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LOS! n°51 - Admiral Scheer - Le vaillant
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LOS! n°51

Admiral Scheer

Le vaillant

Au sommaire du n°51 - Août/Septembre 2020

+ Admiral Scheer
Le vaillant

+ La bataille de Lissa
Défaite honteuse pour l’Italie, victoire inutile pour l’Autriche

+ Dazzle
Le camouflage entre art, zoologie et science militaire

+ Guerre des ondes en Méditerranée
Ultra contre les convois de Rommel

+ Les Sh-4 et G-5 soviétiques
Des vedettes qui se prenaient pour des avions

+ Corsair
La bête de guerre

+ Suborama
Suède (2e partie)

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Au sommaire du n°51 - Août/Septembre 2020

+ Admiral Scheer

Le vaillant

« 1931 représentait pour [la Reichsmarine] une excellente année, qui lui avait apporté le lancement du Deutschland, l’approbation de la mise sur cale du cuirassé ‘B’ et l’acceptation du programme des remplacements », se souviendra le grand amiral Raeder dans ses mémoires.
« Le chancelier Brüning manifestait beaucoup de compréhension pour les besoins de la Wehrmacht en général et de la marine en particulier. »...

+ La bataille de Lissa

Défaite honteuse pour l’Italie, victoire inutile pour l’Autriche

D'une superficie d'environ 100 km², la masse calcaire de Lissa (Vis en croate) culmine à 587 m et domine la partie centrale de la mer Adriatique, située entre les côtes de la Dalmatie et de l'Italie. L'île a été vénitienne pendant des siècles et, après la disparition de la Sérénissime en 1797, elle devient une première fois autrichienne, puis est annexée par l'Empire français avant de passer en 1810 sous le contrôle de la Grande-Bretagne qui en fait une base pour ses corsaires. Les Autrichiens reviennent dans l'île en 1815. Ces changements successifs illustrent à quel point, à travers les siècles, Lissa a été considérée comme la « clé » permettant de contrôler les routes de navigation en Adriatique.

+ Dazzle

Le camouflage entre art, zoologie et science militaire

Au cours de la Grande Guerre, les Alliés vont adapter le camouflage de leurs navires à la menace que font peser les U-Boote en Atlantique. On peut différencier deux écoles : la dissimulation cherche à mêler visuellement plusieurs objets en un, tandis que la disruption doit faire en sorte qu’un seul objet en paraisse plusieurs. Le dazzle-painting est l’une des premières formes de disruption navale. Mis au point en 1917 seulement, il a la particularité d’avoir été développé par des artistes et des scientifiques.

+ Guerre des ondes en Méditerranée

Ultra contre les convois de Rommel

Dans un article de fond paru en 2013 aux États-Unis, les historiens Vincent P. O’Hara et Enrico Cernuschi, tous les deux spécialistes de la campagne navale de Méditerranée durant la Seconde Guerre mondiale, démontrent que l’efficacité d’Ultra n’a pas exactement été celle que l’on comprend habituellement : elle a effectivement été une source essentielle de renseignements pour la Royal Navy mais cette dernière a souvent eu des difficultés à les employer avec succès d’un point de vue tactique.

+ Les Sh-4 et G-5 soviétiques

Des vedettes qui se prenaient pour des avions

Malgré des différences de lignes et d’armement, les vedettes lance-torpilles britanniques, américaines et allemandes de la Seconde Guerre mondiale reposent fondamentalement sur des principes identiques : une coque légère faisant massivement appel au bois, associée à une grande puissance de feu avec des tubes lançant leurs torpilles vers l’avant. Les Soviétiques vont suivre, eux, une toute autre voie.

+ Corsair

La bête de guerre

L’article qui suit est un extrait de l’ouvrage de Guy Julien, Bleu comme l’acier, à paraître au mois de septembre aux éditions Overlord Press. Il s’agit d’une annexe technique racontant l’histoire et le développement du célèbre Corsair. L’ouvrage, qui présente pareillement le Wildcat et le Hellcat, raconte l’épopée de la chasse embarquée américaine dans le Pacifique, de 1941 à 1945. Plans, photos, infographies en 3D, cartes et profils illustrent ces quelque 250 pages.

+ Suborama

Suède (2e partie)

C’est au XIXe siècle que le royaume de Suède commence à s’intéresser au sous-marin. L’exploration subaquatique est alors très en vogue en Europe et en Amérique, et les projets de submersibles de plus en plus nombreux. Vers 1840, le ministère de la Marine fait ainsi construire une maquette d’un modèle dessiné par un armateur du nom de Claes Rudolf Carlsund, mais c’est pour s’apercevoir que le projet est en fait irréalisable en l’état. La Marine refusera d’aller plus loin et le projet est abandonné. Toutefois, l’élan est donné : en 1869, le tout premier prototype de sous-marin suédois voit le jour sous l’égide de la Marine. C’est le « canon de Sandahl », du nom de son concepteur. L’année suivante, un certain Zethelius - certainement membre de l’éminente famille Zethelius, propriétaire des principales aciéries du pays - propose et assemble un second engin. Trop peu de détails nous sont parvenus mais il serait douteux de penser que ces deux réalisations aient été couronnées de succès.

+ La Marine turque

Flotte d’un nouvel empire ottoman ?

Depuis mai 2020, les incidents entre navires français et turcs se multiplient. Le 27 mai, la frégate D-620 Forbin envoie son hélicoptère vérifier l’identité du cargo Cirkin battant pavillon tanzanien, faisant officiellement route de Turquie vers la Tunisie mais faisant en réalité cap sur la Libye. Deux frégates turques, qui se tenaient à distance, foncent pour s’interposer entre le cargo et le Forbin, et le navire ne sera pas inspecté par les Français malgré le mandat onusien. Le lendemain matin, le Cirkin arrive en Libye, à Misrata. Il y décharge des véhicules blindés et des armements lourds comme des chars M-60, des missiles sol-air et les mercenaires syriens du groupe terroriste Sultan Murad. Le cargo sera désormais suivi à la trace : il rentre en Turquie prendre un chargement de véhicules militaires à Haydarpasa puis appareille pour la Tunisie le 7 juin. Une fois de plus, il est escorté par la marine et des chasseurs turcs, y compris dans l’espace aérien grec. Étrange pour un navire transportant officiellement des produits médicaux !