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LOS! n°52 - « Kamikaze ! » - Le calvaire du Bunker Hill
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LOS! n°52

« Kamikaze ! »

Le calvaire du Bunker Hill

Au sommaire du n°52 - Octobre/Novembre 2020

+ « Kamikaze ! »
Le calvaire du Bunker Hill

+ De la torpille à la mine
La première génération des sous-marins mouilleurs de mines

+ Les sous-marins de Staline
Jusqu'à la Grande Guerre Patriotique

+ La légende noire du William D. Porter
Le destroyer qui voulait la peau de Roosevelt

+ Königsber
Vie et mort d’un croiseur léger

+ Suborama
Brésil

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Au sommaire du n°52 - Octobre/Novembre 2020

+ « Kamikaze ! »

Le calvaire du Bunker Hill

Mis en service en mai 1943, le porte-avions Bunker Hill participe à la plupart des grands engagements de la seconde moitié de la guerre du Pacifique. Durant ces combats, la chance semble lui sourire… jusqu’au 11 mai 1945.
Bunker Hill et Breed’s Hill sont deux collines dominant Charlestown, sur une petite péninsule séparée de Boston par l’embouchure de la Charles River. Dans la nuit du 16 au 17 juin 1775, quelque 1 500 Continentals commandés par le Colonel William Prescott occupent ces hauteurs pour empêcher les Britanniques d’y installer des canons et de contrôler l’accès au port de Boston. La riposte ne se fait pas attendre : le 17 en début d’après-midi, le Major General William Howe débarque avec 2 600 soldats et Royal Marines pour reprendre les hauteurs. Les Continentals repoussent les deux premières tentatives britanniques jusqu’à ce qu’un troisième assaut chasse de leurs positions les défenseurs, qui comptent 100 tués, 371 blessés et 30 prisonniers. Les assaillants paient leur succès au prix fort, avec 228 tués et 826 blessés, dont la plupart de leurs officiers. Le combat de Bunker Hill entre dans l’histoire des États-Unis d’Amérique comme un épisode-clé de la guerre d’indépendance.

+ De la torpille à la mine

La première génération des sous-marins mouilleurs de mines

L'idée d'utiliser un sous-marin pour mouiller des mines apparaît au tout début du XXe siècle, plus exactement en 1909, année au cours de laquelle la Marine impériale russe met en chantier le Krab, premier sous-marin spécialisé pour cette tâche. Aucune Marine de guerre n'avait encore, à cette date, mis à l’étude un submersible de ce type.

+ Les sous-marins de Staline

Jusqu'à la Grande Guerre Patriotique

Même si les marins russes sont parmi les premiers à soutenir la révolution bolchevique, ce n'est qu'à partir de 1923 que l'URSS commence réellement à développer de nouvelles classes de submersibles. Toutes ne seront peut-être pas réussies mais certaines tireront leur épingle du lot, comme par exemple la classe S (Stalinets) que certains comparent favorable-ment au fameux U-Boot Typ VII. La puissance industrielle du pays fera le reste et, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nombreux submersibles soviétiques revendiqueront la destruction de 322 navires marchands et de 87 bâtiments de guerre.

+ La légende noire du William D. Porter

Le destroyer qui voulait la peau de Roosevelt

Il y a des histoires que l’on sait fausses mais que l’on adore raconter comme si elles s’étaient réellement passées, ou des faits véridiques que l’on enjolive pour les rendre plus drôles ou plus palpitants. L’histoire du destroyer qui a failli couler l’Iowa transportant Roosevelt est l’une de celles-ci : sa base est vraie mais elle est devenue une légende boursouflée d’approximations, de détails apocryphes et de contradictions. Tentons de démêler le vrai du faux, le probable du douteux, en retraçant le déroulé tout de même extraordinaire de cette anecdote navale.

+ Königsberg

Vie et mort d’un croiseur léger

En avril 1940 la campagne de Norvège éprouve la flotte de surface de la Kriegsmarine. Elle remplit correctement ses missions et s’en sort finalement plutôt bien, mais subit des pertes significatives car impossibles à combler, au moins dans l’immédiat. Il en est ainsi et surtout de ses Zerstörer dont une proportion importante disparaît, et elle perd notamment le récent croiseur lourd Blücher ainsi que le croiseur léger Königsberg, notre sujet.

+ Suborama

Brésil

À partir de 1904, l’Argentine et le Chili initient une course aux armements navals dont le Brésil ne prend que tardivement la mesure. Ce n’est en effet qu’en février 1907 que la puissance historique d’Amérique latine officialise un ambitieux programme de construction de navires de guerre : 3 petits cuirassés, autant de croiseurs cuirassés, 6 destroyers, 12 torpilleurs, 3 sous-marins et 2 monitors, soit donc 29 unités de taille modeste, mais modernes, sont envisagés pour remplacer la flotte vieillissante de vaisseaux en bois dont les plus récents datent de 1890. Le budget nécessaire à la réalisation de ce plan excède de beaucoup les capacités économiques du pays mais le Brésil pourra tout de même commissionner deux dreadnoughts dans les années 1910. Le reste du programme est cependant annulé faute de moyens, alors même que les Argentins mettent en service une classe de super-dreadnoughts (classe Rivadavia) bien plus puissante et moderne.