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LOS! n°12 - Les sous-marins de la guerre froide - USA versus URSS
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LOS! n°12

Les sous-marins de la guerre froide

USA versus URSS

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Au sommaire du n°12 -Janvier/Février 2014

+ Les sous-marins de la guerre froide
USA versus URSS

+ Le torpillage du Repulse
et du Prince of Wales

+ Kriegsmarine 1946
L'arsenal qui ne vit jamais le jour

+ La bataille de la mers de Barents
La revanche de la Royal Navy

+ Actualité
Le nouveau vaisseau du Capitain Kirk

+ Lexique
Le passage de la ligne

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Au sommaire du n°12 -Janvier/Février 2014

+ Les sous-marins de la guerre froide

USA versus URSS

De Stettin sur la Baltique à Trieste sur l’Adriatique, un rideau de fer s’est abattu sur le continent. » C’est par ces mots que Winston Churchill, lors d’un discours au Westminster College de Fulton (Missouri), marque le début d’une « guerre froide » qui durera de 1946 à 1991. Course aux armements nucléaires et équilibre de la terreur distinguent ces quatre décennies. Les principaux acteurs, États-Unis et Union soviétique, ont su éviter un affrontement direct selon la logique de Raymond Aron de « paix impossible, guerre improbable ».

+ Le torpillage du Repulse et du Prince of Wales

L'officier spécialiste des torpilles à bord du cuirassé Prince of Wales se penche vers l’amiral Tom Philipps et lui souffle : « Je crois qu’ils vont faire une attaque à la torpille. » Celui‑ci répond calmement : « Certainement pas ! Il n’y a pas d’avions-torpilleurs dans les parages. » Dans les quelques minutes qui suivent, neuf Type 96 de la Genzan Kôkûtai vont lui infliger un cinglant démenti. Tout le drame des cuirassés HMS Prince of Wales et Repulse, qui va se nouer au large de la Malaisie en ce 10 décembre 1941 (9 décembre, heure occidentale), est ainsi résumé en ces deux courtes phrases.

+ Kriegsmarine 1946

L'arsenal qui ne vit jamais le jour

Quel aurait été le visage de la Marine allemande si la Seconde Guerre mondiale s’était prolongée d’un an ? En 1944‑45, les ingénieurs du Reich planchent sur de nombreux, trop nombreux, projets d’armes et de navires qui ne dépasseront pas le stade de la planche à dessin, voire, pour les plus avancés, celui du prototype : torpilles acoustiques, hydroptères, missiles antinavires, sous-marins ultrasilencieux, etc. Si certains de ces engins s’avèrent réellement novateurs, les autres ne sont que des tentatives désespérées pour retarder la fatidique échéance…

+ La bataille de Barents

La revanche de la Royal Navy

Suite au carnage du convoi PQ‑17 et à la perte du croiseur Edinburgh en Arctique, la Marine britannique cherche comment faire parvenir ses convois sains et saufs à Mourmansk par de nouveaux moyens. Pariant sur de petits convois fortement escortés, la Royal Navy est engagée dans un dangereux bras de fer avec la Kriegsmarine qui concentre en Norvège de puissantes unités de surface.

+ Le nouveau vaisseau du Capitain Kirk

La Marine américaine vient de procéder au lancement de l’USS Zumwalt le 28 octobre dernier à Bath, dans le Maine. Le Captain James A. Kirk devrait en prendre le commandement fin 2014. Exception faite des porte-aéronefs et du croiseur nucléaire Long Beach (retiré du service en 1995), c’est le navire de surface américain le plus imposant depuis la Seconde Guerre mondiale, le plus avancé technologiquement aussi. Et certainement l’un des plus polémiques…

+ Lexique

Le passage de la ligne

Passer la ligne signifie en premier lieu franchir l’équateur (latitude 0°), ce vers l’hémisphère Sud, mais s’applique aussi à la coupure vers le Nord du parallèle origine, ou encore à celle des cercles Arctique et Antarctique (66°33’ de latitude respectivement Nord et Sud), voire du cap Nord (25°47’ de longitude Est) ou des 40e Rugissants (entre 40 et 50° de latitude Sud), etc.