LOS! n°8
Le Surcouf
Le corsaire sous-marin
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Au sommaire du n°8 -Mai/Juin 2013
+ Le Surcouf
Le corsaire sous-marin
+ Les aventures de l'Emden
De Tsingtao aux îles cocos - 1re partie
+ La bataille de Santa-Cruz
La mise à mort du Hornet
+ La diplomatie du Cañonero
La marine mexicaine dans le Seconde Guerre mondiale
+ Retraite programmée
Pour les dauphins de guerre
+ Lionel « Buster » Crabb
L’homme-grenouille
+ Comment ça marche ?
Le paravane
+ Lexique
La drome
Au sommaire du n°8 -Mai/Juin 2013
+ Le Surcouf
Le corsaire sous-marin
Pendant la Grande Guerre, un développement de la construction des submersibles aboutit à un concept nouveau élaboré par l’Allemagne : le U‑Kreuzer. Voué à porter la guerre sous-marine vers de lointains horizons, ce « croiseur sous-marin » est surtout destiné à la « guerre de course » contre le ravitaillement par voie de mer. De proportions étoffées et d’un rayon d’action étendu, il doit chasser les navires marchands, en particulier isolés, et les couler, si possible avec son armement de pont plus puissant qu’à l’ordinaire et qui constitue sa raison d’être, les torpilles étant réservées aux navires de combat éventuellement rencontrés.
+ Les aventures de l'Emden
De Tsingtao aux îles cocos - 1re partie
Lancé en 1908, le croiseur léger Emden est mis en service l’année suivante.
Il est le dernier croiseur allemand propulsé par des machines à vapeur à expansion, son seul sister-ship, le SMS Dresden, et les bâtiments plus récents disposant de turbines à vapeur. Le 1er avril 1910, il quitte le port de Kiel à destination
de Tsingtao, sur la côte Nord de la Chine, où il rejoint l’escadre d’Extrême-Orient. Rapidement, l’élégance de ses lignes lui vaut le surnom de « Cygne de l’Orient ». En janvier 1911, l’Emden soutient la répression de la révolte de la tribu des Sokeh, dans les îles Carolines, alors possession allemande. Rentré en Chine, l’équipage accueille son nouveau commandant, le capitaine de corvette Karl Friedrich Max von Müller, en mai 1913. En août, l’Emden est engagé sur le Yang-Tsé-Kiang, à Nankin, contre des révolutionnaires chinois. Rentré à Tsingtao, von Müller est promu capitaine de frégate. Malgré les nuages noirs qui s’accumulent au‑dessus de l’Europe, les relations entre la Marine impériale et la Royal Navy restent amicales, et c’est avec la plus grande courtoisie que l’amiral Maximilian Graf von Spee, commandant l’escadre d’Extrême-Orient, accueille son homologue britannique, l’amiral Sir Thomas Jerram, qui arrive à Tsingtao à bord du croiseur cuirassé HMS Minotaur le 13 juin 1914.
+ La bataille de Santa-Cruz
La mise à mort du Hornet
En octobre 1942 à Guadalcanal, les forces japonaises ne parviennent pas à déloger les Marines de l’aérodrome d’Henderson Field. L’amiral Yamamoto conçoit alors un plan visant à neutraliser le terrain d’aviation et à détruire les derniers porte-avions américains présents dans le sud‑ouest du Pacifique.
À cette époque, seuls l’Enterprise (endommagé lors de la bataille des Salomon orientales en août et surnommé « Big E ») et le Hornet sont opérationnels : en effet, le Saratoga est indisponible, après avoir été torpillé pour la seconde fois le 24 août. Le Wasp a été coulé le 15 septembre aux abords de Guadalcanal ; quant au Ranger, jugé inapte au combat de forte intensité, il est dans l’Atlantique dans le cadre de la future opération « Torch ».
+ La diplomatie du Cañonero
La marine mexicaine dans la Seconde Guerre mondiale
Au début des années 1930, l’Armada de México (la marine de guerre du Mexique) est plus que vieillissante. Les bâtiments en service ont largement fait leur temps, et d’aucuns ont connu les affres de la révolution : les canonnières Nicolós Bravo (armée au chantier naval d’Odero à Gênes, en Italie), Acapulco, Mazatlán et Veracruz datent respectivement de 1903 pour la première et de 1918 pour les trois dernières, qui sont en fait d’ex‑chalutiers achetés au Canada ; les bâtiments de transport militaire ne sont pas non plus de toute première jeunesse : le Progresso provient, lui aussi, du chantier naval d’Odero et a été mis en service en 1907 ; le Juan Casiano, un ex‑pétrolier allemand, et le Tiné Asmussen datent de 1919… Malgré leur vétusté, tous restent en service pendant la Seconde Guerre mondiale. La marine marchande, quant à elle, compte environ 56 unités en 1939.
+ Retraite programmée
Pour les dauphins de guerre
Tout commence en 1960, lorsque l’US Navy décide d’augmenter les performances de ses torpilles. La technologie de l’époque ne permettant pas de les améliorer de manière significative,
la décision est prise d’étudier le comportement hydrodynamique des dauphins à flancs blancs du Pacifique.
Les ingénieurs espèrent ainsi recueillir des informations sur un éventuel système de réduction de la traînée, qui pourrait ensuite être appliqué à des armes sous-marines.
+ Lionel « Buster » Crabb
L’homme-grenouille
Lionel « Buster » Crabb naît le 28 janvier 1908 dans le quartier de Streatham, au sud de Londres, et rien dans ses origines ne le prédestine à devenir officier de marine sinon, comme tout Britannique, sa nationalité.
La mer est sa passion, et, bien qu’il ne sache pas nager – il ne le saura jamais très bien –, il deviendra un redoutable plongeur.
+ Comment ça marche ?
Le Paravane
Au début du XXe siècle, les mines immergées et les sous-marins sont des ennemis redoutables pour les flottes de combat. Contre-mesure audacieuse, le paravane représente une avancée défensive considérable.
+ Lexique
La drome
Drome (ou drôme), du néerlandais drom (grande quantité) et drommer (poutre), revêt pour la marine plusieurs significations selon l’époque. C’est à l’origine l’ensemble des espars de rechange d’un navire à voiles.