+ L’idylle des parias
La coopération entre la Reichswehr et l’Armée rouge

+ La famille des chars D
La marque de la Grande Guerre

+ Les chars de l’Afrika-Korps au combat
Panzer III et IV en Afrique

+ Actualités

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Au sommaire de Ligne de Front n°94 - Décembre 2021/Janvier 2022

+ DOSSIER : Koursk Pince Nord

- La bataille de Ponyri : le cimetière des Elefant

Si l’engagement de Prokhorovka, célèbre rencontre décisive entre deux masses blindées, représente le point d’orgue de la bataille de Koursk au sud du saillant, le front nord a connu lui aussi sa confrontation critique. Or, la bataille de Ponyri est moins connue que celle de Prokhorovka : certainement parce qu’il s’agit plus d’un combat d’attrition, durant lequel le front ne bouge que de quelques kilomètres en une semaine ; des milliers d’hommes et centaines de chars s’affrontent frontalement pour quelques quartiers d’une petite bourgade. Ici, pas de manœuvres savantes, pas de tactiques de mouvement, mais un chaudron dans lequel viendront fondre les blindés allemands d’un côté, la chair des Frontoviki de l’autre. Pourtant, cette bataille de Ponyri, tout aussi violente que celle de Prokhorovka, démontre que la Blitzkrieg a enfin trouvé son maître : l’Armée Rouge sait maintenant se prémunir de cette tactique dévastatrice, alors même qu’elle est au sommet de sa technique.

- SU-152 vs Ferdinand : Deux mastodontes face à face à Ponyri

On souligne souvent que la Wehrmacht a profité de la bataille de Koursk pour engager ses nouveaux matériels. Mais l’on oublie que l’Armée Rouge en a fait de même. Il s’agit en particulier du canon automoteur lourd SU-152. Contrairement à une idée répandue, il n’a pas été développé pour faire face aux Tiger, mais pour répondre à une demande des fantassins. De leur côté, les Allemands introduisent leur propre canon automoteur, le Panzerjäger Ferdinand, un monstre de 68,5 tonnes.

+ Le combat de Nungshigum

Carabiniers sur la crête

Contrairement aux idées reçues, l’arme blindée joua un rôle important durant la campagne de Birmanie. Du côté allié, pas moins de onze régiments de chars britanniques et indiens participèrent à la reconquête du pays, permettant à l’infanterie de venir à bout des défenses japonaises les plus solides. L’un des épisodes les plus significatifs se déroula durant la bataille d’Imphal, lorsque le B Squadron, 3rd Carabiniers reprit la crête de Nungshigum.

+ L’idylle des parias

La coopération entre la Reichswehr et l’Armée rouge

Le Pacte germano-soviétique du 23 août 1939 n’est en rien une chose nouvelle, il relève bien plutôt de la continuité et d’une donnée géopolitique de ce qu’il va falloir bientôt appeler « l’entre-deux-guerres ». La guerre de 1914-1918 et la révolution russe de 1917 ont créé deux États parias : l’Allemagne vaincue, coupée en deux et humiliée, la Russie bolchevique séparée de l’Europe orientale par un « cordon sanitaire » dressé par les Français et les Britanniques. Ces deux États sont initialement écartés de la Société des Nations, signe de leur infamie. Alors que l’Allemagne veut détruire le Traité de Versailles, « tranchée par tranchée » selon l’expression de Gustav Stresemann, ministre des Affaires étrangères de la République de Weimar, la Russie veut rompre son isolement.

+ La famille des chars D

La marque de la Grande Guerre

Alors que les armes se taisent le 11 novembre 1918, l’Armée française fait figure d’exception dans le monde : elle est la seule à déployer en masse des blindés modernes, le Renault FT, en deux versions (mitrailleuse et canon de 37 mm). Si le « petit Renault » a posé les bases du char de combat en légitimant l’installation d’une tourelle pouvant pivoter sur 360°, il n’est pas exempt de défauts et se montre peu à peu inadapté au fil des ans. Au milieu des années 1920, l’Armée française va tenter de lui trouver un successeur avec la famille des chars D.

+ Les chars de l’Afrika-Korps au combat

Panzer III et IV en Afrique

Afin d’éviter une défaite italienne en Afrique, Hitler ordonne, le 9 janvier 1941, la création d’un corps expéditionnaire. L’OKH reçoit l’autorisation officielle du Comando Supremo le 1er février 1941, et, le 21 février, le Deutsches Afrika-Korps (DAK) voit officiellement le jour. Les chars allemands commencent alors à traverser la Méditerranée pour affronter les forces anglaises. Mais la guerre qui se profile n’a alors rien à voir avec les précédentes batailles qui se sont déroulées sur le sol européen. En effet, outre la combativité des Anglais et des troupes du Commonwealth, les équipages de Panzer III et IV vont devoir affronter un adversaire tout aussi, sinon plus, redoutable : le désert.

+ Actualités

Au nom du frère : Laure Moulin, résistante

Petit tour du Việt Nam militaire

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