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LOS! n°22 - La bataille du Jutland - Tempête d'acier en mer du Nord
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LOS! n°22

La bataille du Jutland

Tempête d'acier en mer du Nord

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Au sommaire du n°22 -Septembre/Octobre 2015

+ La bataille du Jutland
Tempête d'acier en mer du Nord

+ La mêlée de Mobile Bay
Farragut rencontre Buchana

+ Kamikazes Navals (1re partie)
De la mort tacite au suicide au suicide organisé

+ Tauchpanzer : Les chars
Submersibles de la Wehrmacht

+ Actu - USS Gerald R. Ford
Le porte-avions au coeur du débat

+ Lexique
Signaux & Code international

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Au sommaire du n°22 -Septembre/Octobre 2015

+ La bataille du Jutland

Tempête d'acier en mer du Nord

Mercredi 31 mai 1916, 14h15.
70 nautiques au S‑E du Skagerrak.

« Mettez en panne ! » Le chadburn cliquette et affiche rapidement la réponse STOP en provenance des fonds du caboteur. Le commandant du cargo danois NJ Fjord, philosophe, se penche vers le tube acoustique « Machines » : « Chef, nous sommes bons pour une inspection ». « Les Brits ? » – « Non, nos voisins de palier. Profitez‑en pour envoyer vos gars prendre un bol d’air sur le pont. » Tandis qu’il se dirige vers sa cabine de veille pour rassembler le livre de bord et divers autres documents, les deux Zerstörer de la Kaiserliche Marine, à la cape sur bâbord, affalent les canots des compagnies d’abordage qui font force de rames vers le vapeur. Le Fjord a beau transporter une innocente cargaison chargée en Suède, arborer le pavillon danois et toutes les marques de sa neutralité, il n’échappera pas à la tatillonne visite de routine qui, comme d’habitude, lui coûtera quelques bouteilles d’aquavit. « Capitaine ! Il en sort de partout aujourd’hui ! » Sur le bord opposé, l’homme de quart vient de repérer dans ses jumelles, par le tribord arrière, le panache de fumée d’un bâtiment qui progresse à grande vitesse dans leur direction. À 14h28, le croiseur HMS Galatea, qui file alors 28 nœuds, ouvre le feu avec ses pièces de proue de 152 mm sur les Zerstörer B‑109 et B‑110. La bataille du Jutland, le plus grand combat naval du XXe siècle, vient de débuter !

+ La mêlée de Mobile Bay

Farragut rencontre Buchanan

Pour étouffer militairement et économiquement le Sud, les stratèges nordistes élaborent, dès 1861, le plan « Anaconda » qui doit voir le blocus maritime de la côte Atlantique et du golfe du Mexique, en même temps que la progression des troupes unionistes le long du Mississippi. En 1864, le port de Mobile, en Alabama, est ainsi le dernier bastion des forceurs de blocus sudistes. L’affrontement naval qui précédera sa chute va opposer deux grands officiers américains.

+ Kamikazes Navals (1re partie)

De la mort tacite au suicide au suicide organisé

Avec leurs sous-marins mouches entrant dans Pearl Harbor pour torpiller les cuirassés américains, les Japonais ouvraient l’ère « Kamikaze » dès leur entrée en guerre. Le suicide volontaire était alors de l’ordre du non-dit ; mais, à partir de 1944, avec l’aggravation de la situation stratégique, la Marine et l’Armée japonaises vont lever les derniers tabous en développant des canots explosifs et des torpilles humaines.

+ Tauchpanzer : Les chars

Submersibles de la Wehrmacht

Lorsque les Allemands planifient durant l’été 1940 l’invasion de la Grande-Bretagne (opération « Seelöwe »), force est de constater que leur arsenal manque cruellement de matériels adaptés. Dans ces conditions, pour faire traverser la Manche à des chars de combat, la Wehrmacht développe des blindés capables de se déplacer sous l’eau par leurs propres moyens !

+ USS Gerald R. Ford

Le porte-avions au cœur du débat

La question de la place du porte-avions dans la stratégie globale américaine fait aujourd’hui à nouveau débat [1]. Alors que d’autres grands équipements navals sont sur la sellette (F‑35 B/C, destroyer de la classe Zumwalt [2], Littoral Combat Ships [3]), la pertinence du programme CVN‑78 est critiquée. La polémique sur le rôle du porte-avions géant et sur son utilité est d’autant plus médiatisée que les opposants des Super-Carriers ont beau jeu de stigmatiser le dépassement du budget et les aléas techniques qui caractérisent l’achèvement du Gerald R. Ford, tête de série de la nouvelle classe de porte-avions à propulsion nucléaire de l’US Navy.

+ Lexique

Signaux & Code international

L'augmentation et la diversification du trafic maritime ont imposé l’établissement d’un code international de signalisation permettant aux navires de se faire reconnaître, d’indiquer leur condition ou situation, de demander assistance, de communiquer entre eux de façon claire et compréhensible quelle que soit leur nationalité respective.